• La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Vingt-sixième partie)

    Emile Durand-Savoyat (1847-1903) : Avocat. Opposant énergique à l’Empire. Combattit le plébiscite du 8 mai 1870, prenant résolument parti pour le non. Contre la guerre. Entré au conseil municipal de Grenoble aux élections de 1871, il est parmi les signataires de l’Adresse à Thiers et à l’Assemblée : « Notre devoir est de vous déclarer avec franchise : (nous voulons) la cessation immédiate de la guerre civile – l’affirmation absolue de la République – la revendication des libertés municipales. La République est le seul gouvernement du droit, le seul légitime, le seul qui puisse fonder l’ordre. Assez donc, assez de sang et de ruines. Trop grande est déjà votre responsabilité. » (2 mai 1871). Franc-maçon. En 1873, le maire Auguste Gaché, les adjoints Félix Poulat et lui sont francs-maçons. Député de l’Isère (1881). Sénateur de l’Isère (1891 et 1897). Opportuniste. Anticlérical. Initié à « L’Alliance Ecossaise » ; à l’orient de Grenoble le 5 mars 1870. Vénérable le 9 décembre 1873.

     

     

     

    Deschamps : Franc-maçon. Loge de la Persévérance. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Emile Deschanel (1819-1904) : Franc-maçon. Homme politique, père de président de la république Paul Deschanel. Membre de la loge « La Renaissance ».

     

    Eugénie Chilly, femme Desjardins, dite la Picarde : « Pétroleuse ». Cuisinière. Elle fut accusée d’avoir apporté du pétrole sous ses jupes et dans ses poches, à son amant, l’ouvrier terrassier François Bufferne, garde national de la 6°n compagnie du 184° Bataillon fédéré, pour incendier la Préfecture de Police. On la condamna à vingt ans de travaux forcés.

     

    Lucien Deslinières (1857-1937) : Ecrivain. Journaliste. Propagandiste socialiste. Commissaire du peuple à l’agriculture de la République soviétique d’Ukraine (1920). Franc-maçon. Membre de la loge « Mars et les Arts », orient de Nantes.

     

    Ernest Desmarest : Maire du 9° arrondissement en 1870. Villa Desmarest, à Croissy-sur-Seine : petit château construit en 1857, au n° 10 de la berge de la prairie, pour Ernest Desmarest, avocat, maire du IXe arrondissement de Paris et « protecteur » d’artistes. Son parc abritait une salle de spectacle bâtie pour ses amis et clients : Céleste Mogador, la cantatrice Pauline Viardot, les compositeurs Gounod, Bizet… La propriété appartient par la suite à Jules Goüin, régent de la Banque de France.

     

    Desmarets : Capitaine de gendarmerie, c’est lui qui a tué Gustave Flourens, désarmé, le 3 avril 1871 à Rueil. Futur juge de paix à la Garnache en Vendée, et protégé de Baudry d’Asson.

     

    Emile Deschanel (1819-1904) : Franc-maçon. Homme politique, père de président de la république Paul Deschanel. Membre de la loge « La Renaissance ».

     

    Frédéric Desmons (1832-1910) : Pasteur. Franc-maçon. Initié le 18 janvier 1863 au sein de la loge « L’Echo » du Grand Orient de France. En 1867, il quitte sa loge-mère pour fonder, à Saint-Géniès de Malgoirès, l’atelier « Le Progrès ». Dès 1873, il entre au Conseil de l’Ordre du GODF. Lors du Convent de 1877, il est nommé rapporteur du vœu n° IX émanant de la loge « La Fraternité progressive » de Villefranche-sur-Saône, visant la révision de l’article 1° de la Constitution du GODF, demandant la suppression de la formule Grand Architecte de l’Univers. Député du Gard de 1881 à 1894. Sénateur du Gard, Radical, de 1894 à 1909.

     

    Eugène-Noël Desservy : Avoué, juge de paix. Maire de Marseille de 1878 à 1879.

    Honoré Casimir Etienne Lucien Dianoux : Architecte. Membre de la Commission communale du XVII° arrondissement. Condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée, il se réfugie à Genève.

     

    Marguerite Diblanc : A combattu avec Louise Michel sur la barricade de la Chaussée Clignancourt.

     

    Emile Digeon (1822-1894) : Journaliste. Anarchiste. Chef révolutionnaire de la Commune de Narbonne. Son père, Stanislas, avocat, était franc-maçon et anticlérical. Sa proclamation se terminait ainsi :

    « Que d’autres consentent à vivre éternellement opprimés ! Qu’ils continuent à être le vil troupeau dont on vend la laine et la chair !

