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    « La dialectique matérialiste exclut-elle les causes externes ? Nullement. Elle considère que les causes externes constituent la condition du changement, que les causes internes en sont la base, et que les causes externes opèrent par l’intermédiaire des causes internes. L’œuf qui a reçu une quantité appropriée de chaleur se transforme en poussin, mais la chaleur ne peut transformer une pierre en poussin, car leurs bases sont différentes. » (206)

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  • « La nécessité d’inculquer systématiquement aux masses cette idée – et précisément celle-là – de la révolution violente est à la base de toute la doctrine de Marx et Engels. » (201)

    L’Etat, cet appareil bureaucratique, économique, policier, militaire, ne peut pas être transféré tel quel, sans changement d’une classe dominante à une autre classe dominante. Il est nécessaire de le briser pour en construire un autre, approprié à de nouvelles fonctions. Le prolétariat ne saurait prendre le pouvoir en détournant l’Etat bourgeois de son cours normal : il doit le casser pour se doter lui-même de l’outil politique dont il a besoin, adapté à ses propres besoins.

    « Qu’est-ce en effet que la révolution du point de vue marxiste ? C’est la démolition par la violence d’une superstructure politique surannée dont la non-correspondance aux nouveaux rapports de production a, à un certain moment, amené la faillite. » (202)

     

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    C’est précisément quand les Etats apparaissent affaiblis, déchirés par les contradictions internes, menacés, que l’appareil militaire et bureaucratique joue pleinement son rôle de défenses des intérêts de la classe dominante. Il supprime les périls que la montée des masses fait courir à la classe dominante. C’est précisément ce qui est arrivé en 1958, quand l’armée d’Algérie a rendu possible le retour au pouvoir de de Gaulle. Quand le parlementarisme a menacé ruine, quand l’absence de gouvernement stable a ouvert la voie à des solutions nouvelles, l’armée de la république est entrée en scène. L’Etat bourgeois est donc un chien de garde dont l’importance, les activités, le nombre de fonctionnaires changent au même rythme que les besoins des exploiteurs. Comme il est la violence organisée, fonctionnelle, solidifiée, il ne peut, en général, être renversé que par la violence des masses, par le peuple en armes. En tant qu’il subsiste, l’Etat bourgeois évolue, se transforme, prolifère au point de se changer en un corps monstrueux, et plus que jamais il faut opposer à cette violence institutionnalisée la violence révolutionnaire des masses.

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    LE REFORMISME, LE PARLEMENTARISME ET L’ELECTORALISME

     

    La condition d’une réelle alternative révolutionnaire consiste à placer sans sectarisme d’aucune sorte toutes les forces populaires sous une orientation révolutionnaire correcte. Cette orientation suppose en premier lieu de se débarrasser une fois pour toutes des illusions légalistes et réformistes selon lesquelles il est possible de vaincre les ennemis du peuple en respectant la légalité bourgeoise, en pensant qu’il est possible d’aller vers le socialisme en conservant le système actuel et en se soumettant à ses institutions et à ses lois réactionnaires. Cela exige de rejeter l’illusion que le pouvoir populaire – sans force armée – pourrait se développer comme un « germe » ou une « plante » au sein du pouvoir bourgeois et que celui-ci cèderait des positions et s’éteindrait progressivement sans être écrasé. L’idée de développer progressivement le « pouvoir populaire » n’est qu’une nouvelle version du réformisme.

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  • Dans le Parti « communiste » français apparaît clairement la nature bourgeoise, idéaliste en totalité du révisionnisme. Marchais prétendait :

    « Nous sommes partisans du socialisme ; lorsque la majorité du peuple l’aura décidée, il en sera ainsi. Or aujourd’hui la majorité du pays n’est pas partisan du socialisme. »

    Sous des airs faussement « démocratiques » c’est le point de vue de la bourgeoisie qui triomphe ; Marchais et l’ensemble des révisionnistes veulent gérer les affaires du capital. Car à coup sûr, avant la révolution prolétarienne, jamais la majorité du peuple ne sera partisane déclarée du socialisme et de la dictature du prolétariat. Les idées exprimées par les masses populaires ne sont-elles pas le reflet de l’idéologie dominante, de l’idéologie de la classe dominante ?

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