• ( Partie 4) Moi, résidente en maison de retraite, anciennement femme de ménage, centenaire et en fin de vie, je témoigne des maltraitances dans les maisons de retraite, y compris dans les établiss

    Voilà déjà une première indication de l'état d'esprit à la fois des résidents et de leurs familles lorsqu'une personne dépendante est plongée brusquement dans le milieu d'une maison de retraite. Celle-ci passe d'un milieu qui lui est connu et familier, où parfois elle vit seule, dans une grande solitude, mais avec des habitudes bien ancrée, et elle atterrit brusquement dans une collectivité, au milieu d'inconnus, avec d'autres habitudes, et souvent une grande promiscuité, en tout cas la suppression de toute intimité, tant en ce qui concerne sa toilette, ses repas, et toutes ses heures passées dans le réfectoire. Ce qui ne veut sûrement pas dire qu'il y a le retour d'une richesse des relations sociales et humaines. Et pour la famille, elle qui ne pouvait plus s'occuper d'un père ou d'une mère , d'un grand-père ou d'une grand-mère, devenus impotents, c'est une source d'un sentiment de culpabilité, qui interdit presque tout sentiment de révolte face à des conditions parfois inacceptables. De cette rupture, de ce passage d'un foyer familier à une résidence où tout est nouveau et étranger, sans préparation aucune, résulte un sentiment d'abandon et de culpabilité qui fragilise et conduit souvent à détériorer une situation déjà fragile. Combien de fois n'a-t-on pas entendu parler d'une personne âgée, ainsi transplantée, dont l'état physique et mentale dégénère, passant à une vie végétative, puis à la mort en quelques mois. On dit parfois que telle personne, pourtant coquette en entrant, ne met plus ses bijoux, ne se farde plus, ne mange plus, ou bien « se laisse aller », « se laisse mourir ».

     

    ( Partie 4) Moi, résidente en maison de retraite, anciennement femme de ménage, centenaire et en fin de vie, je témoigne des maltraitances dans les maisons de retraite, y compris dans les établissements gérés sous statut associatif !

    Pour être précis, les relations entre résidents et personnel divers , sont plutôt bonnes. Le personnel, dans la mesure des moyens qu'on lui donne, est plutôt dévoué. Seule une minorité de personnes sont malhonnêtes. Et l'on peut dire, d'ores et déjà, que cela tient à l'absence de contrôle de la part des encadrants eux-mêmes, qui préfèrent souvent fermer les yeux.

    Ainsi, dans la résidence où je suis , il y a souvent des vols. Les règles d''hygiène ne sont pas toujours respectées et suivies. Souvent, lorsque l'on en fait la remarque, la réponse conventionnelle toute trouvée est de dire : « Cela dépend des équipes en place ! ».

    Ainsi l'association où je suis résidente, s'occupe également d'aide à domicile. Et j'ai pu constater par expérience, que, les personnes âgées étant très vulnérables, et faisant souvent confiance « en aveugle », celles -ci sont victimes de vols et d'escroqueries divers (faire payer de la main à la main des prestations déjà payées à l'association par la famille, de façon double à l'agent d'entretien, comme les promenades, garder par devers soi de l'argent liquide destiné à faire les courses, etc.) . Si les familles ne sont pas vigilantes, ces pratiques peuvent durer des mois. Lorsqu'elles sont découvertes, les responsables de l'association préfèrent étouffer l'affaire et licencier les personnes indélicates en cause. Mais la très grande majorité du personnel est composé de personnes foncièrement honnêtes.

    Voilà déjà une première indication de l'état d'esprit à la fois des résidents et de leurs familles lorsqu'une personne dépendante est plongée brusquement dans le milieu d'une maison de retraite. Celle-ci passe d'un milieu qui lui est connu et familier, où parfois elle vit seule, dans une grande solitude, mais avec des habitudes bien ancrée, et elle atterrit brusquement dans une collectivité, au milieu d'inconnus, avec d'autres habitudes, et souvent une grande promiscuité, en tout cas la suppression de toute intimité, tant en ce qui concerne sa toilette, ses repas, et toutes ses heures passées dans le réfectoire. Ce qui ne veut sûrement pas dire qu'il y a le retour d'une richesse des relations sociales et humaines. Et pour la famille, elle qui ne pouvait plus s'occuper d'un père ou d'une mère , d'un grand-père ou d'une grand-mère, devenus impotents, c'est une source d'un sentiment de culpabilité, qui interdit presque tout sentiment de révolte face à des conditions parfois inacceptables. De cette rupture, de ce passage d'un foyer familier à une résidence où tout est nouveau et étranger, sans préparation aucune, résulte un sentiment d'abandon et de culpabilité qui fragilise et conduit souvent à détériorer une situation déjà fragile. Combien de fois n'a-t-on pas entendu parler d'une personne âgée, ainsi transplantée, dont l'état physique et mentale dégénère, passant à une vie végétative, puis à la mort en quelques mois. On dit parfois que telle personne, pourtant coquette en entrant, ne met plus ses bijoux, ne se farde plus, ne mange plus, ou bien « se laisse aller », « se laisse mourir ».

     

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