• Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 13)

    La contradiction principale à laquelle va se heurter la présidence d’Emmanuel Macron est celle-ci : A la fois, et c’est l’aspect principal, moderniser le capitalisme français, à marche forcée, en l’insérant totalement dans la « mondialisation, autre nom de l’impérialisme mondial, tout en assurant la paix sociale, aspect secondaire. C’est une contradiction qui est devenue insoluble dans le cadre de l’ancien système capitaliste, car cela signifie, de façon très concrète, à la fois augmenter le rendement du capital, préserver les intérêts de la haute bourgeoisie, en faisant en sorte que les riches soient de plus en plus riches, et d’autre part, réaliser cela en pressurant et en exploitant davantage le peuple, c’est-à-dire augmenter le nombre de pauvres et accroître encore leur nombre. En effet, la cohésion sociale implique, après plus de quarante années « piteuses » (augmentation du chômage de masse, précarisation, appauvrissement, etc.) une lutte énergique pour diminuer le chômage et améliorer le niveau de vie de l’ensemble de la société. Équation donc impossible : on peut donc être certains que vont se développer les illusions diverse, à coup de communication tonitruante, avec la complicité des médias. L’une des principales illusions dont doit se libérer le peuple, c’est celle des élections à tout prix : votez pour les meilleurs représentants de la bourgeoisie, ensuite, rentrez chez vous, ces représentants, une fois élus, s’occupent de tout !

     

    Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 13)

     

    La famille Le Pen et le pèze : le fasciste belge, Léon Degrelle, réfugié en Espagne, avait déjà déclaré dans une interview à la radio, que Jean Marie Le Pen s’était coupé les ailes pour atteindre un jour au pouvoir suprême, par son amour immodéré de l’argent (accaparement de l’héritage de la famille Lambert, notamment) : la pratique de cette personne a ensuite démontré ce fait. Il en est de même de la fille, Marine Le Pen. Il est possible que cette personne soit écartée du mouvement, après son échec de 2017. Mais l’important c’est le mouvement fasciste en lui-même, qui se renforce incontestablement, et qui est l’ennemi principal de la classe ouvrière. L’aspect positif de l’expansion du mouvement fasciste en France, c’est qu’il contribue à exacerber la lutte des classes et à rendre le prolétariat conscient, en tant que classe, pour réaliser ses objectifs et prendre conscience de ses responsabilités. Maintenant, l’option fasciste est conservée comme solution possible pour la haute bourgeoisie dans un proche avenir, en cas d’échec de l’option « En Marche ».

    L’histoire politique personnelle d’Emmanuel Macron n’est pas sans analogie avec l’histoire d’Alexandre Kerenski, en Russie, en 1917 : il croit constituer un dernier rempart de l’autocratie des monopoles et de la haute bourgeoisie, en méprisant fortement les ouvriers en particulier, et le peuple en général. Comme Kerenski, il va s’écraser lamentablement sur les marges du mouvement révolutionnaire qui va prendre son essor.

    Emmanuel Macron a donc emporté les élections présidentielles. Il convient d’en rester au niveau de l’analyse des rapports de classes. Sans doute, lui-même se fait-il passer pour un homme « neuf », qui contribue à moraliser la vie politique, en écartant tous les corrompus. Mais ce qui est important, c’est qu’il représente la fraction de la haute bourgeoisie, celle des monopoles, dernier rempart de la « république «  et de la « démocratie » bourgeoise.

    La contradiction principale à laquelle va se heurter la présidence d’Emmanuel Macron est celle-ci : A la fois, et c’est l’aspect principal, moderniser le capitalisme français, à marche forcée, en l’insérant totalement dans la « mondialisation, autre nom de l’impérialisme mondial, tout en assurant la paix sociale, aspect secondaire. C’est une contradiction qui est devenue insoluble dans le cadre de l’ancien système capitaliste, car cela signifie, de façon très concrète, à la fois augmenter le rendement du capital, préserver les intérêts de la haute bourgeoisie, en faisant en sorte que les riches soient de plus en plus riches, et d’autre part, réaliser cela en pressurant et en exploitant davantage le peuple, c’est-à-dire augmenter le nombre de pauvres et accroître encore leur nombre. En effet, la cohésion sociale implique, après plus de quarante années « piteuses » (augmentation du chômage de masse, précarisation, appauvrissement, etc.) une lutte énergique pour diminuer le chômage et améliorer le niveau de vie de l’ensemble de la société. Equation donc impossible : on peut donc être certains que vont se développer les illusions diverse, à coup de communication tonitruante, avec la complicité des médias. L’une des principales illusions dont doit se libérer le peuple, c’est celle des élections à tout prix : votez pour les meilleurs représentants de la bourgeoisie, ensuite, rentrez chez vous, ces représentants, une fois élus, s’occupent de tout !

    A peine élu, le président de la république perd toute légitimité. Car il ne représente pas l’idéologie réelle du pays, celle de l’immense majorité du peuple, qui aspire à la rupture avec le capitalisme. C’’est pourquoi le peuple peut défaire après le 8 mai, ce qu’il a fait le 7 mai, ceci pour faire prévaloir ses intérêts objectifs : du pain pour tous, un emploi pour tous, un logement pour tous et la paix.

     

    Il est anormal de laisser s’échapper l’ancien président de la république, et tous les élus corrompus, sans les faire passer en jugement populaire Il serait injuste de ne pas juger leur action passée, de comparer leurs promesses et la réalité de leur pratique. 

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