• Des « élus », qui parfois, se disent ou se veulent révolutionnaires, comme ceux de la « France Insoumise » aujourd’hui, mais qui demeurent dans la logique du système capitaliste. Ce sont sans doute ces « élus »-là qu’il faudra, très vite, de suite, en fonction de la marche du mouvement révolutionnaire, mettre de côté, afin que la révolution prolétarienne puisse aller le plus loin possible (jusqu’au bout) de sa logique.

     

     

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  • LA « REVOLUTION », ŒUVRE DE MACRON ? (PARTIE 5)

     

    CHAPITRE UN : LE PEUPLE EST TOUT.

    Si le Peuple est TOUT, cela signifie, inversement, que la classe bourgeoise n’est RIEN. Après avoir mis à bas le système féodal, et construit jusqu’à son terme le système capitaliste, la bourgeoisie a rempli son rôle historique, et elle peut donc disparaître de la scène de l’Histoire, en s’intégrant au sein du Peuple, tout comme la noblesse s’est intégrée petit à petit au sein, soit du Peuple, soit de la classe bourgeoise.

    Indéniablement, du point de vue économique (infrastructure), le peuple est TOUT, et il faut que l’ensemble du Peuple prenne conscience de cela. Car c’est le Peuple, et lui seul, qui fabrique toutes les richesses.

    Aujourd’hui, le Peuple reste encadré par une classe bourgeoise qui a organisé l’économie à son avantage, et qui s’accapare l’essentiel des richesses, au nom du droit bourgeois de la propriété. Le système capitaliste prend presque TOUT au peuple, ce presque TOUT étant accaparé par la classe bourgeoise, qui ne laisse au Peuple que les miettes – miettes importantes lors des périodes d’expansion (« Trente Glorieuses », 1945-1975), grâce à l’exploitation impérialiste à outrance des pays en voie de développement, ou lorsque le Peuple réussit à grappiller des avantages par ses luttes, -- ou miettes moins importantes lors des périodes de crises (« Quarante-quatre Piteuses », 1975-2019), ou par la montée en puissance et la résistance à l’exploitation des pays émergents, et lutte pour leur indépendance des pays en voie de développement, ou parce que le mouvement social est en retrait quant aux luttes sociales.

    La bourgeoisie, et en particulier les hyper riches, sont devenus aujourd’hui une classe parasite, qui accumule l’essentiel des richesses créées par le Peuple.

    La société se scinde donc en une caste de personnes de plus en plus riches, complètement déconnectée de la réalité sociale, cosmopolite, d’un côté, et une masse immense de personnes qui compte un contingent de plus en plus important de personnes de plus en plus pauvres, de l’autre côté.

    Dans tout son comportement, la bourgeoisie est inhumaine, individualiste, anarchique et méprisante à l’égard du Peuple. Mais bien évidemment, elle est fortement organisée, solidaire et structurée, en tant que classe, pour défendre ses propres intérêts.

    Mais ce qu’elle ne cache pas, car cela est devenu évident, criant même : la bourgeoisie, inhumaine et méprisante, refuse de se mélanger avec le Peuple, dans toutes les structures sociales (logements, quartiers, écoles, etc.). Son seul objectif, c’est de gagner de l’argent, et la poursuite de cette seule valeur conduit à une véritable chasse aux pauvres et aux démunis, tant en France métropolitaine, que dans les colonies outre-mer, et les divers pays où elle intervient.

    La bourgeoisie est devenue incapable d’assurer l’ordre (ordre social, travail pour tous, sécurité, éducation pour tous, logement décent pour tous, etc.). Dans le cadre d’un capitalisme décadent, qui n’est plus en phase avec l’infrastructure, la bourgeoisie ne parvient plus à assurer le bon fonctionnement de toute la société, et cela se voit et se ressent de plus en plus : il est donc plus que temps pour elle de disparaître en tant que classe sociale, afin de laisser tous les leviers de commande au Peuple seul.

