• Première partie : Quelle politique extérieure ? 

    Les représentants de la classe bourgeoise se sont toujours réservés la direction des affaires étrangères de la France. Le peuple, depuis toujours, a été tenu à l’écart de toutes les décisions prises quant à la politique extérieure. D’ailleurs, ce qui distingue cette politique, c’est le secret. Du point de vue des principes, il y a une opposition catégorique entre ce qui anime la classe bourgeoise et ce qui anime la classe ouvrière. La classe bourgeoise conduit la politique intérieure en fonction de ses intérêts économiques et financiers. Il en résulte l’exploitation des pays en voie de développement, le colonialisme et le néocolonialisme. Cette exploitation a permis de dégager des ressources financières permettant à la fois de soutenir dans les pays exploités une bourgeoisie compradore, et en métropole, une couche de la classe ouvrière, l’aristocratie ouvrière, afin de maintenir les conditions du système capitaliste. Il en est résulté de nombreuses guerres impérialistes injustes menées par la France (dont l’Indochine et l’Algérie, hier, puis la Libye et Kadhafi, enfin l’Afghanistan, la Syrie et le Mali aujourd’hui). Ainsi, on peut dire que la classe ouvrière a toujours mobilisé le peuple, pour envoyer les membres de celui-ci dans les divers conflits : « Vos guerres, nos morts ». Ce sont des guerres injustes menées dans les intérêts de la classe bourgeoise, pour défendre et étendre les profits des capitalistes, ceci au détriment des victimes issues du peuple. Comme l’a déclaré Anatole France « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. » (1922).

    Par contre, la classe ouvrière est animée par des valeurs internationalistes et humanistes, à la fois pacifiques, et de soutien des divers mouvements de libération nationale.

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  • « La nécessité d’inculquer systématiquement aux masses cette idée – et précisément celle-là – de la révolution violente est à la base de toute la doctrine de Marx et Engels. » (Lénine)

    L’Etat, cet appareil bureaucratique, économique, policier, militaire, ne peut pas être transféré tel quel, sans changement d’une classe dominante à une autre classe dominante. Il est nécessaire de le briser pour en construire un autre, approprié à de nouvelles fonctions. Le prolétariat ne saurait prendre le pouvoir en détournant l’Etat bourgeois de son cours normal : il doit le casser pour se doter lui-même de l’outil politique dont il a besoin, adapté à ses propres besoins.

    « Qu’est-ce en effet que la révolution du point de vue marxiste ? C’est la démolition par la violence d’une superstructure politique surannée dont la non-correspondance aux nouveaux rapports de production a, à un certain moment, amené la faillite. »

     

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  • En fin de compte, le peuple est maintenu en esclavage dans ce que l’on peut appeler la « caverne de Platon » : il doit se contenter de suivre des débats entre de pseudos représentants, maintenu par les chaînes de m’esclavage. Ce sont là autant d’ombres qui défilent devant lui. Tout cela est étranger à) la vie réelle.

    Il en résulte immanquablement que les 500 000 représentants élus deviennent de plus en plus des ennemis de la population, qu’il convient d’écarter de toute occupation d’une fonction de pseudo « représentant ». C’est une contradiction antagonique qui oppose le peuple à tous les élus, complices de l’ancien système.

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  • Comme l’a indiqué Jean-Jacques Rousseau, dans le Contrat social, le système de la représentation est conçu de façon à voler au peuple la souveraineté, pour ensuite l’exercer soi-disant en son nom et dans son intérêt. Mais il suffit de considérer la situation de la population majoritaire des quartiers populaires pour se rendre compte que les décisions sont toujours prises en faveur de la catégorie des bourgeois, aux dépens des plus pauvres.

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  • Deux caractéristiques sont communes aux sociétés européennes, en ce début de XXI° siècle :

    -         D’une part, elles sont dirigées par une classe bourgeoise, qui, après avoir développée énormément à tout point de vue la société, est devenue incapable d’en maîtriser les aspects les plus néfastes. Avec une logique de fer, la classe bourgeoise est devenue mortifère, et conduit l’ensemble social à la décadence, à la barbarie et en fin de compte à la mort écocide). Elle est devenue incapable de gouverner raisonnablement la société, conformément à des principes dont elle s’est voulue porter, les valeurs des « droits de l’homme », de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.

    -         D’autre part, la mainmise des grands monopoles, non seulement sur la vie économique de la nation, mais aussi sur tous les autres aspects de la vie sociale (gouvernement, logement, loisirs, éducation, information,…), a broyé définitivement tous les aspects positifs de la « démocratie » bourgeoise, remplaçant celle-ci par une représentation qui ressemble de plus en plus à une captation de la souveraineté, non plus en faveur des intérêts généraux et communs de la grande majorité du peuple, mais en faveur uniquement des intérêts d’une minorité de possesseurs des moyens de production.

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