• ROBES-PIERRE Blanche, ROBES-PIERRE Noire Ou de la conception maçonnique du pouvoir. (Partie 6)

    Robespierre est partisan du suffrage universel et de l’accès de tous aux fonctions électives.

    Le 25 janvier 1790 est débattu le point de la contribution d’un marc d’argent pour avoir le droit d’être élu à l’Assemblée nationale. Robespierre s’oppose à cette proposition de décret et demande que « tous les Français seront admissibles à tous les emplois publics sans autre distinction que celle des vertus et des talents. »

    Il se déclare favorable au suffrage universel, hostile au système censitaire, et rejette l’idée de contraindre les députés de devoir s’acquitter d’un marc d’argent pour avoir le droit de siéger à l’Assemblée nationale constituante.

    ROBES-PIERRE Blanche, ROBES-PIERRE Noire

    Ou de la conception maçonnique du pouvoir.

    (Partie 6)

     

    LUTTE CONTRE L’OPPRESSION POLITIQUE (LE ROI) :

    Robespierre est partisan du suffrage universel et de l’accès de tous aux fonctions électives.

    Le 25 janvier 1790 est débattu le point de la contribution d’un marc d’argent pour avoir le droit d’être élu à l’Assemblée nationale. Robespierre s’oppose à cette proposition de décret et demande que « tous les Français seront admissibles à tous les emplois publics sans autre distinction que celle des vertus et des talents. »

    Il se déclare favorable au suffrage universel, hostile au système censitaire, et rejette l’idée de contraindre les députés de devoir s’acquitter d’un marc d’argent pour avoir le droit de siéger à l’Assemblée nationale constituante.

    Le 22 février 1790, il s’écrit en pleine Constituante : « Qu’on cesse de calomnier le peuple, que les ennemis de la révolution ne viennent pas lui reprocher des barbaries ».

    Le 5 décembre 1790, il s’oppose à une proposition de l’Assemblée nationale constituante qui exclurait les citoyens dits passifs, c’est-à-dire désargentés, de la garde nationale. Il déclare : « Les gardes nationales ne peuvent être que la nation entière pour défendre, au besoin, ses droits ; il faut que tous les citoyens en âge de porter les armes y soient admis sans aucune distinction. […] Aussi, qui a fait notre glorieuse révolution ? Sont-ce les riches ? Sont-ce les hommes puissants ? Le peuple seul pouvait la désirer et la faire ; le peuple seul peut la soutenir pour la même raison…On veut diviser la nation en deux classes dont l’une ne semblerait armée que pour contenir l’autre, comme un ramas d’esclaves toujours prêts à se mutiner… ».

    La bourgeoisie, puissante, ambitieuse, est décidée à confisquer au peuple la révolution, alors que Robespierre poursuit son idée : son idéal d’une démocratie pure et dure.

    A la fin d 1791, la bourgeoisie, représentée par le parti girondin, est prête à déclarer la révolution achevée, alors que Robespierre ne cesse de clamer qu’elle n’est pas achevée.

    La Terreur : A situation exceptionnelle, réaction exceptionnelle, même dans l’illégalité. C’est ce qu’affirme Robespierre.

    Massacres du 2 septembre :

    « Si on vous demande pourquoi il ne les a point empêches, je vais vous le dire […]. Si vous avez pensé que le mouvement imprimé aux esprits par l’insurrection du mois d’août était entièrement expiré au commencement de septembre, vous vous êtes trompés. »

    Autrement dit, les massacres du 2 septembre ne sont que justice expéditive rendue par le peuple qui trouvait qu’on avait été trop indulgent envers les conspirateurs contre-révolutionnaires et qu’on n’avait condamné que trois ou quatre subalternes. A cela s’ajoute le manifeste de Brunswick, la perte de Longwy et de Verdun et la trahison évidente de La Fayette.