    Quant à nous, nous ne désarmerons que lorsqu’on aura fait droit à nos justes revendications, et si on a recours encore à la force, pour les repousser, nous le disons, à la face du ciel, nous saurons les défendre jusqu’à la mort ! ».

     

    Adolph Wilhelm Dinesen, connu sous le nom de plume de Boganis  (1845-1895) : Officier et écrivain danois. Dégoûté des luttes fratricides de la Commune, bien que sa sympathie ne soit pas en faveur des Versaillais. A écrit en 1891 : Paris sous la Commune.

     

    Elisabeth Dmitrieff (1851-1910 ou 1918) : Mariée au colonel Tomanovski. Elle participe à la fondation de la section russe de l’Internationale Ouvrière, fondée à Londres en 1864. Membre du comité central de l’Union des Femmes. Membre du Comité central des citoyennes. Déléguée de Karl Marx auprès de la Commune.

     

    Sophie Doctrinal, femme Poirier : Voir Poirier

     

    Jules Benoît Stanislas dit Doinel du Val-Michel (1842-1902) : Archiviste-paléographe. Franc-maçon. Auteur de : Histoire de la Maçonnerie orléanaise (1887), et de : Lucifer démasqué (1895). Martiniste. Evêque gnostique. Membre de la loge « Etienne Dolet », orient d’Orléans. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient. Se « convertit » subitement, et versa dans la Ligue antimaçonnique, et participa à l’entreprise de Léo Taxil.

     

    Jaroslaw Dombrowski (1836-1871) : Franc-maçon. Officier polonais qui, après avoir participé à l’insurrection de 1863, se réfugie en France et participe à la Commune. Chef militaire de la Commune. Il est nommé, le 29 avril 1871, commandant de toutes les forces de la rive droite. Après l’entrée des Versaillais à Paris, il poursuit la lutte et est blessé mortellement sur les barricades de la rue Myrrha, le 23 mai 1871.

     

    Théophile, dit Ladislas, dit Taf, Dombrowski (1841-1890) : Frère de Jaroslaw. Il combattit dans les rangs fédérés avec le grade de colonel. Condamné par contumace à la déportation, il rentre en France après l’amnistie.

     

    Pierre Frédéric Dorian (1814-1873) : Maître de forges. Député de province, membre du gouvernement de la Défense nationale (aux Travaux publics).

     

    Jean Dormoy (1851-1898) : Métallurgiste. Il se rallie au guesdisme. Conseiller municipal en 1888, conseiller général en 1889, puis maire de Montluçon.

     

    Abel Douay (1809-1870) : Général.

     

    Félix Charles Douay (1816-1879) : Général, frère d’Abel Douay.

     

    Joseph Athanase Paul Doumer (1857-1932 : assassiné le 6 mai 1932 à Paris, par un émigré russe, Gorguloff) : Franc-maçon. Professeur de mathématiques. Journaliste. Député de l’Aisne (1888-1889) et (1902-1910) et de l’Yonne (1891-1896). Sénateur de la Corse (1912-1931). Ministre. Président de la République française, élu président de la République en 1931. Il est initié à la Loge « L’Union Fraternelle », le 1° décembre 1879. Compagnon et maître le même jour, le 5 novembre 1880. Il devient vénérable de la Loge « Patrie et Humanité », orient de Soissons, en 1899. Il ouvre à Paris la Loge « Voltaire » qu’il va diriger à plusieurs reprises. Vénérable de la loge « Voltaire », orient de Paris, il fut membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France. Inscrit aussi à la Loge d’Auxerre, « Le Réveil de l’Yonne ». En 1903, il s’affilie à la Loge « L’Alsace-Lorraine ». Membre aussi des loges « Frères du mont Laonnois » (Laon) et « La Libre Pensée » (Paris). Député au convent du Grand Orient, puis membre du Conseil de l’Ordre, dont il fut secrétaire (1892). Exclu le 26 janvier 1905 de la loge « La Pensée Libre », et rayé de la franc-maçonnerie suite à l’affaire des fiches. Etait cependant membre de la loge « La Justice » et lors de sa mort les loges tirèrent une batterie de deuil à sa mémoire.

