• (Partie 2) « Ni bourgeoisie libérale, ni bourgeoisie fasciste, mais démocratie populaire ! » . Le contexte international.

    La différence de nature est entre une domination bourgeoise, qui est la dictature d'une minorité (la bourgeoisie) sur la grande majorité du peuple, en faisant périodiquement choisir par le peuple ses maîtres pour le prochain mandat, et une domination du peuple, avec la réelle démocratie populaire, qui est la dictature de l'extrême majorité du peuple (95 % de la population nationale), sur une minorité d'anciens exploiteurs (la classe capitaliste, impérialiste et bourgeoise).

     

    (Partie 2) « Ni bourgeoisie libérale, ni bourgeoisie fasciste, mais démocratie populaire ! » . Le contexte international.

    La différence de nature est entre une domination bourgeoise, qui est la dictature d'une minorité (la bourgeoisie) sur la grande majorité du peuple, en faisant périodiquement choisir par le peuple ses maîtres pour le prochain mandat, et une domination du peuple, avec la réelle démocratie populaire, qui est la dictature de l'extrême majorité du peuple (95 % de la population nationale), sur une minorité d'anciens exploiteurs (la classe capitaliste, impérialiste et bourgeoise).

    Sans compter les divers appels des appareils idéologiques de la classe bourgeoise qui appellent à voter pour l'une ou l'autre fraction de la bourgeoisie, c'est-à-dire les « autorités morales », comme les églises ou les obédiences maçonniques. La collusion entre certains grands clerc de l'église catholique et la classe bourgeoise est évidente. Par exemple, l'évêque de Nancy, monseigneur Fleury (1884-1949) déclarait lors d'une élection que « s'abstenir (…) serait un péché mortel. Les conséquences d'une telle abstention seraient en effet plus funeste qu'un manquement à la messe dominicale, qui, déjà, constitue une faute grave. Bien voter, c'est choisir des candidats intègres, compétents, désintéressés, des hommes prêts à défendre la liberté de conscience individuelle et sociale, en particulier la liberté de l'enseignement, des hommes décidés aussi à faire aboutir les réformes sociales qui protégeront leurs concitoyens contre le règne du matérialisme, que ce soit celui du profit ou du marxisme socialiste ou du communisme, tous condamnés par l’Église. » Il est vrai que , par opposition à ses prédécesseurs, le pape François prône avec courage, une Église des pauvres , plus conforme au message d'origine de Jésus-Christ. L'apôtre Paul, ne disait-il pas déjà, avant Lénine, « qui ne travaille pas, ne mange pas » ?

    Le second tour des élections présidentielles sera donc un vote d'exclusion : Pour les uns, ayant vu Emmanuel Macron à l’œuvre pendant cinq années (les très riches de plus en plus riches se gavent malgré la crise économique et la Covid-19, les classes moyennes se paupérisent et se déclassifient, les classes laborieuses dégustent quant au pouvoir d'achat et aux conditions de travail), ils vont porter leur choix vers Marine Le Pen (y compris le tiers des électeurs de Jean-Luc Mélenchon), espérant un petit mieux . Pour les autres, ils rejettent le fascisme, le racisme, le chauvinisme, et ils vont, à reculons, porter leurs voix à nouveau vers Emmanuel Macron (y compris le tiers des électeurs de Jean-Luc Mélenchon) , qui va de nouveau pouvoir satisfaire la haute bourgeoisie. Ceci se fait dans le plus grand plaisir de la classe bourgeoise qui parvient ainsi à diviser et manipuler encore une fois le peuple et les classes laborieuses, avec la complicité de la fausse « gauche » et des pseudo-communistes . Car, l'essentiel, n'est-il pas d'arracher le peuple à l'illusion et à l'emprise de l'idéologie capitaliste, dont les manœuvres électorales, afin d'instaurer une réelle autonomie prolétarienne ?

    Lors de ce suffrage, les seuls qui sont dans le vrai sont donc le Nouveau Parti Anticapitaliste et Lutte Ouvrière. Ce sont les seules organisations, dont les électeurs, dans leur grande majorité, ne sont plus dupes des règles électorales bourgeoises. Même si ces électeurs sont peu nombreux, ils constituent un vivier dans lequel peuvent être puisés les futurs cadres communistes. Mitterrand, grand connaisseurs, disait qu'en France, un groupe déterminé de 5000 personnes peut, en France , prendre le pouvoir !

    Voici ce que déclarait Danielle Mitterrand, épouse du président François Mitterrand , vendredi 28 octobre 2005 ( Entretien réalisée par Hernando Calvo Ospina) :

    « Hernando Calvo Ospina : Mme. Mitterrand, qu’a signifié pour vous l’arrivée au gouvernement de votre époux François ? Est-ce que les idéaux sociaux et politiques qu’il portait dès sa jeunesse ont été reconnus en ces moments-là ?

