• Les causes sont

     

    Du point de vue des causes subjectives, on peut en pointer au moins trois :

     

    • Un parti pseudo-communiste (le Parti « communiste » français), qui, à partir de 1953, n’a jamais rien fait pour placer le Peuple en situation d’accéder à tous les pouvoirs, de 1954 à nos jours. Chaque fois qu’un mouvement social a pris de l’importance, le P »C »F et la CGT étaient là pour aider à éteindre l’incendie (1968, etc.). Il faut bien étudier le passé, pour éviter la répétition de celui-ci, et préparer l’avenir. Le passé du P »C »F doit être connu, pour ne pas le reproduire. Pourquoi la classe ouvrière se détourne-t-elle de ce parti, et rejoint même parfois le fascisme (comme c’est le cas dans le Nord-Pas-de-Calais) ? C’est un petit-fils d’un mineur communiste, militant exemplaire qui a combattu contre le fascisme, qui est devenu maire de Hénin-Beaumont, et bras droit de Marine Le Pen, et un cadre important de l’ancien P »C »F du Pas-de-Calais, qui est devenu un député du Front National, aujourd’hui Rassemblement National ! Que de reniements, et ce ne sont pas les seuls !

     

    Il convient également de bien étudier l’histoire de l’URSS, devenue la Russie des oligarques, après le coup d’Etat de Khrouchtchev, à la mort de Staline, ainsi que l’histoire de la Chine populaire, devenue une superpuissance fasciste, à la mort de Mao Tsé-toung en 1976 et le coup d’Etat de Deng Xiaoping.

     

    • Des syndicats ouvriers et des travailleurs, largement intégrés dans le système bourgeois, acquis depuis toujours, majoritairement, aux théories de l’anarcho-syndicalisme, et qui refusent obstinément de poser les vraies questions politiques et économiques du prolétariat et des travailleurs, qui valent seules une lutte de classe intransigeante : la question du pouvoir dans l’entreprise. Les diverses affaires de corruption qui émaillent les actualités nationales, quant aux mœurs dépravées réelles des dirigeants de ces divers syndicats dits représentatifs, confirment ce diagnostic, s’il en était besoin. Les exemples ne manquent pas : depuis la trahison de la « tsarine » de la CFDT, jusqu’aux divers scandales de vols financiers, ou de fichiers mafieux, à la CGT ou à FO , les subventions versées aux responsables syndicaux par les organisations patronales (UIMM, MEDEF, etc. )… etc.

    • Des « élus », qui parfois, se disent ou se veulent révolutionnaires, comme ceux de la « France Insoumise » aujourd’hui, mais qui demeurent dans la logique du système capitaliste. Ce sont sans doute ces « élus »-là qu’il faudra, très vite, de suite, en fonction de la marche du mouvement révolutionnaire, mettre de côté, afin que la révolution prolétarienne puisse aller le plus loin possible (jusqu’au bout) de sa logique.

     

     

     

     

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  • Si le Peuple est TOUT, cela signifie, inversement, que la classe bourgeoise n’est RIEN. Après avoir mis à bas le système féodal, et construit jusqu’à son terme le système capitaliste, la bourgeoisie a rempli son rôle historique, et elle peut donc disparaître de la scène de l’Histoire, en s’intégrant au sein du Peuple, tout comme la noblesse s’est intégrée petit à petit au sein, soit du Peuple, soit de la classe bourgeoise.   

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  • La classe dirigeante, (les très riches) est sourde et aveugle. Elle n'a pas de cœur, elle ne comprend rien et elle ne voit rien venir. La classe moyenne (les gilets jaunes) est en cours d'appauvrissement et de paupérisation: elle se révolte, se rebiffe, et a encore l'illusion de pouvoir faire faire machine arrière à l'histoire, en retrouvant le système de vie aisé d'avant, celle du XX° siècle. Quitte à se tourner vers des solutions extrêmes, comme Marine Le Pen. Dans les faits, cette classe moyenne vit déjà comme les gens de la cité (difficile de boucler la fin du mois, découverts bancaires, etc.).Mais dans sa tête, elle conserve des illusions petites bourgeoises de retour possible à un ordre ancien plus opulent (quand la société pouvait encore partager les miettes du gâteau). Mais demain, qu'elle le veuille ou non, elle sera obligée d'adopter aussi la façon de penser comme les gens de la cité. Et alors ce sera le grand chamboulement. L'union de tous les pauvres (anciens de la classe moyenne et gens des cités) contre les très riches.

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  • Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

     

    Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

     

    Que demande-t-il ? TOUT ( Partie 2)

     

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  • Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Si le Peuple est effectivement, et d’ores et déjà TOUT, c’est-à-dire que , notamment, c’est lui le créateur de toutes les richesses, cela n’est pas manifeste, du point de vue politique et économique, car la bourgeoisie s’accapare indûment presque la totalité des richesses, ne laissant au Peuple que les miettes. Pour se réaliser effectivement, le Peuple doit faire la révolution prolétarienne, afin d’harmoniser le socle de l’infrastructure, avec la superstructure, autrement dit, remplacer l’Etat bourgeois par un Etat socialiste.   

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