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Depuis 1945, rien n’a fondamentalement changé : après 70 ans, dont les « Trente Glorieuses » et les « Quarante Piteuses », la situation s’est même aggravée ! D’une situation économique anarchique (pas de collectivisation des moyens de production) et d’une répartition de plus en plus inégale des richesses produites, résultent de plus en plus de très riches, minoritaires et de très pauvres, majoritaires. En conséquence, que peut-on tirer comme enseignements du passé, en sachant quand même qu’aucune époque n’est semblable aux époques précédentes ? Les privilégiés ont toujours manié la carotte (répartir les richesses pendant les périodes fastes : alors « égalité des chances », « égalité des sexes », etc.), et le bâton (recours au régime autoritaire lorsque les profits ne peuvent plus être répartis : alors baisse du pouvoir d’achat de la masse des gens, misogynie, racisme etc.). Etant dans une période sombre, la société française entre dans ce nouveau cycle. Cependant, les anciennes solutions pourront-elles être adoptées ? La violence est utilisée sans vergogne : génocide au Rwanda, 200 000 morts en Irak, autant en Syrie, désorganisation en Libye, guerre au Mali pour préserver les intérêts des monopoles, meurtres barbares de Daesch, sans trop émouvoir la communauté internationale, ou l’ONU, etc. Un nouvel holocauste est-il possible en France (contre les personne d’origine arabe, les roms, les juifs,…) ? En tout cas, beaucoup ne pourront pas dire qu’ils ne savent pas, ceci grâce à Internet, les téléphones portables, la surveillance électronique, etc. Rappelons qu’il a fallu attendre les années 1970 pour démontrer la participation du régime de Vichy au génocide juif, élément cependant subodoré. Imaginons les victimes filmant elles-mêmes leur calvaire ! Donc il y a des points communs et de grandes différences néanmoins entre les années 1930, et l’époque actuelle !
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Après 70 années de règne de la bourgeoisie, dont trente années « glorieuses » et quarante année « piteuses », l’émergence du Front National permet, pour ainsi dire, de renouer avec la période de 1940-1945 : alors, la bourgeoisie était représentée aussi par deux partis politiques, l’un « républicain », dit « le glaive », le gaullisme, l’autre « fasciste », dit « le bouclier », le pétainisme. Alors que les représentant de cette génération ont mis (ou vont mettre) le pied dans le cercueil, il est étonnant que ces deux forces soient ressuscitées avec l’UMPS et le Front National.
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Presque tous les élus « socialistes » gagnants aux élections départementales le sont grâce au « front républicain », ou « front fort » comme le disait cyniquement François Mitterrand. Les duels classiques droite/gauche, ont été presque toujours perdus par les « socialistes ». Tant qu’à faire, la montée du Front National a au moins une utilité : elle permet de mettre l’accent sur un système à bout de souffle. En quelque sorte, l’extrême droite a la fonction d’une épine qui sert à retirer une seconde épine enfoncée dans la chair du peuple : le vieux système UMPS. Ensuite il faut jeter les deux épines dans la poubelle de l’histoire.
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C’est là une erreur qui conduit à maintenir la classe ouvrière à la traîne d’un parti bourgeois, jusqu’à la moelle de ses os. Sans aucun doute, l’objectif principal est d’abord de donner à la classe ouvrière son autonomie par rapport à la classe bourgeoise, et donc de lui donner un Parti et une direction communiste. Ensuite, seulement, il est possible, au niveau tactique, de passer des compromis avec certaines couches de la bourgeoisie, sur la voie qui mène à la révolution prolétarienne !
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Pierre Denis estimait qu’était révolue l’époque où le peuple était comme « un troupeau appelé à jour et heure fixes par ses gouvernants à voter sans abdication de tout pouvoir et de tout droit […]. « La souveraineté nationale étant dans le suffrage universel lui-même, [ce dernier] avait toujours le droit de se convoquer, c’est-à-dire que ce droit appartenait à tout groupe d’hommes qui avaient à consulter l’opinion sur une idée, sur un fait surtout, quand les événements sollicitaient et nécessitaient cette consultation. »
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