• Les 32 voies de la Sagesse. Introduction à la Kabbale. (Partie 10)

    Il apparaît clairement que la paix ne deviendra un idéal vécu que lorsque tous les individus auront compris qu’ils ne forment qu’Un en essence et que chacun d’eux est réellement le frère de l’autre sur le plan spirituel.

     

    Les 32 voies de la Sagesse.

    Introduction à la Kabbale. (Partie 10)

     

    Il apparaît clairement que la paix ne deviendra un idéal vécu que lorsque tous les individus auront compris qu’ils ne forment qu’Un en essence et que chacun d’eux est réellement le frère de l’autre sur le plan spirituel.

    L’homme est à la fois le disciple et le maître de sa propre évolution. C’est avant tout son propre maître intérieur qu’il faut chercher à connaître, car ce maître n’est autre que son moi spirituel, c’est-à-dire son âme elle-même, avec tout son potentiel de connaissance, de sagesse et de maîtrise.

    L’état de perfection correspond à une fusion définitive entre notre propre conscience et la conscience universelle.

    L’enseignement de la kabbale est comparable à une échelle : au fur et à mesure que l’on gravit les échelons, on obtient une vue plus large et plus belle. Il est impossible de sauter directement du premier échelon au dernier échelon. On doit faire l’ascension d’une manière méthodique, en comprenant que chaque échelon conduit en définitive au plus haut barreau de l’échelle.

    Quels sont les outils pour accéder du multiple à l’Unité ? Ce sont les symboles, la méditation, la prière, les rêves (songes) etc.

    Le rêve est une activité de l’âme.

    Les accès ou portails à ce plan de conscience :

    Extrait du Zohar : A propos des rêves :

    « Lorsque l’homme est endormi dans son lit, son âme sort du corps et s’en va rôder à travers les cieux. Mais elle ne s’élève pas ni ne s’envole jusqu’au point de voir la gloire de l’expression du visage du Passeur des Jours. C’est seulement selon son comportement quotidien et d’après ses actes que l’âme prend de la hauteur. Si tel individu s’est souillé et dort, son âme sort et une pléthore d’esprits impurs l’attaque. Alors, elle se colle à eux et s’attache aux degrés d’en-bas qui hantent l’univers. Ils lui racontent des choses mensongères et se moquent d’elle. Mais si l’homme a été méritant, lorsqu’il s’est endormi et que son âme commence son ascension, elle va à tire d’aile et se fraye un passage parmi les esprits impurs. Et tous se mettent à clamer : faites place, cette âme n’est pas de chez nous ! Et elle se hausse jusqu’aux saints qui lui transmettent des paroles de vérité. » Le Talmud précise : « Un rêve non interprété est comme une lettre non lue ».

    Les rêves sont des passages d’un ^plan d’existence à l’autre, du plan matériel au plan spirituel. Mais pas n’importe quels rêves. Les visions.

    Un rêve peut affecter notre corps physique, le fatiguer par exemple, au même degré qu’une expérience matérielle, physique à l’état de veille. L’expérience personnelle, la tradition, et les études de la psychologie moderne, tout souligne le fait, que dans la partie inconsciente de l’homme, partie négligée, oubliée et inemployée, se trouve le secret du bien-être et du progrès spirituel. Cette partie inconsciente contient, à l’état vivant, mais assoupi, tout ce qu’ont été l’homme et l’humanité. C’est la partie immergée de l’iceberg. C’est là, dans l’inconscient, qu’existe l’invisible fondement sur lequel repose la superstructure consciente visible. C’est là aussi que sont enfouis tous les trésors.

    Il importe d’étudier ses rêves, car le sommeil correspond à un état de conscience que l’âme utilise pour réintégrer provisoirement le plan spirituel et transmettre à l’ego un certain nombre d’impressions spirituelles.

    L’homme est un être double : à la fois ego et corps physique (Malkuth), et conscience ou Soi (Kéther). Cependant, lors de la descente (involution), l’ignorance s’est installée, et l’homme ne s’identifie plus qu’au corps et à l’ego. Il a oublié, ou renié le Soi. Le but de la remontée (évolution), le but est de redécouvrir Kéther. Cependant, le corps physique et l’ego n’ont jamais cessé d’être sous le contrôle de la conscience universelle ou Soi.

    La conscience est illimitée en l’homme. Elle n’est affectée ni par le temps ni par l’espace, et elle n’est pas limitée aux choses matérielles. Le moi intérieur est une partie, un segment de la conscience universelle. Il n’est pas séparé de cette conscience universelle que nous pouvons appeler Dieu, ou Grand Architecte de l’Univers. Une partie non distincte de la conscience universelle revêt en nous une identité et édifie une personnalité dans votre corps et dans votre âme (l’ego). Donc la conscience de notre personnalité fait partie de l’univers entier. Notre conscience est une partie de la conscience universelle qui réside en toute chose, et c’est cela qu’il faut réintégrer. La conscience personnelle est en contact permanent avec la conscience universelle Tout est Un. Il en résulte également que notre moi intérieur est relié au moi intérieur de tous les êtres humains vivant sur terre, et qu’il est en relation avec tous les événements qui se produisent dans le monde.

    Exemple : un générateur auquel sont reliées diverses ampoules. Le générateur est la source de la conscience universelle. Les ampoules représentent les personnalités humaines. Le courant électrique est le flux de la conscience universelle. Une ampoule peut émettre une lumière plus ou moins intense qu’une autre, mais sa source de lumière est la même et toutes les ampoules dépendent de cette même source. Chaque ampoule a sa forme, sa couleur, sa puissance, etc.

     

    Conclusion

    Quatre conditions pour être kabbaliste :

    1)      Confiance absolue en son maître intérieur.

    2)    Faire le vide et la mort dans son être et être versé dans les sciences profanes : Connaître l’hébreu. Ne pas négliger les sciences profanes.

    3)    Etre d’un âge mûr : Age : 40 ans.

    4)    Avoir un cœur bon et une pureté absolue.

    Le péché mortel : se prendre au sérieux. Le rire et le sens de l’humour. Le piège mortel serait de se prendre au sérieux. L’humour est une faculté qui doit régner collégialement avec la raison, l’intuition, l’imagination. Ceux qui ne cultivent pas l’humour s’arrêtent sur le chemin. Ils se rétrécissent dans leurs certitudes, ils pontifient. Puis ils condamnent. Enfin, ils tuent. La pire des choses qui puisse nous arriver, c’est de se prendre au sérieux : là réside la mal suprême.

     

     

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