• (Partie 3) « Ni bourgeoisie libérale, ni bourgeoisie fasciste, mais démocratie populaire ! » . Le contexte international.

    Pour déterminer quelle est la bonne position à prendre lors des premier et second tour des élections présidentielles , il convient d'analyser la situation concrète que nous vivons actuellement. Le système capitaliste mondial a enclenché la deuxième crise générale , et la France en constitue un des maillons faibles. Le système impérialiste a atteint un état de putréfaction, avec une domination des grands monopoles, qui visent à une nouvelle répartition du monde, si besoin par le moyen de la guerre. Nous sommes donc à un état ultime où le système capitaliste et impérialiste est devenu l'antichambre d'un nouveau système socialiste. Mais le passage d'un système à l'autre, autrement dit la contradiction principale entre la système capitaliste et le nouveau système socialiste, ne pourra être résolue que par la révolution violente, qui se solde par la destruction de l'ancien État capitaliste et l'instauration d'un nouvel État socialiste. En France, cette contradiction se manifeste par l'opposition objective entre une classe bourgeoise aux aboies, représentée surtout par un million d'individus très riches, la grande bourgeoisie, et le peuple, qui devra être dirigé par la classe ouvrière, totalisant 95% de la population.

    (Partie 3) « Ni bourgeoisie libérale, ni bourgeoisie fasciste, mais démocratie populaire ! » . Le contexte international.

    Pour déterminer quelle est la bonne position à prendre lors des premier et second tour des élections présidentielles , il convient d'analyser la situation concrète que nous vivons actuellement. Le système capitaliste mondial a enclenché la deuxième crise générale , et la France en constitue un des maillons faibles. Le système impérialiste a atteint un état de putréfaction, avec une domination des grands monopoles, qui visent à une nouvelle répartition du monde, si besoin par le moyen de la guerre. Nous sommes donc à un état ultime où le système capitaliste et impérialiste est devenu l'antichambre d'un nouveau système socialiste. Mais le passage d'un système à l'autre, autrement dit la contradiction principale entre la système capitaliste et le nouveau système socialiste, ne pourra être résolue que par la révolution violente, qui se solde par la destruction de l'ancien État capitaliste et l'instauration d'un nouvel État socialiste. En France, cette contradiction se manifeste par l'opposition objective entre une classe bourgeoise aux aboies, représentée surtout par un million d'individus très riches, la grande bourgeoisie, et le peuple, qui devra être dirigé par la classe ouvrière, totalisant 95% de la population.

    Très vite , la situation va atteindre une très haute intensité révolutionnaire, marquant le fait que la bourgeoisie ne peut plus diriger un système en fin de course, et que le peuple peut prendre la direction d'un nouveau système. Pour la première fois dans son histoire, la France va connaître un régime politique où l'immense majorité du peuple va exercer une dictature sur une infime minorité, la classe bourgeoise, les très riches. Il est vrai que jusqu'à présent, ce sont toujours des classes dominantes minoritaires qui ont exercé tous les pouvoirs sur une société soumise : les propriétaires d 'esclaves sur les esclaves, les aristocrates sur les serfs, les capitalistes sur les travailleurs.

    Dans ce cadre, l'ancien président Emmanuel Macron, n'est pas seulement un bon président, mais le meilleur possible, pour gérer les affaires de la classe bourgeoise. Mais la classe bourgeoise garde deux fers au feu, et n'hésitera pas, si besoin , à faire appel à un représentant de la fraction la plus réactionnaire, la plus barbare et la plus féroce, le fascisme, si le besoin de répression à l'égard du peuple se fait sentir. Dans le débat actuel, il convient de tenir compte des sociaux-traîtres, les socialistes en paroles, mais traîtres à la classe ouvrière dans les faits, ainsi que des révisionnistes de l'ancien Parti « Communiste » Français. Les sociaux-traîtres sont représentés en particulier par les thuriféraires de La France Insoumise. Il s’agit de franges de la classe moyenne de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie , qui souhaitent à la fois maintenir les oripeaux du système capitaliste , tout en en prenant la direction.