     

    Gaston Doumergue (1863-1937) : Franc-maçon. Avocat. Député, du Gard (1893-1910), puis sénateur radical socialiste du Gard (1910-1924), il est président du Conseil (1913-1914), puis du Sénat (1923) et président de la République (1924-1931). Membre de la Loge « L’Echo » du Grand Orient, à l’orient de Nîmes.

     

    Amaury Pierre Marie Dréo (1829-1882) : Avocat. Journaliste. Secrétaire du gouvernement de la Défense nationale (1871). Député d’extrême-gauche du Var (1871-1876) et (1877-1881). Franc-maçon. Membre de la loge « L’Ecole Mutuelle », orient de Paris. Chapitre « Isis-Montyon », vallée de Paris.

     

    Edouard Drumont (1844-1917) : Journaliste, écrivain, polémiste. Antidreyfusard, nationaliste et antisémite. Fondateur du journal La Libre Parole. Créateur de la Ligue nationale antisémite de France en 1890. Auteur de La France Juive, livre paru en 1886, qui connaîtra un immense succès. Drumont fait du capitalisme une création juive, ce qui lui vaudra une grande sympathie dans les milieux de gauche. Il critique le cosmopolitisme de ce qu’il appelle la race juive, ce qui s’oppose pour lui au nationalisme fort qu’il défend. Il lance le 20 avril 1892 La Libre Parole, avec comme sous-titre : « La France aux Français ».

     

    René Dubail : Maire du 10° arrondissement de Paris en 1870. (6 novembre 1870 au 26 mars 1871, puis du 26 mai 1871 jusqu’en 1873).

     

    Raoul Charles Adjutor Du Bisson (1812- ?) : Officier colonial. Commandant de bataillon dans la Garde nationale. Durant la Commune, il commanda le 26° bataillon et combattit notamment à Neuilly. Lissagaray considère qu’il fut peut-être un espion versaillais. Condamné à mort par contumace, il se réfugia à Jersey.

     

    Maxime Du Camp (1822-1894) : Ecrivain et photographe. On l’élit membre de l’Académie française en 1880, surtout, dit-on, à cause de son histoire de la Commune, publiée sous le titre de Les Convulsions de Paris (1878-1880), qui est une attaque les plus basses contre les communards. A participé à la répression en 1848. Anti communard.

     

    Jules Ducatel : Piqueur des Ponts et Chaussées. Traître de la Porte Saint-Cloud (bastion 64). En récompense de son action, Thiers le fit décorer de la Légion d’honneur. En outre Ducatel bénéficia d’une souscription publique qui rapporta plus de cent mille francs, et il obtint une perception. A la suite d’un vol commis dans sa caisse, il fut révoqué en 1877. Ducatel mourut fou.

     

    Georges Duchêne (1824-1876) : Ouvrier typographe. Ami et collaborateur de Proudhon. Vallès l’a traité de traître.

     

    Léon Ducoudray : Jésuite fusillé le 24 mai 1871, avec l’archevêque de Paris Georges Darboy, par ordre de la Commune de Paris.

     

    Elie Ducoudray : Communard. Maire du XIV° arrondissement en automne 1870. S’occupe activement des écoles. Sa mairie en ouvre trois et il s’efforce d’organiser l’enseignement laïc. Sous la Commune, membre de la Société des amis de l’enseignement. Il contribue à élaborer le projet de fondation des crèches.

     

    Auguste Alexandre Ducrot (1817-1882) : Général versaillais. Général de division, il a commandé le 1° corps d’armée à Sedan, s’est évadé, a regagné Paris où il a commandé la sortie des armées de Paris du 30 novembre 1870 (Combats de Champigny, Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne). Le 28 novembre 1870, il adressa à son armée une proclamation contenant ces mots : « Je ne rentrerai dans Paris que mort ou victorieux, vous pourrez me voir tomber, vous ne me verrez pas reculer ». Il rentra dans Paris vivant et vaincu. Sa dernière bataille est celle de Buzenval, le 19 janvier 1871. Le 8 février 1871, il est élu député de la Nièvre à l’Assemblée nationale.

     

    Jules Armand Stanislas Dufaure (1798-1881) : Avocat. Un des artisans de la Constitution de 1848. Député modéré en 1871. Ami de Thiers. Membre du gouvernement Thiers à la Justice.

     

    Joséphine Dulimbert : Communarde.

     

    Alexandre Dumas, Dumas-Davy de La Pailleterie (1802-1870) : Ecrivain. Romancier. Aurait été initié franc-maçon en 1862 à la loge « Fede Italica ».