    Danielle Mitterrand : Mai 1981 fut un mois de grande activité, car c’était la préparation de l’arrivée au pouvoir de François. J’essayais d’apporter tout ce qu’il y a de meilleur en moi, pour que ces rêves d’avoir une société socialiste, quoique à l’européenne, deviennent réalité. Mais bien vite j’ai commencé à voir que cette France juste et équitable ne pouvait pas s’établir. Alors je lui demandais à François : Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais offert ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir.J’appris ainsi que d’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant 14 ans. Même s’il essayait d’éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement. »

    Dans sa profession de foi aux élections de 2022, Jean-Luc Mélenchon écrit d'ailleurs : « Je n'aspire qu'à un honneur : être le premier président qui tiendra parole ». Encore faudrait-il que la classe bourgeoise lui laisse l'opportunité de tenir parole, et sacrifie ses propres intérêts aux intérêts de la société !

    Ce qu'il convient, c'est bien d'écarter les très riches (CAC 40, monopoles, etc.), de briser l’État bourgeois (armée, police, justice, etc.) et d'instaurer un système nouveau , donnant tous les pouvoirs (politiques, économiques, financiers, etc.) au peuple qui représente plus de 95 % de la population. Le seul moyen, pour y parvenir, dans le cadre de cette seconde crise générale du capitalisme, est donc bien de faire la révolution, et de créer les organes populaires : police, armée, etc. Bien évidemment, dans le cadre d'un tel système, les élections auront un caractère véritablement démocratique et populaire.

    Cependant, il y a divers préalables pour parvenir à une telle solution : créer un parti communiste marxiste-léniniste, de révolutionnaires professionnels, qui soit l'avant-garde des ouvriers et du peuple entier, dirigeant un Front Populaire unissant les larges masses autour de ce programme et muni d'une armée rouge, capable de maintenir cet ordre prolétarien.

    Par exemple, le Nouveau Parti Anticommuniste est loin de cette perspective, comme l'ont montré par exemple, les élections municipales à Metz. Une fraction non négligeable est victime de centrisme, et toujours prête à s'allier avec la fausse gauche, en réalité, à se comporter en véhicule balaie de la bourgeoisie. Il faudrait donc que la ligne juste du NPA élimine les tenants de la ligne opportuniste et dirige le Parti. Quant à Lutte Ouvrière, c'est un parti connu pour son sectarisme, qui, s'il subsiste, l'empêchera d'emporter les masses.

    Ce qui rend formidablement optimiste, c'est que le lois de l'histoire conduisent au socialisme et au communisme, dont le capitalisme et l'impérialisme constituent l'antichambre. Le seul pas à effectuer en avant, c'est de briser la logique du capital et d'instaurer une nouvelle logique, celle du socialisme et de l'humain, en destituant la classe bourgeoise , de telle sorte que celle-ci réintègre le peuple, tout comme , en 1789, la bourgeoisie a destitué la classe aristocratique et féodale. Loin de s'alléger, l'exploitation capitaliste est de plus en plus lourde : recul de l'âge de la retraite, baisse du pouvoir d'achat, paupérisation absolue et relative, tant des classes populaires que des classes moyennes, etc. Le système capitaliste finissant fait flèche de tout bois : par exemples, la jeunesse populaire dans son ensemble, est vendue à la classe capitaliste (jeunes sans aucun avenir, avec un chômage aggravé, la baisse des aides sociales, la mise au travail des jeunes enfants, etc.) ainsi que la vieillesse sacrifiée sur l'autel du profit (comme dans les maisons de retraite, véritables mouroirs, où les économies des résidents et de leurs familles, ainsi que les aides publiques passent directement dans les poches des actionnaires et dirigeants, au dépens des conditions de vie des résidents et des conditions de travail des divers personnel).

    Pour le second tour des élections présidentielles, certains donnent l'impression de peser sur le choix ultime : bourgeoisie libérale ou fascisme (bourgeoisie barbare) ? C’est une erreur : la seul alternative est : Réaction et maintien de l’État capitaliste, ou révolution et construction d'un État socialiste ? Pour ce faire, il convient de libérer la plus grande fraction du peuple de l'illusion du changement en ayant recours aux élections bourgeoises et prise de conscience que les seuls acquis possibles seront obtenus en menant une rigoureuse lutte des classes. Notamment , par le refus de la bourgeoisie , libérale ou fasciste, de faire payer les conséquences de la crise actuelle aux classes laborieuse et aux classes moyennes et par le refus de servir de chair à canon dans toutes les guerres impérialistes menées tant en Orient qu'en Afrique.

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