• La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 17)

    Arthur Rimbaud :

    Dans les « Mains de Jeanne-Marie », il rend hommage aux communardes :

    « Elles ont pâli, merveilleuses,

    Au grand soleil d’amour chargé,

    Sur le bronze des mitrailleuses

    A travers Paris insurgé ! ».

    La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 17)

    Arthur Rimbaud :

    Dans les « Mains de Jeanne-Marie », il rend hommage aux communardes :

    « Elles ont pâli, merveilleuses,

    Au grand soleil d’amour chargé,

    Sur le bronze des mitrailleuses

    A travers Paris insurgé ! ».

     

    George Sand à propos des fusillades par les Versaillais :

    « Les exécutions vont leur train. C’est juste et nécessaire. ».

     

    Francisque Sarcey :

    « La bourgeoisie se voyait, non sans une certaine mélancolie, entre les Prussiens qui lui mettaient le pied sur la gorge, et ceux qu’elle appelait les rouges et qu’elle ne voyait qu’armés de poignards. Je ne sais de ces deux maux lequel lui faisait le plus peur : elle haïssait plus l’étranger, mais elle redoutait davantage les Bellevillois. ».

     

    Adolphe Thiers :

    « Quoi ! Imaginer que des ouvrages de fortification quelconque peuvent nuire à la liberté et à l’ordre, c’est se placer hors de toute réalité. Et d’abord, c’est calomnier un gouvernement quel qu’il soit de supposer qu’il puisse un jour chercher à se maintenir en bombardant la capitale. Quoi ! Après avoir percé de ses bombes la voûte des Invalides ou du Panthéon, après avoir inondé de ses feux la demeure de vos familles, il se présenterait à vous pour vous demander la confirmation de son existence ! Mais il serait cent fois plus impossible après la victoire qu’auparavant ! ».

    (Discours quand la Chambre des députés discutait en 1840 la loi sur les fortifications).

     

    Maurice Thorez Fils du peuple, page 126 :

    « La monarchie de Juillet fut renversée en février 1848 par le prolétariat parisien, uni à la petite et moyenne bourgeoisie. Mais bientôt la réaction réussit à dresser les paysans et les boutiquiers contre les prolétaires. Au nom de l’ « ordre », la grande bourgeoisie écrasa le prolétariat au cours des journées de juin. Une fois le terrain déblayé, elle s’attaqua à toutes les conquêtes de la République, et le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte s’installait au pouvoir, sur les ruines de la démocratie.

    La Commune de Paris se laissa, elle aussi, isoler de la paysannerie française. Ses valeureux combattants furent massacrés par une armée de « ruraux », excités contre les « partageux » de la grande ville. »

     

    Jules Vallès

    Dans l’Insurgé, les gueux « ont pris les armes pour être libres, et pour qu’on ne crevât plus de faim… malgré le travail ou faute de travail. »

     

    Emile Zola

    « Le bain de sang que [le peuple de Paris] vient de prendre était peut-être d'une horrible nécessité pour calmer certaines de ses fièvres. Vous le verrez maintenant grandir en sagesse et en splendeur ». Ecrit le 3 juin 1871 dans le Sémaphore de Marseille.

    Dans sa nouvelle, Jacques Damour, parue en 1884, Zola donne l’image du communard comme étant quelqu’un qui abuse le peuple. Type même de l’ouvrier qualifié de la capitale, Jacques Damour, ciseleur sur métaux, faisant vivre honnêtement sa famille, se laisse entraîner dans la Commune par un homme fainéant et profiteur, Berru. A la différence de Berru, qui prend la fuite au bon moment, Damour combat sur les barricades jusqu’au dernier jour, et est condamné à la déportation. Damour est l’exemple du bon ouvrier victime des conditions de vie et de l’atmosphère du siège ; c’est alors qu’il se met à écouter Berru et à parler politique, qu’il commence à devenir l’exalté qu’il restera jusqu’aux derniers combats.

     

     

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