• Une ligne politique est le reflet d’une certaine conception du monde. Toute lutte de lignes est le reflet de la lutte des classes. Ainsi la ligne révisionniste est la ligne bourgeoise infiltrée dans le mouvement ouvrier : les idées des révisionnistes sont les idées de la bourgeoisie infiltrée dans la classe ouvrière. Entre la ligne révisionniste et la ligne marxiste-léniniste, il y a les intérêts inconciliables de deux classes ennemies, la bourgeoisie et le prolétariat, il y a une lutte à mort ; il ne saurait y avoir coexistence pacifique. Le révisionnisme moderne est le dernier rempart de l’impérialisme agonisant : c’est dans le combat contre lui que s’édifie la ligne du Parti et que se pratique le marxisme-léninisme. Le révisionnisme est en effet par la ligne politique et l’idéologie qu’il développe, l’obstacle principal à la révolution dans notre pays : l’attitude adoptée à son égard est un critère qui permet de différencier le révolutionnaire authentique du révolutionnaire en paroles.

     

    L’autoritarisme et le fait d’exprimer les idées présentes dans les masses ne considèrent qu’un seul aspect de la ligne de masse. Il faut partir des masses pour retourner aux masses : systématiser les idées des masses est le rôle du Parti, porteur de l’idéologie révolutionnaire :

     

    « Le marxisme enseigne (…) que le parti politique de la classe ouvrière, c’est-à-dire le parti communiste est le seul capable de grouper, d’éduquer et d’organiser l’avant-garde du prolétariat et de toutes les masses laborieuses, qui est seul en mesure de s’opposer aux inévitables oscillations petites bourgeoises de ces masses, aux inévitables traditions et récidives de l’étroitesse, corporative ou des préjugés corporatifs dans le prolétariat, et de diriger toutes les activités unifiées de l’ensemble du prolétariat, c’est-à-dire le diriger politiquement et, par son intermédiaire, guider toutes les masses laborieuses. Autrement la dictature du prolétariat est impossible. » (241)

     

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  • Toutes les expériences de l’histoire sont là pour démontrer la nécessité absolue d’une transformation profonde sur le plan idéologique, d’une inévitable révolution idéologique permanente, si l’on désire aboutir de manière durable aux objectifs proposés par la révolution elle-même. De ce point de vue le phénomène de dégénérescence de la société soviétique par rapport aux idéaux bolcheviks, si magistralement proclamés par Lénine au moment même de la tourmente que fut la victorieuse Révolution d’Octobre 1917 constitue un exemple par la négative.

     

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  • « Les capitalistes ont toujours donné le nom de « liberté » à la liberté de s’engraisser pour les riches, à la liberté de mourir de faim pour les ouvriers…. L’égalité des citoyens, sans distinction de sexe, de religion, de race, de nationalité, que la démocratie bourgeoise a promise partout et toujours, mais n’a réalisée nulle part, et ne pouvait réaliser en raison de la domination du capitalisme, le pouvoir prolétarien ou dictature du prolétariat l’applique immédiatement, et entièrement, car seul le pouvoir des ouvriers, non intéressé à la propriété privée des moyens de production et à la lutte pour le partage ou un nouveau partage de ces moyens est en mesure de le faire. » (228)   

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  • La dictature du prolétariat implique la nécessité de réprimer par la force la résistance des exploiteurs ; c’est d’être disposé, apte, résolu à le faire. La bourgeoisie si républicaine et démocratique qu’elle soit, recourt à l’assassinat et à la terreur contre les communistes, et d’ailleurs contre toute action révolutionnaire du prolétariat. Mais la dictature ne signifie pas abolition de la démocratie pour la classe qui exerce cette dictature sur les autres classes, mais elle veut dire nécessairement abolition ou limitation de la démocratie pour la classe à l’égard de laquelle ou contre laquelle la dictature s’exerce. Aussi la définition de la dictature du prolétariat est-elle :

     

    « La dictature révolutionnaire du prolétariat est un pouvoir conquis et maintenu par la violence, que le prolétariat exerce sur la bourgeoisie, pouvoir qui n’est lié par aucune loi. » (223)

     

     

     

     

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  • La bourgeoisie capitaliste peut avoir recours à certains moments (luttes de classes très aiguës, crise politique et économique grave menaçant les profits de la bourgeoisie) à une domination de type fasciste. Le fascisme est une forme de la dictature de la bourgeoisie ; la démocratie bourgeoise est une deuxième forme de dictature bourgeoise. Ce qui différencie la première de la seconde, c’est d’une part, le recours permanent à la violence réactionnaire contre les classes exploitées, et d’autre part, l’accaparement du pouvoir par la fraction la plus réactionnaire de la bourgeoisie. La contradiction essentielle oppose la dictature bourgeoise et la dictature prolétarienne. Mais comme nous l’avons vu, en fait, les révisionnistes ont renoncé à la dictature du prolétariat, à la révolution prolétarienne et en définitive, à la lutte de classe. Ils ont renoncé à la lutte de classe la plus développée, celle qui se place résolument dans le domaine de la politique, et qui va à l’essentiel dans ce domaine ; c’est-à-dire l’organisation de l’Etat. Lorsque certains révisionnistes, trotskystes ou autres, parlent de « lutte des classes », ils entendent par là, qu’ils en soient conscients ou non, quelque chose de tronqué, de falsifié, quelque chose de parfaitement tolérable pour la bourgeoisie libérale.

     

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