• Si l’on applique les éléments de la science à la franc-maçonnerie, on doit s’interroger : « D’ou parlent les francs-maçons ? ». Sont-ce des membres de la classe moyenne, en cours de déclassement ?

    Les limites du REAA : il pose des questions : « D’où viens-je ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Où suis-je ? ». Mais il n’apporte pas de réponses. Il n’est pas possible d’apporter des réponses, car les réponses relèvent du réel, du vécu, et non du dire. Comme le dit Lao tseu : « Ce qui se dit, ce qui se nomme, n’est pas le Tao ».

    C’est pourquoi les réponses des francs-maçons, selon les périodes sont différentes. (1789-1794 ; 1871 ; 1940-1945).

    Une fois monté au sommet de la montagne, et descendu au fond du puits, il s’agit de retourner à la surface, sur le plan humain et terrestre pour participer à la vie de l’humanité. De ce point de vue, les francs-maçons ont toujours été au service des plus humbles, des « veuves et des orphelins », afin de promouvoir la plus grande liberté, la plus grande égalité et la plus grande fraternité. Même si leur origine est plutôt de faire partie de la classe privilégiée (aristocratie au XVIII° siècle, bourgeoisie aux XIX° et XX° siècles), les loges et les francs-maçons mûrs n’ont pas hésité à trahir leur classe d’origine, afin de rester fidèle à leur idéal maçonnique : révolutionnaires, de 1789 à 1794, communards en 1871, résistants en 1940-1945. Aujourd’hui, en France, le combat continue : « Socialisme ou barbarie » !

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  • Il y a deux façons de tailler sa pierre brute :

    • Faire disparaître, avec l’aide des frères et des sœurs, les imperfections et les aspérités ; c’est la travailler en profondeur ; l’illumination, c’est être libre de l’idée d’être quelqu’un.
    • Garnir la pierre brute d’artifices, d’ornements pour éblouir le monde d’une beauté artificielle ; c’est rester à la superficie.

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  • L’idéal maçonnique est donc à la fois « éternel », situé sur la verticale, et « temporel », situé sur l’axe des temps. L’idéal maçonnique est éternel au sens où il existe depuis l’origine, jusqu’à la fin des temps. Mais le critère de vérité, qui départage le franc-maçon mûr et le franc-maçon non mûr, c’est la pratique. Le monde de la pratique (la vérité du monde) s’oppose à la fois à l’illusion et au monde de l’erreur, tout comme en 1871, par exemple, s’opposaient les francs-maçons communards et les francs-maçons versaillais.

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  • L’initiation est le passage du plan humain au plan universel. L’initiation est le passage du monde visible au monde invisible. L’initiation est la porte qui mène du monde à la vérité du monde. L’initiation est un mensonge qui dit la vérité  (rôle de l’imaginaire). C’est une fiction théâtrale. Exemple des deux épines : l’une est enfoncée dans la peau (le monde) ; la seconde nous sert à extraire cette première épine (l’initiation). Ensuite, on jette les deux épines, devenues inutiles.

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    • Le Temple peut être « détruit ». de même, on peut être « chassé » des lieux saints. Ainsi, rien n’est définitivement acquis. Notre démarche, individuelle ou collective, n’est pas uniformément linéaire : elle connaît des avancées et aussi des retours en arrière. Cette marche est en spirale, avec des hauts et des bats, des périodes de conquêtes et des périodes de défaites, des retours en arrière et aussi cela peut aller jusqu’à l’abandon de la démarche.

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