• Le secret maçonnique (Partie 38)

     Incontestablement, même si sur le moment ce fut un échec, les forces de la Commune appartenaient à l’avenir. Ce qui naît et se développe est plus fort et plus puissant que ce qui est vieux et dépérit. Le sens de l’histoire, c’est la Commune et non Versailles.

     

    Le secret maçonnique (Partie 38) 

     

    Et demain, si le Dragon entre à nouveau en scène, pour donner un coup d’accélérateur à l’histoire, le Phénix maçonnique acceptera-t-il de se marier avec le Dragon, ou sera-t-il aux côtés des forces sociales rétrogrades ? La tradition a son importance, mais il faut aussi prendre partie pour les forces d’avenir. Incontestablement, même si sur le moment ce fut un échec, les forces de la Commune appartenaient à l’avenir. Ce qui naît et se développe est plus fort et plus puissant que ce qui est vieux et dépérit. Le sens de l’histoire, c’est la Commune et non Versailles. A preuve, quelques années plus tard, sans doute en partie grâce aux premiers coups de boutoir donnés par les Communards, de nombreux idéaux que les Communards n’avaient pas pu mettre en œuvre, en raison des forces réactionnaires de Versailles, ont été mis en pratique par les républicains opportunistes bourgeois de la III° république : l’école gratuite et obligatoire dans le primaire, la laïcité et la séparation de l’Eglise et de l’Etat, etc.

    Le Dragon est réapparu, en 1917, en Russie, pour une expérience socialiste de 36 années, puis en Chine, en 1949, pour une expérience socialiste de 27 années. Il est réapparu de nombreuses fois en France, notamment en 1936, 1940-1945, 1968, 1997, 2005,… Le moment approche de sa réapparition : alors chaque franc-maçon devra choisir son camp, soit l’ordre moral des possédants, soit l’ordre social des non-possédants. Le choix se fera entre une VI° république bourgeoise et une II° république sociale, continuatrice de la première république que fut la Commune de Paris en 1871.

     

    Le Dragon uni au Phénix, avec les amendements suivants :

    • Jusqu’à présent, le Dragon, à l’exception des 72 jours de la Commune, n’a jamais réussi à prendre le pouvoir et à être la classe dominante ;
    • Le Phénix, s’il symbolise l’idéal universel de la franc-maçonnerie, a l’inconvénient de voir son vol alourdi par une majorité de francs-maçons non mûrs, toujours prêts à la compromission avec les classes possédantes dominantes, et à rester fidèles aux intérêts égoïstes.

     

    Les Communards étaient victimes des mêmes préjugés que la classe bourgeoise : notamment, ils n’ont pas accordé aux femmes le droit de vote et de participation aux institutions communales. Ainsi, la Commune de Paris de 1871 comporte au moins deux aspects négatifs :

    • Victime, comme toutes les autres classes sociales, des préjugés patriarcaux de l’époque, la Commune n’a pas su adopter le suffrage universel pour les femmes, et accorder à celles-ci l’accès à la décision politique ;
    • On attitude était négative à l’égard des colonies. Comme le rappelle Karl Marx, « un peuple qui en opprime un autre, ne saurait être libre ». Or, la Commune dans son ensemble, n’a pas compris les aspirations à la liberté et à l’égalité des peuples algériens (Commune d’Alger) et du peuple Kanak en Nouvelle-Calédonie.

     

     

     

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