• Jean Luc Mélenchon et ses affidés prônent la réunion d’une assemblée nationale constituante et l’instauration d’une sixième république. Que faut-il penser de ces formules ? Il s’agit là, consciemment ou non, d’une façon d’éluder la question centrale du pouvoir, et en fin de compte de maintenir la bourgeoisie au pouvoir, en préservant l’Etat Bourgeois. En effet, qui va organiser les élections ? Quels seront les candidats ? Quel sera le pouvoir réel de cette assemblée nationale ? A toutes ces questions, les « Insoumis » se gardent bien de donner une réponse claire. Incontestablement, la réponse est : c’est le vieil Etat, l’Etat bourgeois, avec son armée, sa police, ses fonctionnaires, qui sera à la manœuvre pour organiser tout cela. Car la question préalable, c’est bien celle du pouvoir. Avant d’organiser quelques élections que ce soit, la classe ouvrière doit d’abord prendre tout le pouvoir, politique et économique, ceci de manière violente, en utilisant l’insurrection armée (le peuple en armes), afin de détruire l’ancien Etat de fond en comble. Dans le cas contraire, il s’agit bien de « crétinisme parlementaire » : c’est l’illusion que la bourgeoisie va, de façon pacifique, autoriser la classe ouvrière à mettre en œuvre la démocratie populaire !

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  • Cependant, cette période est aussi à la fois, une tentative de la bourgeoisie de se renforcer et également de l’hypothèse, en cas d’échec du macronisme, d’un recours à la formule de dictature ouverte de la bourgeoisie elle-même, autre nom du fascisme. C’est donc dans l’urgence que la classe ouvrière doit se doter des outils dont elle a besoin : un parti communiste, un front populaire pour le pain, la liberté, la démocratie populaire et la paix, et une armée rouge.

     

    Au niveau international, la classe ouvrière doit retrouver les valeurs qui sont les siennes : l’internationalisme prolétarien, dans les conditions actuelles. 

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  • L’Etat, cet appareil bureaucratique, économique, policier, militaire, ne peut pas être transféré tel quel, sans changement d’une classe dominante à une autre classe dominante. Il est nécessaire de le briser pour en construire un autre, approprié à de nouvelles fonctions. Le prolétariat ne saurait prendre le pouvoir en détournant l’Etat bourgeois de son cours normal : il doit le casser pour se doter lui-même de l’outil politique dont il a besoin, adapté à ses propres besoins.

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  •  La fonction des parlementaires est fortement dégradée : ils représentent les intérêts des classes aisées et de ce que l’on appelle pudiquement la France qui réussit. Ils sont en divorce complet avec les habitants très majoritaires des campagnes et des banlieues. Mal élus, soumis aux diktats du pouvoir exécutif, drivés par les hauts fonctionnaires des ministères, nouveaux venus en politique, les parlementaires sont inaudibles. De plus, en limitant leurs mandats, en les cadrant un peu mieux au niveau de leurs ressources financières, et bientôt peut-être, en limitant leur nombre, les députés ne pèsent plus très lourds dans les diverses décisions publiques. Etant choisis par le président de la république et son entourage, par rapport aux habitants qu’ils sont censés représenter, ils ne subissent de la part de ceux-ci aucun contrôle.

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