• « Il n’y a encore jamais eu une seule question de la lutte des classes que l’histoire ait résolue autrement que par la violence. »

     

    La violence, lorsqu’elle émane des travailleurs, des masses exploitées, et qu’elle est dirigée contre les exploiteurs, oui, nous sommes partisans. » Lénine

     

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  • Ensuite, que par son programme actuel, cette « gauche » ne remet nullement en cause le système capitaliste et le pouvoir de la bourgeoisie. La vérité, c’est que « gauche » et « droite » représentent la même société et la même classe. Gauche/Droite est une classification fondée sur une vision électoraliste substituant le parlementarisme à la lutte de classes. Les révolutionnaires ne raisonnent pas en fonction de la « droite » et de la « gauche », mais de la bourgeoisie et du prolétariat. La classification droite/gauche est le produit d’une longue tradition électoraliste, d’une conception parlementaire de la lutte. Si on raisonne de cette façon on se place sous la direction de la bourgeoisie. Si on raisonne en marxiste, en fonction de la lutte de classes, il est clair que « droite » et « gauche » représentent la bourgeoisie. Entretenir les illusions de la droite/gauche c’est entretenir les illusions électoralistes et placer les travailleurs sous la direction d’une équipe bourgeoise.

     

    Par cette classification, on fait disparaître la ligne de démarcation entre le mouvement révolutionnaire et ses ennemis, on présente comme des contradictions au sein du peuple des contradictions entre la révolution et la contre-révolution.

     

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  • La classe ouvrière ne lutte pas pour des négociations, ni ne quémande des négociations comme le font les dirigeants révisionnistes et réformistes. La classe ouvrière sait par son expérience que ses revendications économiques, sociales et politiques s’obtiennent dans le dur combat classe contre classe, classe ouvrière contre classe bourgeoise. C’est seulement, lorsque les forces en présence s’affrontent dans ce combat de classe (lorsque les usines sont occupées, que les comités de grève et les piquets de grève sont en place, que les moyens de production sont immobilisés, que l’action des masses est en plein essor) c’est seulement alors qu’il est possible suivant le développement des luttes, que des représentants de la classe ouvrière, élus et révocables, mandatés par la classe ouvrière négocient. C’est ce que le marxisme-léninisme appelle négocier avec un rapport de forces favorable aux intérêts immédiats de la classe ouvrière. La vie différente menée pendant la lutte, la grève, fait entrevoir ce que serait une vie en collectivité avec des décisions prises en commun. Elle nous fait aussi prendre conscience, ainsi qu’à la classe ouvrière, du rôle de l’ouvrier dans la société actuelle (où il est un outil de travail au même titre que la machine).

    Le réformisme, en particulier lorsqu’il se donne l’étiquette « marxiste », aiguise par sa démagogie les contradictions de classe, crée des illusions dans les masses, y compris lorsqu’il éveille les luttes, mais en même temps en les enfermant dans le légalisme et les institutions bourgeoises, il ne peut donner au peuple une orientation révolutionnaire et le désarme idéologiquement, politiquement et militairement.

     

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  • Cela signifie une indispensable et nécessaire autonomie à tous les niveaux, organisationnel, idéologique et politique, du mouvement ouvrier par rapport à la bourgeoisie ; c’est-à-dire que le prolétariat définit lui-même le cadre de sa lutte : est légal ce qui concourre à la réalisation des intérêts de classe du prolétariat. La légalité a un contenu de classe. Nier cela, c’est prôner la soumission du prolétariat à la légalité bourgeoise.

     

    Quelle est l’origine du réformisme et de l’anarcho-syndicalisme ?

     

    C’est une conséquence de l’idéologie bourgeoise et de son influence au sein du mouvement ouvrier. Le mouvement ouvrier évolue de deux façons différentes : l’évolution lente et les bonds rapides. Il en est ainsi dans la vie et le développement de toutes choses, de la nature, de la société et de la pensée. Réformisme et anarcho-syndicalisme ne peuvent considérer les deux aspects du mouvement ouvrier dans leur unité. Ils s’accrochent à un seul des aspects du mouvement ouvrier et érigent en théorie ce caractère unilatéral. Ils proclament que les traits de ce mouvement qui sont les particularités spécifiques de telle ou telle période, de telles ou telles conditions de l’activité de la classe ouvrière s’excluent mutuellement. Seuls les communistes, qui affirment l’ « unité des contraires » sont capables de voir le mouvement et considèrent les deux aspects de son évolution.

