• Aux francs-maçons de tous les rites et de tous les grades.

    Frères,

    La Commune, défenseur de nos principes sacrés, nous appelle à elle.

    Vous l’avez entendue, et nos bannières vénérées sont déchirées par les balles et brisées par les obus de ses ennemis.

    Vous avez répondu héroïquement ; continuez avec l’aide de tous les compagnonnages.

    L’instruction que nous avons reçue dans nos respectables ateliers dictera à chacun de nous, à tous, le devoir sacré que nous avons à remplir.

    Heureux ceux qui triompheront ; glorieux ceux qui succomberont dans cette lutte sainte.

     

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  • Tous comprendront ce que veulent les frères de Paris, c’est que la justice passe de la théorie à la pratique, que l’amour des uns pour les autres devient la règle générale, et que l’épée n’est tirée du fourreau, à Paris, que pour la légitime défense de l’humanité.

    Non ! Frères maçons et compagnons, vous ne voudrez pas permettre que la force brutale l’emporte, vous ne supporterez pas que nous retournions au chaos, et c’est ce qui adviendrait si vous n’étiez pas avec vos frères de Paris qui vous appellent à la rescousse.

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  • Ce drapeau doit accompagner vos bannières pacifiques : c’est le drapeau de la paix universelle, le drapeau de nos droits fédératifs, devant lequel nous devons tous nous grouper, afin d’éviter qu’à l’avenir une main, quelque puissante qu’elle soit, ne nous jette les uns sur les autres autrement que pour nous embrasser. (Applaudissements prolongés).

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  • Les membres de la Commune ont reçu, dans la cour d’honneur, une députation de francs-maçons qui venaient déclarer qu’ayant épuisé tous les moyens de conciliation avec le gouvernement de Versailles, la franc-maçonnerie avait résolu de planter ses bannières sur les remparts de Paris, et que si une seule balle les touchait, les F.°. M.°. marcheraient d’un même élan contre l’ennemi commun.

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  • Nous vous saluons comme pionniers et les constructeurs d’un nouvel état social, tandis que nous regardons vos adversaires, les hommes de Versailles, comme les dignes émules de l’homme de Décembre, lâches instruments des despotes de l’Europe. Elus pour la plupart par des campagnes encore sous le joug des prêtres romains et des baïonnettes prussiennes, pour décider seulement les conditions de la paix, ils ont accompli leur mission par la vente honteuse qu’ils ont faite d’une partie de vos compatriotes aux hordes du Nord. Néanmoins, ils veulent encore exercer l’autorité ainsi usurpée, et ils osent s’arroger le droit de vous maîtriser et de vous opprimer.

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