• Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 12)

    Pour toutes ces raisons, l’attitude juste est de ne pas participer au scrutin des élections présidentielles, mais de préparer l’autonomie ouvrière pour des lendemains révolutionnaires ! Vive la grève des urnes !

    Les luttes de classes en France et les élections présidentielles et législatives de 2017. (Partie 12)

    Au cours de la V° république, les élections ont servi de caution comme « seule perspective démocratique ». Mais si les élections avaient permis de changer quoi que ce soit, cela se saurait, et dans ce cas, comme l’avait déjà dit le comique Coluche, les élites bourgeoises auraient supprimées les élections. Le seul but des élections est de créer des illusions, en permettant au peuple de choisir parmi les diverses fractions de la bourgeoisie, celle qui va gérer les intérêts du capitalisme pour le mandat à venir. Ce type d’élection contribue à diviser le peuple en le scindant en « gauche », droite, etc.

    Après une hystérisation à outrance des enjeux électoraux, depuis le début de la campagne électorale, le soufflet retombe quelque peu, et le calme revient : Emmanuel Macron a la certitude de remporter la victoire, et le taux de participation, malgré la crise, sera suffisamment important pour faire taire les velléités de révolte par l’argument classique : le responsable de la politiquer pour les cinq années à venir est désigné.

    Le développement d’un parti fasciste contribue à aiguiser la lutte des classes. Cela oblige les fascistes à sortir du bois.

    Cependant, il convient d’ores et déjà de nier la légitimité des élus, tant au niveau présidentiel, que législatif et même local.

    Pour toutes ces raisons, l’attitude juste est de ne pas participer au scrutin des élections présidentielles, mais de préparer l’autonomie ouvrière pour des lendemains révolutionnaires ! Vive la grève des urnes !

    Mais cela ne doit pas être l’essentiel de notre action.

    Pour les prochaines année, il convient d’organiser la lutte contre le péril fasciste, qui s’organise, et s’apprête à prendre le pouvoir : ce sont là les représentants les plus agressifs et les plus dangereux de la classe bourgeoise : interdiction du Front National, parti raciste et fasciste !

    Egalement, il faut dénoncer les bourgeois notables, de droite et de gauche, qui se partagent les places. Ces privilégiés, s’ils sont en danger, n’hésitent pas à faire un pacte avec le fascisme, contre la révolution.

    A l’heure actuelle, le peuple ne se fera entendre que s’il boycotte résolument les divers scrutins électoraux et construit un véritable front antifasciste ! Il est certain que c’est la seule façon de faire en sorte que les « élites » bourgeoises répondent à nos vraies préoccupations.

    Nous sommes à l’aube des années 1930 : se prépare un « Vichy » à froid.

    Les élus d’aujourd’hui sont les nobles d’hier

    La France est une république bourgeoise qui fonctionne de manière quasi monarchique.

     « Une classe opprimée qui ne s’efforcerait pas d’apprendre à manier les armes, d’avoir des armes, cette classe opprimée ne mériterait que d’être traitée en esclave. » (Lénine Le programme militaire de la révolution prolétarienne).

    La bourgeoisie française a bousculé la Noblesse au XVIII° siècle, et fait décapiter Louis XVI en 1793 pour remplacer ensuite la Noblesse. Mais, après cela, elle a gardé et perpétué les codes et les valeurs aristocratiques qui ont façonné la nation française dans sa genèse.

    Les diverses appellations des élus rappellent cela :

    ·        Le roi, le hobereau, le cacique, le potentat ; le seigneur, le baron, le baron local… : exemples : le roi de Liévin, le roi René, le cacique du PS… Les baronnies, le système féodal, …

    ·        Le caractère monarchique de la présidence française : la Cour,…le protocole, les privilèges,…

    ·        Fiefs, Château, palais (de l’Elysée, de la république…), opposés à la maison du peuple.

    ·        Première dame de France, couronnement, bâton de maréchal,…

    ·        De véritables dynasties s’instaurent, les divers maires se désignant eux-mêmes un successeur : il en va ainsi de Diligent, à René Vendierendonck, puis Pierre Dubois à Roubaix. Rôle de la franc-maçonnerie ?

    ·        Embauche des femmes, maîtresses, enfants, amis,…

    L’élite aristocratique est devenu la classe bourgeoise :

    · La haute aristocratie ou nomenklatura : La France est une république bourgeoise qui fonctionne de manière quasi monarchique : elle est administrée par une élite aristocratique qui se connaît, se reconnaît et s’entretient elle-même. ENA, grandes écoles, magistrats, haute administration, grande bourgeoise,…

    · La petite aristocratie : les élus locaux, rôle du suffrage universel.

     

     

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