    Ainsi, Emma Fourreau, la militante LFI comprend le dégoût des jeunes pour les gouvernements passés, mais veut qu’ils traduisent aussi leurs engagements dans les urnes. « Notre voix a autant de poids que celle d’un milliardaire. Les riches iront toujours voter, les personnes âgées aussi, alors les jeunes ne doivent pas déserter cette élection », C'est là une vieille lune des idéologues de la classe dominante bourgeoise, qui vise à faire croire que la participation aux élections, notamment dans le cadre du suffrage universel, en fonction du principe « un homme/une voix » permettrait de limiter les effets du capitalisme, et , pourquoi pas , de passer de façon pacifique à une système différent, plus humain, plus social, etc.

    Que disent les idéologues concernant les élections ? Par exemple, l'un des fondateurs des principes qui dirigent la société capitaliste, Jean-Jacques Rousseau ?

    Et dans les faits – ce qui est vécu par le peuple, et non ce qui est faussement théorisé par les idéologues de la bourgeoise – le peuple se contente d’être spectateur et non acteur de cette « politique ».

    En un mot, la « démocratie » dite « participative », qui se concrétise par des élections à tous les niveaux (dans les entreprises, dans les syndicats, etc., mais surtout dans les divers niveaux administratifs, depuis l’État, avec les élections présidentielles, et parlementaires, etc. jusqu’au niveau de la plus petite commune) ne vise pas à donner TOUT le pouvoir au Peuple (ou à l’expression de la majorité des votants de celui-ci, lors des élections) mais à prendre TOUT le pouvoir au peuple,et à le transférer et le maintenir au service d’une petite caste, la grande bourgeoisie des monopoles et des finances.

    Les élections en général ? Selon Rousseau, (et il prend l’exemple le plus avancé de son temps, au niveau politique, l’Angleterre du XVIII° siècle), un peuple est « libre » pendant la durée des élections : il choisit alors son maître, entre diverses solutions présentées par la classe dominante. Une fois que le peuple a choisi, et donné une majorité à une fraction de la classe dirigeant du moment, il retourne à l’esclavage, et remet les chaînes d’esclaves.

    Jean-Jacques Rousseau, « Du contrat social », Livre III , Chapitre XV, Des députés ou représentants , écrit: « Le peuple anglais pense être libre, il se trompe fort, il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement ; sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l'usage qu'il en fait mérite bien qu'il la perde. ( …) Quoiqu'il en soit, à l'instant qu'un peuple se donne des représentants, il n'est plus libre, il n'est plus. »

    Montesquieu l’avait déjà dit : Le peuple (« mineur incapable »), incapable de gouverner par lui-même, est dessaisi de toutes ses prérogatives de souveraineté, par les élections. Pour ce faire, il suffit, soit de désigner des candidats membres de la classe dirigeante, soit des candidats inféodés à cette classe dirigeante.

    C’est exactement ce qui se produit aujourd’hui : le peuple est sommé de choisir entre diverses fractions rivales de représentants de la classe bourgeoise, sur un panel qui va de l’extrême droite à l’extrême gauche. Une fois choisie la caste qui va gérer les affaires communes des capitalistes, le peuple n’a plus aucune voix au chapitre : il retourne dans le néant de sa vie politique (néant complété par le néant au niveau économique et culturel).

    Bien évidemment, d’une élection à l’autre, la caste dirigeante, véritable comité de gestion des affaires et des intérêts de la classe bourgeoise (ayant obtenu, par les élections, le « blanc-seing » populaire), prétend gérer les affaires au nom de l’intérêt général de toute la société. Mais jamais, ou très rarement, la caste dirigeante ne fait un bilan de son activité réelle, au service toujours des plus riches et des grands privilégiés. Jamais aucun élu n’est démis de ses fonctions pour avoir parjuré les bonnes intentions présentées, lors de la campagne électorale, aux suffrages des électeurs. En quelque sorte, la fonction du suffrage universel, en régime bourgeois, consiste à donner la légitimité à l’une des fractions qui composent la classe bourgeoise. Comme le disait feu Coluche, « Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit », sous-entendu, bien sûr, des élections organisées par la classe bourgeoise, dans le cadre d'un État bourgeois.

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