• (Partie 5) Moi, résidente en maison de retraite, anciennement femme de ménage, centenaire et en fin de vie, je témoigne des maltraitances dans les maisons de retraite, y compris dans les établisse

    Mais il convient aussi de donner quelques indications sur d'autres interlocuteurs importants pour les personne de santé fragile. Et d’abord bien sûr , sur le personnel médical, qui compte en premier lieu, le médecin de famille.

    (Partie 5) Moi, résidente en maison de retraite, anciennement femme de ménage, centenaire et en fin de vie, je témoigne des maltraitances dans les maisons de retraite, y compris dans les établissements gérés sous statut associatif !

    Mais il convient aussi de donner quelques indications sur d'autres interlocuteurs importants pour les personne de santé fragile. Et d’abord bien sûr , sur le personnel médical, qui compte en premier lieu, le médecin de famille.

    Mon médecin de famille, appelons-le Jacadi, voulait, dès 2013 déjà, me « placer » en maison de retraite. « J'y serais bien » disait-il. Je lui répondais chaque fois qu'il enchaînait sur ce point : « La maison de retraite, c'est pas la fête ». C'est dire que , dans les discussions que l'on pouvait avoir entre personnes âgées, aller en maison de retraite, ce n'était pas un brillant avenir, mais une mort lente assurée. D’autant plus que l'on connaît tous des personnes plutôt aisées, de la classe moyenne, pour celles qui ont encore les moyens, elles font tout ce qui est possible pour rester à la maison, où trouver des solutions alternatives, autres que les sinistres maisons de retraite. Mais, lorsqu'il ne devenait plus possible de me maintenir à domicile, entourée de personnel aidant, et que ma famille, devant travailler et ne pouvant pas s'occuper de moi vingt-quatre heures sur vingt quatre, j’ai dû me résoudre à abandonner mon foyer pour m'installer dans une « cellule » de la maison de retraite de la Grange aux Bois, à Metz.

    D 'abord, donnons quelques considérations générales sur la médecine, en France, en ce début du XXI° siècle. Sans aucun doute, la médecine a fait de considérables progrès, contribuant à allonger la durée de la vie. C'est son aspect positif. Mais c'est aussi une médecine qui se développe dans un contexte bourgeois et capitaliste : c'est dire que son moteur essentiel, c'est l'argent. Et cela touche tous les domaines, depuis la fabrication des médicaments – ne dit-on pas que les laboratoires pharmaceutiques sont parmi les entreprises les plus corrompues et les plus lucratives, les deux étant sans douté liées – jusqu'à la distribution des médicaments par les pharmaciens – si vous connaissez un pharmacien qui ne paie pas l'impôt sur la fortune, c'est que c'est soit un jeune pharmacien, qui vient de s'installer, ou un pharmacien qui n'a pas un bon profil marketing – en passant par toutes les professions paramédicales (marchands de lunettes, d'appareils auditifs, de masseurs, etc) . Mais il est évident qu'il y a aussi le prolétariat de la médecine, les « petites – mains », infirmiers, aides-soignants dans les hôpitaux, secrétaires médicales, préparateurs en pharmacie, enfin tous les salariés , dans les hôpitaux et ailleurs, sous payés, corvéables à merci, au service des grands « mandarins ». Les personnes âgées, particulièrement exploitables par cette engeance , en connaissent un rayon.

    Ainsi, sur le tard, ayant des problèmes auditif, je me suis rendu chez un spécialiste ORL pour me faire poser éventuellement un appareil auditif ; je me suis fait répondre par ce spécialiste, sans doute un grand défenseur de la sécurité sociale, mais surtout connu pour être un grand militant du Rassemblement pour la République : « Vous n'avez qu'à lire sur les lèvres ! ».

    La présente crise de la COVID-19 a démontré , s'il en est besoin, la compromission des hautes sphères de la médecine avec les puissances d'argent. Ne dit-on pas que le meilleur représentant du laboratoire PFIZER n'est autre que le président de la république ?

    On classe souvent les maisons de retraite qui entrent dans la catégorie des EHPAD en trois types : les entreprises privées, du genre ORPEA et KORIAN. Ce qui prime ici, entre les actionnaires, le personnel, et les résidents, ce sont évidemment les bénéfices versés aux actionnaires, ceci aux dépens du nombre de personnel nécessaire, du salaire équitable de ceux-ci, et surtout de la qualité des services, tant d'hôtellerie que de santé ,donnés aux résidents. Puis , deuxième type, les entreprises publiques. Et enfin, les établissements qui relèvent du monde associatif.

     

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