• « En août 1944, les forces armées révolutionnaires françaises libérèrent Paris, et, au mois de septembre de la même année, la France fut pratiquement libérée tout entière. Mais les fruits de la victoire, que le peuple français récolta au prix de son sang, furent rapidement usurpés par la grande bourgeoisie. A ce moment-là, les dirigeants du Parti communiste, le premier grand Parti de France, jouissant d’une forte influence parmi les masses populaires, appliquèrent de façon erronée une ligne déviationniste de droite, et crurent pouvoir changer la politique de la bourgeoisie et le système capitaliste par l voie parlementaire. Aspirant à des postes élevés et à de bons salaires, la clique dirigeante du P.C.F. fit un compromis honteux avec la grande bourgeoisie, rendit les armes et abandonna la lutte armée. Moins de trois ans après, les communistes furent expulsés du gouvernement par les forces réactionnaires, et devinrent aussitôt l’objet d’une cruelle répression. Cette erreur historique du Parti Communiste Français est une grave leçon qui doit mettre en garde le prolétariat et les peuples révolutionnaires du monde entier ».

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  • L’ennemi se réduit à « l’oligarchie financière » : l’objectif stratégique n’est donc plus de renverser la bourgeoisie et de prendre le pouvoir par les armes, mais simplement d’ « épurer » la société française, en la débarrassant de ses mauvais éléments collaborationnistes. Sans jamais se poser la question de quelle classe détient le pouvoir politique et économique réel dans la société. En fin de compte la classe bourgeoise peut se montrer tout à fait satisfaite d’une telle ligne, qui lui permet, en fin de compte, en tant que classe, de conserver la domination sur la société.

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  • On pourra examiner successivement :

    1. Comment s’est exprimée la ligne opportuniste représentée par Maurice Thorez, ligne qui a conduit à ne pas mener la guerre populaire à son terme, mais à faire rendre les armes à la bourgeoisie, et à faire entre les ouvriers dans les usines, comme larbin de la classe capitaliste.
    2. Le programme du Conseil National de la Résistance, programme de restauration du capitalisme, d’un capitalisme moderne et revigoré par rapport à l’existant d’avant la seconde guerre mondiale. L’autre alternative était, si la ligne révolutionnaire l’avait emportée, au sein du Parti Communiste Français, de créer un second pouvoir, de briser l’Etat bourgeois, et d’instaurer un Etat socialiste.
    3. Le rôle qu’ont joué les francs-maçons dans cette situation difficile et contrastée.

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  • En luttant contre la franc-maçonnerie, en tant que celle-ci porte un projet universaliste, le fascisme, et en particulier le gouvernement de Vichy, ne s’est pas trompé d’adversaire. Même si les positions molles de nombreux francs-maçons, à titre individuel, ou en tant qu’obédiences, laissent à désirer.

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  •  Incontestablement, même si sur le moment ce fut un échec, les forces de la Commune appartenaient à l’avenir. Ce qui naît et se développe est plus fort et plus puissant que ce qui est vieux et dépérit. Le sens de l’histoire, c’est la Commune et non Versailles.

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