     

    Alexandre Dumas, dit Dumas fils (1824-1895) : Romancier et auteur dramatique. Il a écrit à propos des femmes révolutionnaires de la Commune (les « Pétroleuses ») : « Nous ne dirons rien de ces femelles, par respect pour les femmes à qui elles ressemblent quand elles sont mortes » (Lettres sur les choses du jour).

     

    Jean Baptiste Dumay (1841-1926) : Ouvrier mécanicien du Creusot, face à la dynastie Schneider. Organisateur de la grève de 1870. Internationaliste. Nommé maire provisoire en septembre 1870. Il proclame la Commune du Creusot le 26 mars 1871 au balcon de l’Hôtel de Ville. Le 27 mars, le gouvernement versaillais fait occuper militairement la ville. A écrit : Mémoires d’un militant ouvrier du Creusot (1841-1905)  Auteur aussi de : Un fief capitaliste. S’exile à Genève. Au retour, il reprend la tête du mouvement ouvrier creusotin. Membre du PSOR avec Allemane. Député de Belleville de 1889 à 1893. Administrateur de la Bourse de Travail du Paris. Franc-maçon. Initié en 1894 à la loge « La Fédération Maçonnique » de la Grande Loge, puis il s’affilie aux « Travailleurs socialistes de France » du Grand Orient.

     

    Jules Dumesnil (1805-1895) : Avocat, juriste, maire, conseiller général, sénateur.

     

    Jules Dumesnil-Marigny (1810-1885) : Economiste et publiciste. Membre de l’Internationale en 1865.

     

    Désirée Dumont : Communarde.

     

    Eugène Edmond Dupas (1820- ?) : Pharmacien. Membre de l’Internationale. Il fit fonction de médecin pendant la Commune. Il fut condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée en 1872 et amnistié en 1879.

     

    André Marie Jean Jacques Dupin, dit Dupin l’Aîné (1783-1865). Avocat. Député. Président de la Chambre (1832-1840). Membre de la Constituante (1849), dont il fut le président. Sénateur. Franc-maçon. Membre de la loge « Les Trinosophes », orient de Paris. Membre du Suprême Conseil du REAA.

     

    Eugène Dupont (1831-1881) : Facteur d’instruments de musique. Participe à la Révolution de 1848. Emigre à Londres. Membre du Conseil Général de l’Internationale. Préside le congrès de Lausanne de 1867. Secrétaire correspondant pour la France et la Belgique. Membre de la Commune.

     

    Clovis Joseph Dupont (1830-1902) : Ouvrier vannier. Adhère à l’Internationale. Membre du Comité exécutif de la Garde nationale. Il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote pour la création du Comité de salut public. « Majoritaire ». Condamné à vint ans de travaux forcés, il se réfugie en Angleterre.

     

    Jean Martial Anthime Dupont (1841-vers 1890) : Employé de banque à Paris. Lors du soulèvement du 18 mars 1871, il est nommé commissaire de police de l’Hôtel de Ville de Paris, puis le 23 mars chef de la police municipale. Aux élections complémentaires du 16 avril il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public. Il avait réussi à passer en Angleterre en 1871 ; mais étant revenu en France l’année suivante, il fut arrêté, condamné aux travaux forcés et ne fut libéré qu’après l’amnistie.

     

    Armand Duportal (1814-1887) : Fondateur du journal L’Emancipation (1848), déporté du 2 décembre 1851, préfet de la Haute-Garonne (Toulouse) le 4 septembre 1870, il dirige l’éphémère insurrection communaliste de mars 1871, est arrêté, mais acquitté par la cour d’assises de Pau.

     

    Durand : Franc-maçon. Garant d’amitié de la Loge le « B.°. » de Marseille. »

     

    Docteur Durand : Commune de Lyon.

     

    Jacques Louis Durand (1817-1871) : Ouvrier cordonnier. Militant syndicaliste. Il signe le manifeste de l’Association internationale des travailleurs contre la guerre franco-prussienne de 1870. Il démissionne du Comité central de la Garde nationale le 15 mars. Le 16 avril 1871, lors d’élections partielles, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice. Il vote pour le Comité de salut public. Partisan de la majorité. Fusillé à Paris le 25 mai 1871.