    Les gilets jaunes, ce sont les classes moyennes, qui ont peur d'être paupérisées (déclassées et appauvries, c'est-à-dire mises au niveau des gens des cités), et qui ont affaire à la violence policière sans retenue d'un pouvoir aux abois. Mais il ne faut pas oublier les classes laborieuse, dans les quartiers populaires, qui, pour le moment , sont pacifiques, et ne bougent pas encore, mais qui connaissent depuis des décennies, cette violence policière, et l'application de près de quinze "lois sécuritaires" mises en place par les gouvernement successifs de Chirac à Macron. Il est bon, même si c'est à coup de grenades lacrymogène, de grenades offensives, de canon à eau, et de tonfa, que les classes moyennes se réveillent! C'est la démocratie, qu'il faut réinstaurer! Avec la justice sociale et fiscale!

     

     

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  • Voici une revendication qui devrait convenir à 99 % des français, car elle va dans le sens de la restauration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs et retraités : le maintien du revenu net, les impôts déduits à la source étant pris en charge par les entreprises et l’Etat. Cela rétablit aussi la justice sociale par rapport au 1% des plus riches, qui, en quelques semaines, ont vu la suppression de l’ISF. Et un retour forfaitaire, pour ceux qui ne payent pas d’impôts ! Mesure de justice fiscale, simple à comprendre, universelle (égalité de tous devant l’impôt) et qui traduit l’idée essentielle suivante : tous les français, et non seulement une classe de privilégiés, sont actionnaires de la France ! Donc :

    « Maintien du revenu de tous les français ! Prise en charge du prélèvement de l’impôt à la source par les entreprises et par l’Etat ! » Prélèvement à la source : Maintien du revenu total. Prise en charge du prélèvement par les entreprises et l’Etat. Compensation pour ceux qui sont exonérés d’impôts sur le revenu

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  • Il faut venir voir la pauvreté dans les quartiers, pour voir, comment, à force de privations, depuis quarante ans, le pouvoir transforme les citoyens pauvres, majoritaires dans le pays, en "enragés".

    --. Illusion quant au légalisme bourgeois : Certains protagonistes lancent l’idée d’un R.I.C (référendum d’initiative citoyenne), comme si la bourgeoisie allait facilement accepter de partager le pouvoir avec le peuple. Comme l’a dit, il y a longtemps, Coluche : si les élections devaient changer quelque chose, elle auraient été supprimées. De même, il est absurde de faire croire que le Peuple va décider de son avenir, par référendum, sans que le Peuple ne dispose d’abord de tous les pouvoirs, après avoir mis sur la touche la bourgeoisie (dictature du prolétariat).

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  • On peut pointer les qualités et les défauts du mouvement actuel des gilets jaunes :

    -- Les qualités : Une forte détermination (violence révolutionnaire), une mobilisation sur le temps, et le refus, globalement de la division.

    -- Les défauts : Un manque d’esprit de groupe, peu d’organisation, une faible solidarité avec les gilets jaunes blessés ou emprisonnés. Peu de solidarité avec les classes laborieuses (chômeurs, jeunes des cités, immigrés,…) ; parfois même hostilité exprimée à l’égard du prolétariat, et notamment les jeunes des cités (avec le refrain : »Nous, la « classe moyenne », on finance par les impôts les charges relatives au chômage ! ») ; à la marge : racisme et antisémitisme, chauvinisme ; pas de programme de gouvernement et de changement de la société, concurrence et compétition entre gilets jaunes, illusions sur le référendum d’initiative citoyenne (R.I.C.) ; illusions à propos des résultats attendus des élections en régime bourgeois, tant que celui-ci n’est pas détruit ; également, du côté de ceux qui, dans cette couche sociale, ne sont pas encore atteints par l’appauvrissement et la paupérisation, une incompréhension, et même une hostilité à l’égard du mouvement.

     

     

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