• Quels sont les caractères qui distinguent le mode de production capitaliste des deux modes de production antérieurs, esclavagisme et féodalisme ?

    Le premier point, c’est que le capitalisme est un système en révolutionnarisation permanente. Sans cesse, il faut innover, appliquer la science à la production, ceci en raison de la concurrence entre capitalistes et de la poursuite du profit maximum. C’est une remise en cause permanente, rien n’est définitivement acquis et le résultat en est un développement considérable des richesses.

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  • Dans cette première étape, qui est celle de l’accession de la bourgeoisie au pouvoir politique, celle-ci joue un rôle révolutionnaire : elle guide et dirige l’ensemble du peuple vers la destruction de l’ancien régime. En effet, en face de la cible à abattre, le féodalisme, les intérêts de la bourgeoisie fusionnent avec les intérêts de l’immense majorité du peuple. Le mérite des premiers bourgeois est très grand : au lieu de dépenser leurs richesses en plaisirs, ou de les thésauriser, ils l’investissent, et par là, ils sapent la base du féodalisme, et préparent de nouveaux rapports sociaux.

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  • En ce qui concerne les classes intermédiaires, elles sont condamnées par l’histoire à disparaître : les membres de ces classes parviendront soit à s’élever et à accéder à la classe supérieure, la bourgeoisie, soit tomberont dans la classe inférieure, le prolétariat. Il en est ainsi, par exemple, des paysans et des artisans. Aujourd’hui, les classes moyennes ont de plus en plus de difficultés à s’intégrer dans la classe bourgeoise. Le capitalisme monopoliste d’Etat s’est substitué au capitalisme libéral et concurrentiel (46). Aussi la tendance à la prolétarisation est presque la seule, l’unique voie, l’unique destin réservé aux classes moyennes.

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    Ce qui permet de passer d’une société à l’autre, c’est la lutte des classes et les révolutions, qui sont autant de bonds qualitatifs. Ce processus est objectif, indépendant de la volonté humaine : vouloir l’empêcher, le freiner, désirer voir l’histoire régresser, cela est aussi vain que de vouloir l’accélérer, prendre ses désirs pour des réalités (volontarisme). Mais il n’y a aucun fatalisme : l’individu joue un rôle actif. Le communisme est une conséquence nécessaire, mais pas fatale, de l’histoire humaine. Qu’est-ce à dire ? Cela apparaît contradictoire, mais il n’en est rien. Comme point de comparaison, prenons un fleuve. Nous pouvons déduire qu’un fleuve va se grossir des eaux des différents affluents et qu’il tracera son lit jusqu’à la mer. Cela apparaît nécessairement ainsi : mais ce n’est pas fatal. Il n’est pas dit que le fleuve parviendra forcément jusqu’à la mer. Un événement naturel, ou dû à la main de l’homme, peut empêcher cela, en détournant le cours du fleuve. Il en est ainsi de toutes choses. Prenons un œuf : en étudiant les conditions d’évolution de cet œuf, nous savons que, si certaines conditions sont satisfaites, cet œuf deviendra une poule nécessairement, mais non fatalement ; il peut se produire de nombreux accidents, nous pouvons par exemple détruire ou manger cet œuf. Il en est de même à l’échelle de l’humanité : si l’on étudie les lois du développement de l’histoire humaine, il apparaît nécessairement que le résultat de cette histoire, c’est le communisme. Aucune volonté ne peut transgresser cette loi, aussi nécessaire que la loi de la pesanteur qui constate que les corps tombent, dans les conditions habituelles, selon la direction verticale. Mais il n’y a là aucun caractère fatal, obligatoire : la trajectoire de la marche de l’humanité peut être déviée. On peut, par exemple, imaginer un holocauste dû à un conflit atomique généralisé, qui raye l’espèce humaine du sein de l’univers, empêchant l’humanité de réaliser ce dont elle est grosse, ce qu’elle porte en soi.

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  • L’UNITE DES CONTRAIRES

     

    Toute chose renferme en elle-même son propre contraire. Dans chaque chose coexistent momentanément deux aspects, deux pôles, l’un dominant, l’autre dominé. L’aspect dominant se transforme en aspect dominé, et inversement. C’est ce qui constitue la vie et le développement de cette chose. Le tout, l’unité des deux aspects, forme une unité dialectique. Le plus devient moins et le moins devient plus. On peut trouver des exemples illustrant ce principe dialectique dans la nature, dans l’histoire et dans la pensée.

     

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