• Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN. Que demande-t-il ? TOUT ( Partie 2)

    Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

     

    Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

     

    Que demande-t-il ? TOUT ( Partie 2)

     

     

     

     

    Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

     

    Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

     

    Que demande-t-il ? TOUT ( Partie 2)

     

     

     

    A moyen terme, il y a le choix entre :

     

    -- défendre le système ancien, et rejoindre si besoin, le fascisme : certaines demandes et doléances des gilets jaunes sont tout à fait acceptables par le système bourgeois, et le patronat (MEDEF)

     

    -- rejoindre le nouveau système socialiste.

     

    Cela signifie bien que le rapport contradictoire entre les deux parties du Peuple, couche petite-bourgeoise et prolétariat, n’est pas encore réglé : en effet, entre une partie de la couche supérieure du Peuple, et le prolétariat, il y a une contradiction antagonique, qui oppose les amis et les ennemis. En tout cas, la contradiction est antagonique entre l’idéologie socialiste et prolétarienne, et l’idéologie du petit propriétaire. Pour régler cette contradiction, deux conditions sont nécessaires :

     

    -- Mise en route, et entrée fracassante, dans le mouvement, de la classe laborieuse, avec ses exigences propres : démocratie populaire, tant dans les cités que dans les entreprises, réappropriation des moyens de production par le Peuple, etc.

     

    -- Création d’un Parti Communiste, et acceptation d’une direction sérieuse, implacable, de celui-ci sur l’ensemble du peuple.

     

    Quels que soient les chemins pris par le mouvement, par exemple, un détour par la case « fascisme », en raison de l’idéologie petite-bourgeoise d’une frange importante de la couche petite-bourgeoise, la révolution qui a démarré le 17 novembre 2018 ne s’arrêtera plus, et elle doit aller jusqu’au bout de sa logique : un nouveau régime socialiste, au cours du XXI° siècle.

     

    On peut pointer les qualités et les défauts du mouvement actuel des gilets jaunes :

     

    -- Les qualités : Une forte détermination (violence révolutionnaire), une mobilisation sur le temps, et le refus, globalement de la division.

     

    -- Les défauts : Un manque d’esprit de groupe, peu d’organisation, une faible solidarité avec les gilets jaunes blessés ou emprisonnés. Peu de solidarité avec les classes laborieuses (chômeurs, jeunes des cités, immigrés,…) ; parfois même hostilité exprimée à l’égard du prolétariat, et notamment les jeunes des cités (avec le refrain : »Nous, la « classe moyenne », on finance par les impôts les charges relatives au chômage ! ») ; à la marge : racisme et antisémitisme, chauvinisme ; pas de programme de gouvernement et de changement de la société, concurrence et compétition entre gilets jaunes, illusions sur le référendum d’initiative citoyenne (R.I.C.) ; illusions à propos des résultats attendus des élections en régime bourgeois, tant que celui-ci n’est pas détruit ; également, du côté de ceux qui, dans cette couche sociale, ne sont pas encore atteints par l’appauvrissement et la paupérisation, une incompréhension, et même une hostilité à l’égard du mouvement.

     

     

    Les trois questions à résoudre sont :

     

    Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

     

    Que représente le Peuple dans l’ordre politique et économique ? RIEN

     

    Que demande le Peuple ? TOUT.

     

    Le Peuple représente la très grande majorité de la population française, soit plus de 95 % du total. Son ennemi, les ci-devant bourgeois représentent une extrême minorité de la population. Cependant le système capitaliste est aux mains de cette bourgeoisie (l’Etat bourgeois et tous ses démembrements, dont la police et l’armée). Peu à peu, la bourgeoisie (notamment les hyper riches) est devenue étrangère au peuple : elle est en-dehors de la vie quotidienne, plus ou moins cosmopolite, disposant de tous les leviers politiques et économiques.

     

    L’étape historique actuelle vise à détruire l’Etat bourgeois, et à rendre au Peuple tous les pouvoirs, politiques, économiques et culturels. Pour ce faire, la révolution prolétarienne est nécessaire, pour rétablir l’harmonie entre l’infrastructure et la superstructure. Il est donc nécessaire de renverser la bourgeoisie, tout comme celle-ci avait, avec l’aide de tout le Tiers-état, renversé la féodalité en 1789. Une période de dictature sur la bourgeoisie est indispensable, afin d’obliger celle-ci à réintégrer le peuple : par exemple, en limitant les écarts de revenu de un à dix, en restaurant les diverses libertés (information, aux mains des oligarques, en réalité une dizaine de familles milliardaires) ainsi que l’égalité (logement, scolarité, revenu, etc.).

     

    Dans la première partie de ce mouvement révolutionnaire, ce sont les classes dites moyennes qui se sont mises en mouvement. Ce sont les couches de la petite-bourgeoisie (employés, artisans, petits commerçants, etc.), couches en voie de prolétarisation, et donc de déclassement, mais qui ont encore les moyens matériels et financiers (voiture, maison individuelle, etc.), mais qui vivent aussi dans un monde illusoire, celui de pouvoir aménager le capitalisme, de le rendre plus humain, de faire faire à la roue de l’histoire, une marche arrière.

     



     

     

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