• On se tromperait beaucoup si l’on jugeait de la Franc-maçonnerie du siècle passé, ou même celle du commencement du siècle présent, d’après ce qu’elle est aujourd’hui. Institution par excellence bourgeoise, dans son développement, par sa puissante croissante d’abord et plus tard par sa décadence, la Franc-maçonnerie a représenté en quelque sorte le développement, la puissance et la décadence intellectuelle et morale de la bourgeoisie.

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  • Léonide Babaud-Laribière, dans une « Circulaire du 1° août 1871 », publiée dans le « Bulletin officiel du Grand Orient », qualifie le mouvement communard de « criminelle sédition qui a épouvanté l’univers, en couvrant Paris de sang et de ruines ». « Il n’y a aucune solidarité entre ses [du Grand Orient] doctrines et celles de la Commune, et que si quelques hommes indignes du nom de maçons ont pu tenter de transformer notre bannière pacifique en drapeau de guerre civile, le Grand Orient les répudie comme ayant manqué à leurs devoirs les plus sacrés ».

     

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  • Chaque année, le 1° mai, les francs-maçons du Grand Orient de France rendent hommage aux martyrs de la Commune de Paris, chemin des Acacias, au Mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise, notamment à ceux qui se sont engagés le 29 avril 1871, pour que l’idéal de « liberté, égalité, fraternité » soit autre chose qu’une devise inscrite sur le fronton des édifices publics.

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  • La commune était avant tout un essai de démocratie directe. C’est ce qui faisait la force des communards : ils étaient convaincus que la souveraineté ne s délègue pas, ne se représente pas, mais qu’elle s’exerce. Ils se sont dressés contre ce qui leur était inacceptable, se sont organisés eux-mêmes, souverainement, au sens le plus fort de ce terme. La souveraineté populaire est imprescriptible, inaliénable et indéléguable. Les élus du peuple, parce qu’ils sont nantis d’un mandat impératif, sont désignés sous l’appellation de mandataires. Ils doivent être incessamment contrôlés et peuvent être révoqués à merci.

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  • Concernant la plupart des francs-maçons (et des francs-maçonnes) du XVIII° siècle, leur origine sociologique est incontestablement la noblesse, le haut clergé et la haute bourgeoisie. Cette maçonnerie n’a rien à voir avec la maçonnerie du milieu du XIX° siècle, qui est plutôt d’origine petite-bourgeoise. Sans aucun doute, la maçonnerie nobiliaire n’aurait pas accepté de côtoyer dans les mêmes loges ce public là. C’est sans doute par réaction à la fréquentation des loges par les grands bourgeois, dont notamment les bourgeois de robe, ou les intellectuels, qu’ont été créés les « hauts-grades », dont les grades de chevalerie. : un des objectifs était de mettre une certaine distance entre la noblesse de sang et ce nouveau public dans les loges.

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