• LE PERE DUCHESNE -- NUMERO SIX -- FEVRIER 2018 (Partie 1)

    Cependant, cette période est aussi à la fois, une tentative de la bourgeoisie de se renforcer et également de l’hypothèse, en cas d’échec du macronisme, d’un recours à la formule de dictature ouverte de la bourgeoisie elle-même, autre nom du fascisme. C’est donc dans l’urgence que la classe ouvrière doit se doter des outils dont elle a besoin : un parti communiste, un front populaire pour le pain, la liberté, la démocratie populaire et la paix, et une armée rouge.

     

    Au niveau international, la classe ouvrière doit retrouver les valeurs qui sont les siennes : l’internationalisme prolétarien, dans les conditions actuelles. 

    LE PERE DUCHESNE -- NUMERO SIX -- FEVRIER 2018 (Partie 1)

     

    Il est certain que la lutte pour le pouvoir et la dictature du prolétariat n’est pas à l’ordre du jour aujourd’hui. Il faut regarder la réalité en face telle qu’elle est. Les conditions subjectives ne sont pas réunies : le prolétariat ne dispose ni d’un parti communiste, avant-garde dans sa lutte de classe, capable d’élaborer un front uni de toutes les classes qui ont intérêt à un changement de société, à savoir la destruction du capitalisme et l’instauration du socialisme, ni d’un bras armé, une armée rouge, pour l’insurrection armée. Par contre, les conditions objectives sont largement réunies pour mettre à l’ordre du jour la révolution prolétarienne : depuis de nombreuses années, le capitalisme a atteint la forme pourrissante de l’impérialisme et du capitalisme monopoliste d’Etat, fusionnant l’Etat bourgeois et l’économie capitaliste.

    Dans la phase actuelle, il s’agit de remettre au cœur de la société, la lutte de classe. Toutes les valeurs de la classe ouvrière ont été dévoyées par le révisionnisme et le trotskisme, ainsi par la social-démocratie réformiste. C’est pourquoi, ce qui domine aujourd’hui, c’est un déblayage du terrain de tous les obstacles qui s’opposent à la prise de conscience de la mission historique du prolétariat : mener la lutte, en commençant par créer un parti communiste et des syndicats capables de mener la lutte classe contre classe.

    Voilà plus de soixante-dix ans que la bourgeoisie a su mener une politique de collaboration de classe avec la participation ardente des révisionnistes et des « jaunes » dans les syndicats. Toute une gamme de représentants de l’aristocratie ouvrière a su museler le prolétariat et le peuple, et à l’heure actuelle, ce verrou est en train de sauter à grande vitesse :

    -         Les partis traditionnels apparaissent tous comme les défenseurs des intérêts de la bourgeoisie, et sont pour ainsi dire, « démonétisés » ;

    -         Les syndicats n’ont quasi plus aucune voix au chapitre et livre leur dernier « chant de sirène », dans une dernière tentative, pour les plus traîtres aux intérêts de la classe ouvrière, en signant des deux mains tous les textes qui conduisent à précariser tous les travailleurs, depuis les cadres jusqu’aux smicards et jeunes ;

    -         ET SURTOUT, le macronisme triomphant met à bas l’édifice laborieusement construit auparavant qui avait conduit au « silence des agneaux » : l’aristocratie ouvrière est elle-même réduite à rien (200 000 pseudo délégués des travailleurs obligés de retourner à la production, suppression des privilèges accordés à la catégorie supérieure de la classe ouvrière, pour transformer celle-ci en allié de la bourgeoisie au sein de la classe ouvrière…), atteinte au pouvoir d’achat de toutes les catégories (retraités, agriculteurs, classe moyenne, etc.), remise en cause de la représentativité des homes politiques, dont les élus nationaux et locaux, en un mot, mise en œuvre de la mondialisation à outrance.

    En somme, c’est la bourgeoisie elle-même, non par choix, mais par obligation, afin de maintenir à niveau ses profits par rapport aux concurrents internationaux, qui est contrainte de pousser le peuple vers un appauvrissement généralisé et la paupérisation. Ce faisant, le macronisme contribue à remettre en selle la lutte des classes, dont prolétariat contre bourgeoisie.

    Cependant elle présente cette étape de remise à plat du capitalisme comme la fin du vieux monde, le monde du XX° siècle, et aussi la fin du « marxisme » : il s’agit bien de la fin d’un vieux monde, celui construit après guerre par la collusion entre bourgeoisie et révisionnistes, un monde qui avait déjà mis le marxisme-léninisme-maoïsme sous le boisseau ! Et donc la création d’un nouveau monde, celui de la mondialisation, de l’enrichissement à outrance de la bourgeoisie et de la paupérisation du peuple, et donc le monde de la remise à l’ordre du jour de la lutte de classe pour la révolution prolétarienne.

    Cependant, cette période est aussi à la fois, une tentative de la bourgeoisie de se renforcer et également de l’hypothèse, en cas d’échec du macronisme, d’un recours à la formule de dictature ouverte de la bourgeoisie elle-même, autre nom du fascisme. C’est donc dans l’urgence que la classe ouvrière doit se doter des outils dont elle a besoin : un parti communiste, un front populaire pour le pain, la liberté, la démocratie populaire et la paix, et une armée rouge.

     

    Au niveau international, la classe ouvrière doit retrouver les valeurs qui sont les siennes : l’internationalisme prolétarien, dans les conditions actuelles. 

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