• Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN. Que demande-t-il ? TOUT (Partie 4)

    Si le Peuple est TOUT, cela signifie, inversement, que la classe bourgeoise n’est RIEN. Après avoir mis à bas le système féodal, et construit jusqu’à son terme le système capitaliste, la bourgeoisie a rempli son rôle historique, et elle peut donc disparaître de la scène de l’Histoire, en s’intégrant au sein du Peuple, tout comme la noblesse s’est intégrée petit à petit au sein, soit du Peuple, soit de la classe bourgeoise.   

     



     

    Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

     

    Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

     

    Que demande-t-il ? TOUT (Partie 4)

     



     

    CHAPITRE UN : LE PEUPLE EST TOUT.

     

    Si le Peuple est TOUT, cela signifie, inversement, que la classe bourgeoise n’est RIEN. Après avoir mis à bas le système féodal, et construit jusqu’à son terme le système capitaliste, la bourgeoisie a rempli son rôle historique, et elle peut donc disparaître de la scène de l’Histoire, en s’intégrant au sein du Peuple, tout comme la noblesse s’est intégrée petit à petit au sein, soit du Peuple, soit de la classe bourgeoise.

     

    Indéniablement, du point de vue économique (infrastructure), le peuple est TOUT, et il faut que l’ensemble du Peuple prenne conscience de cela. Car c’est le Peuple, et lui seul, qui fabrique toutes les richesses.

     

    Aujourd’hui, le Peuple reste encadré par une classe bourgeoise qui a organisé l’économie à son avantage, et qui s’accapare l’essentiel des richesses, au nom du droit bourgeois de la propriété. Le système capitaliste prend presque TOUT au peuple, ce presque TOUT étant accaparé par la classe bourgeoise, qui ne laisse au Peuple que les miettes – miettes importantes lors des périodes d’expansion (« Trente Glorieuses », 1945-1975), grâce à l’exploitation impérialiste à outrance des pays en voie de développement, ou lorsque le Peuple réussit à grappiller des avantages par ses luttes, -- ou miettes moins importantes lors des périodes de crises (« Quarante-quatre Piteuses », 1975-2019), ou par la montée en puissance et la résistance à l’exploitation des pays émergents, et lutte pour leur indépendance des pays en voie de développement, ou parce que le mouvement social est en retrait quant aux luttes sociales.

     

    La bourgeoisie, et en particulier les hyper riches, sont devenus aujourd’hui une classe parasite, qui accumule l’essentiel des richesses créées par le Peuple.

     

    La société se scinde donc en une caste de personnes de plus en plus riches, complètement déconnectée de la réalité sociale, cosmopolite, d’un côté, et une masse immense de personnes qui compte un contingent de plus en plus important de personnes de plus en plus pauvres, de l’autre côté.

     

    Dans tout son comportement, la bourgeoisie est inhumaine, individualiste, anarchique et méprisante à l’égard du Peuple. Mais bien évidemment, elle est fortement organisée, solidaire et structurée, en tant que classe, pour défendre ses propres intérêts.

     

    Mais ce qu’elle ne cache pas, car cela est devenu évident, criant même : la bourgeoisie, inhumaine et méprisante, refuse de se mélanger avec le Peuple, dans toutes les structures sociales (logements, quartiers, écoles, etc.). Son seul objectif, c’est de gagner de l’argent, et la poursuite de cette seule valeur conduit à une véritable chasse aux pauvres et aux démunis, tant en France métropolitaine, que dans les colonies outre-mer, et les divers pays où elle intervient.

     

    La bourgeoisie est devenue incapable d’assurer l’ordre (ordre social, travail pour tous, sécurité, éducation pour tous, logement décent pour tous, etc.). Dans le cadre d’un capitalisme décadent, qui n’est plus en phase avec l’infrastructure, la bourgeoisie ne parvient plus à assurer le bon fonctionnement de toute la société, et cela se voit et se ressent de plus en plus : il est donc plus que temps pour elle de disparaître en tant que classe sociale, afin de laisser tous les leviers de commande au Peuple seul.

     

    Les gilets jaunes, ce sont les classes moyennes, qui ont peur d'être paupérisées (déclassées et appauvries, c'est-à-dire mises au niveau des gens des cités), et qui ont affaire à la violence policière sans retenue d'un pouvoir aux abois. Mais il ne faut pas oublier les classes laborieuse, dans les quartiers populaires, qui, pour le moment, sont pacifiques, et ne bougent pas encore, mais qui connaissent depuis des décennies, cette violence policière, et l'application de près de quinze "lois sécuritaires" mises en place par les gouvernement successifs de Chirac à Macron. Il est bon, même si c'est à coup de grenades lacrymogène, de grenades offensives, de canon à eau, et de tonfa, que les classes moyennes se réveillent! C'est la démocratie, qu'il faut réinstaurer! Avec la justice sociale et fiscale!

     

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