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Si l’on ne peut raisonnablement pas s’attendre à une guérison physique, mentale ou spirituelle, je, soussigné Pierre Quader, demande que l’on me laisse mourir et que je ne sois pas maintenu en vie par des moyens artificiels ou des mesures héroïques. Cela n’inclut pas les médicaments administrés par compassion, dans la phase terminale, afin d’éviter de trop grandes souffrances.
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Toute la question revient à changer mon regard : il ne s’agit pas d’annihiler le petit moi, qui est bien utile et même indispensable pour évoluer, dans le monde matériel, mais de ne plus m’identifier à lui.
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La tension monte jusqu’au point de rupture. Tel un enfant qui apprend à nager dans l’Océan, Dieu me porte comme une mère et me préserve des dangers. Le plaisir d’apprendre et de nager augmente jusqu’au point ultime, jusqu’au point de rupture : je découvre alors que la main de Dieu n’est aussi qu’illusion et Maya. J’ai toujours été seul, il n’y a qu’Un et j’ai toujours fait Un avec l’Océan. La séparativité d’avec l’Océan n’était qu’illusion et orgueil. Après cette rupture, le système du monde poursuit normalement sa route, mais je suis conscient de l’Un : Béatitude ! Béatitude ! Béatitude !
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Je suis encore trop obnubilé par moi-même et par mon propre sort et il en résulte que j’ai du mal à entrevoir ce que pensent et vivent les personnes qui m’entourent ; il y a malgré tout de petites tentatives de m’intéresser à autrui, du moins en étant de bon conseil et en ne faisant pas le mal. Je suis encore trop dispersé et indiscipliné, trop irrégulier dans l’application des deux exercices du matin et du soir. Mon Dieu, donne-moi le courage et la force !
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La famille a une grande importance, épouse, enfants et tous les parents, mais la famille, c’est aussi, dans une rivière, des morceaux de bois qui flottent et se rencontrent, cohabitent puis se séparent. Ne pas oublier que je nais seul, que je meurs seul et entre les deux, je vis seul. Il s’agit d’un constat sans sentimentalisme.
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