     

    La mort du Roi :

    « Louis ne peut être jugé ; il est déjà condamné ou la république n’est point absoute. Proposer de faire le procès à Louis XVI de quelque manière que ce puisse être, c’est rétrograder vers le despotisme royal et constitutionnel : c’est une idée contre-révolutionnaire, car c’est mettre la révolution elle-même en litige… Les peuples ne jugent pas comme les cours judiciaires ; ils ne rendent point de sentences, ils lancent la foudre ; ils ne condamnent pas les rois, ils les replongent dans le néant. »

    Peu lui importe la culpabilité de Louis XVI, il faut l’exécuter pour faire un exemple qui effrayera jusqu’aux cours étrangères et qui interdira tout retour à la monarchie.

     

    La Déclaration proposée par Robespierre :

    « Le droit de propriété est borné, comme tous les autres par l’obligation de respecter les droits d’autrui. Tout trafic qui viole ce principe est essentiellement illicite et immoral. La société est obligée de pourvoir à la subsistance de tous ses membres. Les secours indispensables à celui qui manque du nécessaire sont une dette de celui qui possède le superflu. La société doit favoriser de tout son pouvoir les progrès de la raison publique et mettre l’instruction à la portée de tous les citoyens. Le peuple est le souverain ; le gouvernement est son ouvrage et sa propriété ; les fonctionnaires publics sont ses commis. Tout loi qui viole les droits imprescriptibles de l’homme est essentiellement injuste et tyrannique, elle n’est point une loi. Toute institution qui ne suppose pas le peuple bon et le magistrat corruptible est vicieuse. Les hommes de tous les pays sont frères, et les différents peuples doivent s’entraider selon leur pouvoir, comme les citoyens du même Etat. Celui qui opprime une seule nation se déclare ennemi de toutes. Ceux qui font la guerre à un peuple pour arrêter les progrès de la liberté et anéantir les droits de l’homme, doivent être poursuivis par tous, non comme des ennemis ordinaires, mis comme des assassins et comme des brigands rebelles. Les rois, les aristocrates, les tyrans, quels qu’ils soient, sont des esclaves révoltés contre le souverain de la terre qui est le genre humain et contre le législateur de l’univers qui est la nature. »

     

    Lutte contre les Enragés :

    En juin 1793, Robespierre combat Jacques Rous, du club des Cordeliers, qui fait partie de ceux qu’on surnomme les Enragés, qui veulent mettre en place une république égalitaire. Sont concernés Hébert, Pache, maire de Paris, et Chaumette.

    Sur ce plan, Robespierre est inflexible. Le bourgeois qu’il est ne peut envisager une révolution n qui serait pratiquement communiste.

    Robespierre fera arrêter les membres influents des Cordeliers, soit tout l’état-major des Enragés, dont Hébert, qu’il accusera d’être du parti de l’étranger. Les meneurs seront guillotinés. La rupture est consommée entre ceux qui croyaient en une révolution sociale et Robespierre qui ne l’avait au fond jamais envisagée.

    Puis Robespierre élimine les Indulgents, dont Danton et Camille Desmoulins.

     

    Il faut contester une légende. Robespierre ne sera jamais le chef de la Terreur, mais il l’accompagnera sans état d’âme et sans protester, et même parfois en l’approuvant ouvertement.

     

    Robespierre est sans concession dans la lutte qu’il mène contre l’ancien régime. Il veut la mort du roi, même sans jugement.

    Robespierre : « Louis a été détrôné par ses crimes… la victoire et le peuple ont décidé que lui seul était rebelle, il est déjà jugé, il est condamné ou la République n’est point absoute. » « Louis a dénoncé le peuple comme rebelle …Je prononce à regret cette fatale vérité, mais Louis doit mourir parce qu’il faut que la patrie vive ! »

    Robespierre : « Le sentiment qui m’a porté à demander, mais en vain, à l’Assemblée constituante l’abolition de la peine de mort est le même qui me force aujourd’hui à demander qu’elle soit appliquée au tyran de ma patrie et à la royauté elle-même dans sa personne. J vote pour la mort. »

    Robespierre a lutté pour détruire l’Ancien régime tant pour éliminer le féodalisme, les privilèges de la noblesse, et substituer à cette société féodale une société bourgeoise, remplaçant la propriété féodale par la propriété capitaliste. Il a combattu cette ancienne société également sur le plan religieux, contre le deuxième état, le clergé, substituant à l’Eglise catholique le culte de l’Etre suprême.

     

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