• Les avantages, du point de vue du communisme, du macronisme :

    ·        Le président de la république, et le gouvernement, apparaît comme l’homme lige du capital financier ; c’est le cache-nez du capitalisme monopoliste d’Etat.

    ·        Le parlementarisme bourgeois a fait son temps : par sa composition, il ne représente que les fractions de la bourgeoisie ; par ses décisions, c’est la chambre d’enregistrement du gouvernement et donc du capital financier.

    Les limites des syndicats réactionnaires, des révisionnistes et de Jean-Luc Mélenchon :

    ·        Ils restent de chauds partisans de l’électoralisme : « Elections partout, démocratie nulle part », en régime bourgeois.

    ·        Ils n’adoptent pas une tactique et une stratégie en adéquation avec la période nouvelle. Mais ils se cantonnent à reproduire les habitudes de la période d’avant, du monde d’avant, quant il y avait un développement relativement pacifique du capitalisme français : culture de la légalité, de la réforme et de la négociation.

    ·        Leurs buts : moderniser le capitalisme, gommer ses aspérités les moins acceptables, être de fidèles valets de la classe bourgeoise au sein du peuple.

     

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Ce qui ressort d’une analyse politique de la situation concrète ce sont les éléments suivants :

    • En France, le régime politique est un capitalisme monopoliste d’Etat, à savoir une fusion des intérêts des grands monopoles et de l’appareil d’Etat. Il en résulte que la classe politique est forcément au service de cette classe sociale, à savoir le capital financier et la grande bourgeoisie, les « hyper-riches ».
    • Le système de la république parlementaire est devenu un paravent : même la fraction fasciste de la bourgeoisie peut utiliser les élections soit disant démocratiques pour se hisser au pouvoir et s’y maintenir.
    • Les grands monopoles luttent au niveau international (guerres injustes de rapines, etc.) et cela peut déboucher à tout moment sur l’éclatement d’une troisième guerre mondiale impérialiste, de partage du monde.
    • L’objectif d’un futur Parti communiste est de lutter vigoureusement pour l’autonomie prolétarienne, contre tous les opportunismes.
    • Le régime parlementaire et républicain bourgeois n’est pas le dernier mot de l’évolution de la démocratie, et il n’est pas interdit de penser que la vie, dans le cadre du développement de la révolution prolétarienne, fera surgir une forme nouvelle de démocratie populaire, comme cela a été le cas lors des trois révolutions en Russie, avec les soviets (1905, et mars et octobre 2017).

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
    1. « Les défenseurs des monopoles internationaux s’attachent à les présenter comme un instrument de paix, en prétendant que les ententes internationales des monopolistes peuvent par des moyens pacifiques, régler les contradictions qui surgissent entre les groupes et les pays impérialistes. Ces affirmations sont tout à fait contraires à la réalité. En effet, le partage économique du monde par les monopoles internationaux se fait en fonction de la puissance des parties engagées ; or la puissance des différents groupes monopolistes varie. Chacun d’eux poursuit une lutte incessante pour l’augmentation de sa part, pour l’élargissement de sa sphère d’exploitation monopoliste. Les changements dans le rapport des forces entraînent inévitablement l’accentuation de la lutte pour un nouveau partage des marchés, l’aggravation des contradictions entre les divers groupes et les Etats qui les soutiennent. Les ententes monopolistes se distinguent par leur fragilité et recèlent une source de conflits inéluctables ». (Page 261)
    2. « Les Etats impérialistes, en s’emparant des colonies et en les pillant, s’efforcent de surmonter leurs contradictions internes grandissantes. Les profits élevés extorqués aux colonies permettent à la bourgeoisie de corrompre certaines couches d’ouvriers qualifiés à l’aide desquels la bourgeoisie cherche à désorganiser le mouvement ouvrier. En même temps, l’exploitation des colonies conduit à l’accentuation des contradictions du système capitaliste dans son ensemble ». (Page 270)

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • La guerre est provoquée par le développement inégal des impérialismes, et la nécessité pour ceux-ci de procéder périodiquement à un repartage du monde, en fonction des rapports de forces. La seule façon d’éviter la guerre, ou d’en sortir par le haut, c’est la révolution prolétarienne et l’instauration du socialisme. C’est ce que nous enseigne l’histoire du XX° siècle. La première guerre mondiale a été provoquée par la rivalité entre les deux camps impérialistes : La France, l’Angleterre, les Etats-Unis,… d’une part, et l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Turquie,… d’autre part<. Seuls Lénine et le Parti Bolchevik se sont opposés à la guerre et il en est résulté la naissance de l’Union Soviétique socialiste.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Emmanuel Macron déclare vouloir faire la « Révolution », comme nombre de ses affidés, dont ceux qui ont trahi le parti pseudo socialiste. Or la révolution est un mouvement qui vient du bas, du peuple donc, et qui ne se décrète pas par en haut, par une élite bureaucratique. De même, en 1789, des aristocrates éclairés ont participé au mouvement révolutionnaire du tiers état, en ayant à l’esprit la transformation de l’ancien régime, de monarchie absolue en monarchie constitutionnelle. Ces premiers apprentis sorciers furent emportés les premiers par le mouvement authentiquement révolutionnaire, qui voulait, non pas aménager l’ancien régime, mais le détruire de fond en comble, pour le remplacer par une république bourgeoise. Par parallélisme des formes, il en va de même aujourd’hui : les macronistes lancent un mouvement qui les dépasse : les masses populaires ne veulent pas, ni réformer, ni moderniser, ni aménager, le système ancien, la république bourgeoise, mais le bouleverser de fond en comble (« renverser la boule »), c’est-à-dire le remplacer par un système nouveau, populaire, démocratique et socialiste. C’est pourquoi les macronistes, s’ils se mettent en travers du chemin, avec des mesures en faveurs des bourgeois privilégies, comme la « loi travail », vont être emportés par le mouvement comme des fétus de paille !

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire