• Quel est l’avenir du monde : Socialisme ou barbarie ? Eusebio Ferrari ou Steeve Briois ? Jean Burger « Mario » ou Fabien Engelmann ? La classe ouvrière face aux élections bourgeoises. (Cinquièm

    Après 70 années de règne de la bourgeoisie, dont trente années « glorieuses » et quarante année « piteuses », l’émergence du Front National permet, pour ainsi dire, de renouer avec la période de 1940-1945 : alors, la bourgeoisie était représentée aussi par deux partis politiques, l’un « républicain », dit « le glaive », le gaullisme, l’autre « fasciste », dit « le bouclier », le pétainisme. Alors que les représentant de cette génération ont mis (ou vont mettre) le pied dans le cercueil, il est étonnant que ces deux forces soient ressuscitées avec l’UMPS et le Front National.

     

    Quel est l’avenir du monde : Socialisme ou barbarie ? Eusebio Ferrari ou Steeve Briois ? Jean Burger « Mario » ou Fabien Engelmann ? La classe ouvrière face aux élections bourgeoises. (Cinquième partie)

     

    Après 70 années de règne de la bourgeoisie, dont trente années « glorieuses » et quarante année « piteuses », l’émergence du Front National permet, pour ainsi dire, de renouer avec la période de 1940-1945 : alors, la bourgeoisie était représentée aussi par deux partis politiques, l’un « républicain », dit « le glaive », le gaullisme, l’autre « fasciste », dit « le bouclier », le pétainisme. Alors que les représentant de cette génération ont mis (ou vont mettre) le pied dans le cercueil, il est étonnant que ces deux forces soient ressuscitées avec l’UMPS et le Front National.

    Quel doit être l’attitude du parti communiste ? Sans aucun doute, le niveau de danger n’est pas le même entre les deux composantes, UMPS et FN. Le fascisme représente une fraction bourgeoise plus agressive. L’UMPS maintient encore l’illusion de la « démocratie » : mais il ne faut pas oublier que les éléments économiques ont bien avancés, et nous sommes à un stade de l’impérialisme français, où règne les monopoles. C’est dire que la tendance de la bourgeoisie est de plus en plus de s’asseoir sur les exigences démocratiques des masses : la meilleure illustration est le référendum européen de 2005. Lorsque le résultat d’une élection ne convient pas, il suffit de ne pas en tenir compte. Un autre exemple : le peu de considération dans lesquelles sont tenus les députés : par exemple, les « frondeurs » ont beau aboyer, ils sont tellement tenus en laisse qu’ils n’oseront jamais mordre.

    Par ailleurs, à moyen terme, le seul moyen de régler le chaos économique, capitaliste, le chômage, l’immigration, etc. c’est le socialisme.

    Cependant, pour la classe ouvrière, le seul moyen de s’émanciper, c’est d’acquérir l’autonomie et de se doter d’un parti communiste. Aujourd’hui, c’est une erreur de soi-disant s’allier avec l’UMPS contre le Front National. L’alliance n’est possible que sur un niveau tactique, avec une fraction de la bourgeoisie pour affaiblir l’autre fraction.

    Si la lutte de classe reprend son avancée ouverte, cependant le contexte a quelque peu évolué. L’impérialisme français a considérablement progressé, nous rapprochant encore plus vers une « sortie » du capitalisme, vers le socialisme, en réunissant toutes les conditions objectives. Pour bien saisir le nouveau cadre, prenions deux exemples.

    Premier exemple : Internet. Imaginons Philippe Pétain et Internet, ou bien Hitler et Internet. Que ce serait-il passé, si le monde entier avait pris connaissance, en temps réel, des diverses exactions fascistes ? Il n’y a qu’à observer les réactions du peuple américain face au meurtre d’une personne de couleur noire, par un policier raciste, lorsque la scène est filmée ! Il est certain, que, dans l’avenir, plus d’un policier fasciste va retenir son bras, dans la craint d’être filmé !

    Deuxième exemple : les leçons de l’Histoire. Il est certain que ceux qui choisissent aujourd’hui une option fasciste ne peuvent ignorer les leçons de l’Histoire. S’ils répètent une seconde fois, les mêmes prévarications, les « bonnes gens » n’auront pas l’excuse de dire « Nous ne savions pas ! ».

    Si le peuple français aspire à changer le vieux système, il est certain qu’aujourd’hui, dans la grande majorité, il ne choisit pas la solution fasciste : le taux d’abstention eaux diverses élections en est la preuve. La situation actuelle est la suivante : détruire l’ancien système, mais sans avoir encore conscience du nouveau système à mettre en place. Sans doute, le fascisme peut profiter d’une opportunité (guerre extérieure, comme en 1940, coup d’Etat, ou guerre civile), pour prendre le pouvoir. Même par l’entremise des élections, comme Hitler, en 1933. Mais alors il n’aura aucune légitimité, et surtout, il ne pourra proposer aucune solution crédible, à long terme. C’est pourquoi le fascisme peut dominer cinq années, cinquante années, ou plus, le capitalisme est condamné à terme : qu’est-ce un siècle, au regard de l’Histoire ? Ce qui devrait faire réfléchir tous les dictateurs en herbe, ce sont les exemples chiliens et argentins : souvent, encore vivants, ils se font rattraper par la justice, simplement bourgeoise de leur pays. Que ce serait-il passé, avec Pinochet, et Internet ? Les fascistes de Daesch, Etat Islamique, auront disparu depuis longtemps de la surface de la terre, que leurs pérégrinations, sur Internet, continueront de circuler, pour la plus grande éducation des générations futures ! Imaginons des salles de torture, filmées, et mises sur Internet ! Même les pires déchets humains, comme Kadhafi et Saddam Hussein ne pourront survivre longtemps à de telles images ! C’est peu de dire que la classe bourgeoise, grâce au progrès technologique, creuse sa propre tombe. Car si la tendance fasciste, mise en pleine lumière, est insupportable, il en est de même de la variante libérale. Comment supporter l’étalage de la vie quotidienne bourgeoise, non seulement sur Internet, mais encore sur les écrans de télévision, sans avoir une envie irrépressible de mettre à bas le vieux système ? Ainsi, les princesses de Monaco ont le beau rôle lorsqu’elles s’étalent dans des tabloïds complices et font rêver ? Mais que penser d’une publicité quotidienne, qui étale les bourrelés les plus nauséabonds, d’une vie quotidienne ? L’image immédiate ne permet pas toujours à l’idéologie dominante de construire autour d’elle une « histoire » capable d’embobiner le spectateur. L’image, parfois, parle d’elle-même !

     

     

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