• LA DICTATURE DU PROLETARIAT (partie 28)

      La classe ouvrière est composée d’hommes et de femmes dépourvus de tout moyen de production. Ils ne peuvent vivre qu’en vendant leur « force de travail » aux capitalistes.

    « Sous ce nom (force de travail) il faut entendre l’ensemble des facultés physiques et intellectuelles qui existent dans le corps d’un homme, dans sa personnalité vivante et qu’il doit mettre en mouvement pour produire des choses utiles.» (102)

    Les ouvriers agricoles font partie intégrante de la classe ouvrière. Ils ne sont propriétaires d’aucune terre et vendent leur « force de travail » à des propriétaires fonciers ou à des fermiers.

     

    L’ « aristocratie ouvrière » est une couche de la classe ouvrière. Par aristocratie ouvrière on entend la couche supérieure de la classe ouvrière, couche corrompue par de hauts salaires et ayant adopté un genre de vie et une conception du monde propre à la bourgeoisie. Ces « chefs ouvriers » jouent un rôle d’encadrement et de répression contre les ouvriers dans les usines et sur les chantiers. Pour situer cette couche il convient de distinguer la détermination de classe et la position de classe : l’aristocratie ouvrière appartient à la classe ouvrière en tant qu’elle doit vendre sa force de travail pour subsister et maintenir son niveau de vie, mais elle a une position de classe bourgeoise par son mode de vie et son idéologie.

     

     

     

    LA DICTATURE DU PROLETARIAT (partie 28)

     

    DEUXIEME EXEMPLE : Les classes sociales en France à notre époque.

     

    En France actuelle le système social est un capitalisme qui est parvenu à un stade monopolistique d’Etat, le « capitalisme monopoliste d’Etat ». En France à notre époque – époque de la bourgeoisie – la contradiction fondamentale se manifeste dans l’opposition irréductible des intérêts de classe entre le prolétariat et la bourgeoisie (« prolétariat » et « bourgeoisie » sont entendus au sens déjà précisé) :

    « Notre époque – l’époque de la bourgeoisie – se distingue cependant par la simplification des antagonismes de classe. La société tout entière se divise de plus en plus en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées la bourgeoisie et le prolétariat. » (101)

    On distingue aujourd’hui : la classe ouvrière, la bourgeoisie capitaliste, les classes et couches moyennes.

     

    1)                 La classe ouvrière est composée d’hommes et de femmes dépourvus de tout moyen de production. Ils ne peuvent vivre qu’en vendant leur « force de travail » aux capitalistes.

    « Sous ce nom (force de travail) il faut entendre l’ensemble des facultés physiques et intellectuelles qui existent dans le corps d’un homme, dans sa personnalité vivante et qu’il doit mettre en mouvement pour produire des choses utiles.» (102)

    Les ouvriers agricoles font partie intégrante de la classe ouvrière. Ils ne sont propriétaires d’aucune terre et vendent leur « force de travail » à des propriétaires fonciers ou à des fermiers.

     

    L’ « aristocratie ouvrière » est une couche de la classe ouvrière. Par aristocratie ouvrière on entend la couche supérieure de la classe ouvrière, couche corrompue par de hauts salaires et ayant adopté un genre de vie et une conception du monde propre à la bourgeoisie. Ces « chefs ouvriers » jouent un rôle d’encadrement et de répression contre les ouvriers dans les usines et sur les chantiers. Pour situer cette couche il convient de distinguer la détermination de classe et la position de classe : l’aristocratie ouvrière appartient à la classe ouvrière en tant qu’elle doit vendre sa force de travail pour subsister et maintenir son niveau de vie, mais elle a une position de classe bourgeoise par son mode de vie et son idéologie.

     

    2)                 La bourgeoisie capitaliste est composée de propriétaires des moyens de production (Usines, machines, terres) qui achètent la « force de travail » des ouvriers pour en tirer le profit maximum.

    Le propriétaire capitaliste, à notre époque, existe sous diverses catégories : bancaire, industrielle, agricole, et se présente sous diverses formes : celle des monopoles capitalistes, celle des capitalistes indépendants ou privés (ou petits et moyens capitalistes relativement aux groupes capitalistes monopolistes). La propriété capitaliste se dissimule en général sous le couvert de sociétés de capitaux dites « anonymes ».

     

    3)                 Entre le prolétariat et la bourgeoisie capitaliste subsistent depuis l’ancienne société féodale, où se constituent au cours du processus de développement du capitalisme d’autres classes ou couches sociales.

    Ce sont les classes ou couches moyennes que certains de leurs caractères rapprochent de l’une ou de l’autre des deux classes fondamentales mais qui, vis-à-vis de l’une ou de l’autre ne jouent pas un « rôle similaire » et ne sont pas à la fois dans des « rapports identiques ». Ces classes, suivant la conjoncture concrète, ont une position de classe prolétarienne ou bourgeoise.

    Ces classes et couches moyennes sont :

    ·                    D’une part, certaines couches de travailleurs salariés comme les employés, les petits fonctionnaires et agents de services publics. Ils ne sont pas propriétaires de moyens de production, mais vendent leur force de travail. Ils ne produisent pas de marchandises mais leurs appointements sont de l’ordre des salaires des ouvriers.

    ·                    D’autre part, les petits et moyens paysans (ce sont des couches de la paysannerie issue du système féodal). Ils peuvent être propriétaires ou locataires des terres qu’ils exploitent pour produire des marchandises. Ils produisent ces marchandises par leur propre force de travail ou en achetant la force de travail d’ouvriers agricoles en plus de la leur propre.

     

    Les petits et moyens commerçants, qui ne vendent pas leur force de travail mais ne produisent pas de marchandises et ne sont pas propriétaires des moyens de production.

     

    Les artisans, qui produisent des marchandises mais ne vendent pas leur force de travail et peuvent être propriétaires de leurs propres moyens de production.

     

    Les professions libérales, qui ne sont pas propriétaires de moyens de production et ne vendent pas leur force de travail.

     

    Les intellectuels et étudiants ne constituent pas une classe sociale mais sont à rattacher selon leurs origines et leur devenir aux différentes classes et couches sociales.

     

     

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