• Ceux qui prônent une VI° république (Montebourg, Mélenchon, etc.) se placent donc résolument dans la continuité des cinq républiques bourgeoises : ils veulent seulement réformer un système arrivé en bout de course, et non pas le détruire pour le remplacer par un système nouveau, socialiste. La rupture, c’est prôner une 1° république sociale, ou alors une II° république, dans la continuation des principes fondateurs de la Commune de Paris. En 1870, il y avait d’un côté » la bourgeoisie, avec une bourgeoisie de droite (Thiers,…), prête au compromis avec l’aristocratie, contre les classes laborieuses, et une bourgeoisie de gauche (Gambetta, Clemenceau,…), favorable à une république plus « sociale », et de l’autre côté, le peuple, mené par le prolétariat. C’est ainsi que les thuriféraires de la VI° république sont plus proches des Gambetta et Clemenceau, que des CommunardEs.

     

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  • Au début du mois d’avril, l’armée du gouvernement de Versailles compte environ 55000 hommes ; du côté de la Commune, on estime les combattants à un maximum de 50000 hommes. Pour mener le « second siège de Paris », celui de la guerre civile, Thiers veut renforcer son armée. Il renforce les effectifs en puisant dans les « armées provinciales », et pour un quart de l’effectif, sur la libération des soldats détenus par les Allemands. Les effectifs passèrent donc à 120000 hommes en fin mai. Du côté de la Commune, le nombre des combattants alla en diminuant, pour tomber à 40000 hommes ou moins en mai.

     

    Il y aura plus de 500 barricades.

     

    Le bilan est estimé à la mort de 35000 communeux, dont 20000 au cours de la Semaine sanglante. Louise Michel estime les morts plutôt à plus de cent mille personnes.

    A cela s’ajoute, selon Thiers, le temps de l’ « expiation légale », celle qui consistait à juger les individus qui avaient été arrêtés et faits prisonniers, plus de 46000 au total.

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  • La Commune était avant tout un essai de démocratie directe. C’est ce qui faisait la force des communards : Ils étaient convaincus que la souveraineté ne se délègue pas, ne se représente pas, mais qu’elle s’exerce. Ils se sont dressés contre ce qui leur était inacceptable, se sont organisés eux-mêmes, souverainement, au sens le plus fort de ce terme.

    La souveraineté populaire est imprescriptible, inaliénable et indélégable. Les élus du peuple, parce qu’ils sont nantis d’un mandat impératif, sont désignés sous l’appellation de mandataires. Ils doivent être incessamment contrôlés et peuvent être révoqués à merci.

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  • Arthur Rimbaud :

    Dans les « Mains de Jeanne-Marie », il rend hommage aux communardes :

    « Elles ont pâli, merveilleuses,

    Au grand soleil d’amour chargé,

    Sur le bronze des mitrailleuses

    A travers Paris insurgé ! ».

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  • Marx et la Commune :

    Marx : « Les principes de la Commune sont éternels et ne peuvent être détruits. Ils resurgiront toujours de nouveau jusqu’à ce que la classe ouvrière soit émancipée. »

    Le prolétariat pouvait, certes, faire une révolution sans être bien organisé ni conduit par un parti puissant, mais il ne pouvait vaincre dans ces conditions.

    « Pour qu’au jour de la décision, le prolétariat soit assez fort pour VAINCRE, il est nécessaire qu’il se constitue en un Parti autonome, un parti de classe conscient, séparé des autres. C’est ce que Marx et moi nous avons cessé de défendre depuis le Manifeste de 1848. » (Engels à G. Trier, le 18 décembre 1889).

    Marx : « Le Paris ouvrier, avec sa Commune, sera célébré à jamais comme le glorieux fourrier d’une société nouvelle. Le souvenir des martyrs est conservé pieusement dans le grand cœur de la classe ouvrière. Ses exterminateurs, l’histoire les a déjà cloués à un pilori éternel, et toutes les prières de leurs prêtres n’arriveront pas à les libérer. » (La Guerre civile en France).

    Engels : « Regardez la Commune de Paris. C’était la dictature du prolétariat. » (Préface de La Guerre civile en France).

    Marx : « Qu’après la plus terrible guerre des temps modernes, le vaincu et le vainqueur fraternisent pour massacrer en commun le prolétariat, cet événement inouï prouve non pas comme Bismarck le pense, l’écrasement définitif d’une nouvelle société montante, mais la désagrégation complète de la vieille société bourgeoise… ».

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