• La haine de classe se révèle, avec de plus en plus d’évidence, chaque jour qui passe : la haine des riches à l’égard des pauvres transpire en particulier dans la sauvagerie avec laquelle le mouvement des gilets jaunes est réprimé (yeux crevés, mains arrachées, scènes de guerre civile, etc.), et aussi dans la façon d’appréhender les divers événements. Que ce soit le président de la république, les divers représentants de la classe bourgeoise, dont les journalistes dominants, l’accent est mis sur les dégâts matériels (voitures brûlées, magasins endommagés, pertes de chiffre d’affaires pour les entreprises, etc.) et un silence assourdissant est mis sur les blessures graves causées aux êtres humains. Cela manifeste bien que le monde là, celui de l’argent à tout prix, doit être renversé par la révolution prolétarienne à venir !

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    Lors de la Révolution de 1789-1794, l’ancienne classe des privilégiés, les aristocrates et le clergé, dont Louis XVI, est, par sa situation, restée sourde et aveugle, aux demandes exprimées par le Tiers-état, notamment dans les cahiers de doléances. C’est là un point commun avec la situation d’aujourd’hui, de 2017 à 2022 : l’ancienne classe dominante, la bourgeoisie, dont les très riches, représentée par Emmanuel Macron, reste sourde et aveugle aux demandes exprimées par le Peuple (« classe moyenne » et prolétariat), notamment dans les cahiers de doléances : exigences d’amélioration du pouvoir d’achat (manger, s’habiller, se loger, travailler, etc.), exigences de justices fiscales, démocratie populaire dans les cités et les entreprises, etc. Il en résulte, immanquablement, que, dans les prochains mois, le mouvement révolutionnaire ne peut que s’approfondir. Le grand débat, lui-même, par les déceptions qui en résultent, a comme conséquence de faire plonger de nouvelles couches sociales (jeunes, cités, etc.) dans le mouvement général.

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  • Et voilà la mise en route des classes laborieuses, des « chiffons rouges ». Le mouvement actuel peut ressembler à la révolution de 1905 en Russie (avec toutes les provocations, notamment policières, de la classe dirigeante, toujours prête à créer le « chaos », la « chienlie », pour ensuite récolter les fruits et instaurer une dictature ouverte fasciste). Suit donc les révolutions de 1917, dont la révolution prolétarienne, qui donne tout le pouvoir au Peuple. Entre les deux dates, il est nécessaire de créer un Parti Communiste de France, avant-garde capable de diriger le peuple vers son objectif historique : Ce Parti Communiste de France peut résulter de l’initiative des meilleurs éléments des « chiffons rouges », qui ont la volonté de pérenniser à la fois :

    • la solidarité au sein de cellules communistes ;
    • la lutte contre l’Etat bourgeois, afin de préparer les meilleures conditions du renversement définitif de l »’Etat bourgeois, afin de construire le socialisme.

    Ce serait là un résultat du meilleur effet, et non négligeable, du mouvement qui a commencé le 17 novembre 2018.

     

     

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  • Voilà donc deux expériences cruciales pour l’avenir, que font les gilets jaunes :

    • celle de la solidarité recréée, qui peut aller jusqu’à la réelle fraternité et le partage : faire tomber les murs et construire des ponts, dialogues, être ensemble, échanger sur des valeurs communes, etc.
    • celle de la violence réactionnaire de l’Etat bourgeois (police/justice) Etat qui défend uniquement les intérêt      des plus riches, violence à laquelle il faut opposer la violence révolutionnaire.

     

     

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  • Les journalistes du haut du panier, bénéficiaires de hauts revenus et d’ "avantages" notamment fiscaux, ne comprennent pas cela, et sont donc bien incapables, aujourd’hui, de rejoindre ce mouvement. Comme les élus, les journalistes raisonnent en nantis, en riches, et en fonction d’un passé révolu : ils n’ont aucun ressenti, ni aucune compassion, à l’égard du Peuple, et des plus pauvres. Par exemple, ils présentent la police comme des « citoyens comme les autres »etc. alors que la police constitue les chiens de garde du capitalisme.

     

     

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