     

    Les révisionnistes nient les bonds rapides et l’antagonisme de principe entre le mouvement ouvrier et la société bourgeoise dans son ensemble, et la vieille société tout entière. Ils prennent les réformes pour la réalisation partielle du socialisme.

     

    Les anarcho-syndicalistes repoussent le « menu travail » et particulièrement l’utilisation de la tribune parlementaire. Leur attitude revient en fait à guetter les « grand jours » sans savoir rassembler les forces qui créent les grands événements.

     

    Réformisme et anarcho-syndicalisme freinent l’action la plus importante : le groupement des ouvriers en organisations puissantes, qui puissent bien fonctionner dans toutes les situations, et qui puissent concourir à la conquête du pouvoir, et soient pénétrées de l’esprit de classe, éduquées dans l’esprit de la vraie conception marxiste.

     

    Il convient de distinguer deux types de contradictions au sein du mouvement ouvrier. Pour comprendre cela il n’y a qu’à considérer le mouvement ouvrier comme un ensemble d’hommes vivants : il y a un développement inégal de la prise de conscience, ce sont là des contradictions non antagoniques. Certains viennent d’arriver au mouvement ouvrier, d’autres ont déjà une riche expérience de nombreuses années de lutte de classe, d’autres quittent le mouvement.

     

    Mais entre le révisionnisme, fraction de la bourgeoisie, et le mouvement ouvrier, il y a contradiction antagonique, qui se manifeste par une lutte à mort entre les deux.

     

    Le capitalisme sécrète de par son existence même, de nombreuses illusions dont sont victimes une partie des masses laborieuses : certaines d’entre elles, qui freinent les luttes des masses exploitées, sont le démocratisme, le légalisme, l’électoralisme, le parlementarisme et le réformisme.

     

    Sans doute les masses laborieuses et le mouvement ouvrier en général, commettent des erreurs et ont des insuffisances.

     

    Par exemple les masses populaires partagent des idées rétrogrades : le mari opprime sa femme, le jeune instruit est considéré « supérieur » au paysan. La cause fondamentale de ceci est le poids de l’idéologie réactionnaire. Mais la cause directe est la ligne révisionniste qui a renforcé vieilles idées et vieilles pratiques au lieu de les détruire. C’est cette ligne qu’il faut abattre avec l’appui des masses populaires, qui sont les plus audacieuses pour rompre avec les conceptions traditionnelles.

     

    Le but du prolétariat révolutionnaire est la révolution prolétarienne. Le révisionnisme est l’obstacle principal, le dernier rempart de la bourgeoisie au sein du mouvement ouvrier ; aussi le prolétariat révolutionnaire doit-il porter tous ses efforts pour le détruire. La lutte politique contre lui est inséparable de la lutte idéologique. Critiquer le révisionnisme, pratiquer le marxisme-léninisme, dans les conditions de la dictature du prolétariat et avant, ce n’est pas l’affaire du seul parti communiste ; c’est l’affaire des ouvriers et paysans et alliés de classe. Eux tous constituent la force principale du mouvement : « ce sont les masses qui créent l’histoire », ce sont elles qui ouvrent la voie du nouveau.

     

     

     

     

     

     

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  • L’Etat est lui-même un rapport, la condensation d’un rapport de classe. Cela signifie que les diverses fonctions économiques, politiques et idéologiques, remplies par les appareils d’Etat dans la reproduction des rapports sociaux ne sont pas des fonctions « neutres » et en soi, existant d’abord comme telles pour être simplement détournées par la suite par les classes dominantes ; ces fonctions dépendent du pouvoir d’Etat inscrit dans la structure même de ces appareils d’Etat, à savoir des classes et fractions de classes qui occupent le terrain de la domination politique. Cette domination politique elle-même est solidaire de l’existence et du fonctionnement des appareils d’Etat.

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