• La France contemporaine vit dans une démocratie bourgeoise en voie de fascisation. L’Etat est engagé dans un processus destiné à permettre la substitution éventuelle du fascisme à la forme démocratique bourgeoise actuelle. Cette éventualité aurait pour but d’opposer, en cas de nécessité, un Etat plus efficace dans la défense des privilèges et de la domination de la bourgeoisie, attaquée par la montée du mouvement révolutionnaire. La crise générale en cours du capitalisme français et mondial, crée des conditions historiques comportant cette hypothèse … ou la révolution prolétarienne.

     

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  • Un changement important apparaît dans la fonction de l’apparition de l’Etat socialiste. L’Etat socialiste assure la domination du prolétariat sur ses anciens exploiteurs, c’est-à-dire la bourgeoisie. Mais ce n’est plus « un instrument d’exploitation d’une classe opprimée ». En effet, l’Etat prolétarien ne vise pas à exploiter la bourgeoisie mais à la détruire à travers une longue lutte de classes qui se poursuit sous la dictature du prolétariat. Quant aux autres classes (paysannerie, petite bourgeoisie) le prolétariat ne les exploite pas, mais les libère lui-même de la domination bourgeoise. Lénine définit ainsi le rôle de l’Etat soviétique après la Révolution d’Octobre :

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  •   « L’IDEOLOGIE DOMINANTE D’UNE SOCIETE EST CELLE DE LA CLASSE DOMINANTE. (111)

     

    Disposant de tous les organes de l’Etat, la classe dominante peut les utiliser à son gré pour développer son idéologie au sein du peuple. Les organes d’information jouent un rôle de propagande très important, l’art et la culture ont une fonction de classe décisive ; d’autres organes, comme la justice, exercent aussi une influence capitale.

    L’idéologie dominante d’une société capitaliste est l’idéologie bourgeoise. L’idéologie dominante d’une société socialiste est l’idéologie prolétarienne. En France d’aujourd’hui où domine la classe bourgeoise, on parle de justice bourgeoise, de grande presse bourgeoise, etc., qui sont avec les religions, des supports de l’idéologie bourgeoise dominante. Dans un pays socialiste il y a la justice populaire, la presse prolétarienne, etc., qui sont des supports de l’idéologie dominante du prolétariat. Art, littérature, et culture portent toujours le caractère d’une idéologie.

     

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  • « Sous la direction de la classe ouvrière et du Parti communiste, nos 600 millions d’hommes, étroitement unis, se consacrent à l’œuvre grandiose de l’édification socialiste. L’unification de notre pays, l’unité de notre peuple et l’union de toutes nos nationalités sont les garanties fondamentales de la victoire certaine de notre cause. Mais cela ne signifie pas qu’il n’existe plus aucune contradiction dans notre société. Il serait naïf de le croire ; ce serait se détourner de la réalité objective. Nous sommes en présence de deux types de contradictions sociales : les contradictions entre nous et nos ennemis et les contradictions au sein du peuple. Ils sont de caractère tout à fait différent

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  •   La classe ouvrière est composée d’hommes et de femmes dépourvus de tout moyen de production. Ils ne peuvent vivre qu’en vendant leur « force de travail » aux capitalistes.

    « Sous ce nom (force de travail) il faut entendre l’ensemble des facultés physiques et intellectuelles qui existent dans le corps d’un homme, dans sa personnalité vivante et qu’il doit mettre en mouvement pour produire des choses utiles.» (102)

    Les ouvriers agricoles font partie intégrante de la classe ouvrière. Ils ne sont propriétaires d’aucune terre et vendent leur « force de travail » à des propriétaires fonciers ou à des fermiers.

     

    L’ « aristocratie ouvrière » est une couche de la classe ouvrière. Par aristocratie ouvrière on entend la couche supérieure de la classe ouvrière, couche corrompue par de hauts salaires et ayant adopté un genre de vie et une conception du monde propre à la bourgeoisie. Ces « chefs ouvriers » jouent un rôle d’encadrement et de répression contre les ouvriers dans les usines et sur les chantiers. Pour situer cette couche il convient de distinguer la détermination de classe et la position de classe : l’aristocratie ouvrière appartient à la classe ouvrière en tant qu’elle doit vendre sa force de travail pour subsister et maintenir son niveau de vie, mais elle a une position de classe bourgeoise par son mode de vie et son idéologie.

     

     

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