     

    Emile Durand-Savoyat (1847-1903) : Avocat. Opposant énergique à l’Empire. Combattit le plébiscite du 8 mai 1870, prenant résolument parti pour le non. Contre la guerre. Entré au conseil municipal de Grenoble aux élections de 1871, il est parmi les signataires de l’Adresse à Thiers et à l’Assemblée : « Notre devoir est de vous déclarer avec franchise : (nous voulons) la cessation immédiate de la guerre civile – l’affirmation absolue de la République – la revendication des libertés municipales. La République est le seul gouvernement du droit, le seul légitime, le seul qui puisse fonder l’ordre. Assez donc, assez de sang et de ruines. Trop grande est déjà votre responsabilité. » (2 mai 1871). Franc-maçon. En 1873, le maire Auguste Gaché, les adjoints Félix Poulat et lui sont francs-maçons. Député de l’Isère (1881). Sénateur de l’Isère (1891 et 1897). Opportuniste. Anticlérical. Initié à « L’Alliance Ecossaise » ; à l’orient de Grenoble le 5 mars 1870. Vénérable le 9 décembre 1873.

     

    N. Durassier : Colonel sous la Commune, commanda le fort de Vanves en mai. Mortellement blessé, il rendit le dernier soupir à l’hôpital de Versailles.

     

    Barthélémy Durbize (1824-1875) : Teneur de livres. Actif à la Commune de Saint-Etienne. Il fut membre du comité révolutionnaire qui s’installa, le 25 mars, à l’Hôtel de Ville.

     

    Angèle Durut : Communarde.

     

    Dutil : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Emile Victor Duval (1840-1871) : Ouvrier fondeur en fer. Adhérent de l’Association internationale des travailleurs en 1867. Blanquiste. Condamné à deux mois de prison au 3° procès de l’Internationale. Membre du Comité central de la Garde nationale. Elu le 26 mars au Conseil de la Commune, il siège à la commission militaire et à la commission exécutive. Le 3 avril 1871, il est nommé’ général de la Commune. Fusillé sans jugement le 4 avril 1871 par le général Vinoy.

     

    Clément Duvernois (1836-1879) : Journaliste. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre de l’agriculture et du commerce.

     

    E

     

    Gustave Bonickhausen, dit Eiffel (1832-1923): Architecte. Franc-maçon.  Membre du Grand Orient.

     

    Jean Baptiste Elin : Franc-maçon. De la Loge des « Amis triomphants ». Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Cheikh El Mokrani de son nom Mohand Aït Mokrane (1815-1871) : Chef de la Commune kabyle, en guerre contre la colonisation. Donna le signe de l’insurrection le 15 mars 1871, à la tête d’une armée de 8000 à 10000 hommes.

     

    Jean Pierre Eluze (1821-1908) : Ami et gendre de Cabet. Il participe activement aux expériences « icariennes », puis créa en 1862, le « Crédit-au-Travail », organisation mutualiste. Franc-maçon. Membre de la loge n° 88 « La Prévoyance », du rite écossais.

     

    Gérard Anaclet Vincent Encausse, dit Papus (1865-1916) : Occultiste. Médecin. Fondateur de la revue Initiation (1888). Haut dignitaire de l’Ordre des Rose+Croix (1892). Franc-maçon. Ne fut pas admis au Grand Orient (12 juillet 1899). Il se tourna vers le Rite Memphis-Misraïm, dont il fut Grand Maître du Souverain Grand Conseil général du Rite Memphis-Misraïm pour la France (1908-1916).

     

    Louis Encausse (Décédé en 1907). Chimiste. Père de Papus. Franc-maçon. Reçu 18° (Chevalier Rose+Croix) le 27 mai 1902.

     

    Friedrich Engels (1820-1895) : A partir de 1864, il milite au sein de l’Association internationale des travailleurs (Première Internationale), jusqu’à sa dissolution en 1876.

     

    Henri Espivent de la Villesboisnet (1813-1908) : Général. Envoyé à Marseille pour réprimer les mouvements insurrectionnels de la Commune de Marseille. Le 4 avril 1871, il donne l’assaut à la Commune de Marseille. Ayant fait bombarder Marseille depuis Notre-Dame de la Garde, cela lui vaut le surnom de « Notre-Dame de la Bombarde ». A combattu également la Commune de Lyon.

     

    Henri François Alphonse Esquiros (1812-1876) : Franc-maçon. Membre de la loge « La Réforme », orient de Marseille. Auteur romantique. Libre-penseur et anticlérical militant. A écrit en 1847-1848 une Histoire des montagnards. Représentant de la Saône-et-Loire à l’Assemblée législative (1850-1851). Elu à l’Assemblée nationale le 7 juin 1869, il siège à l’extrême-gauche. Démissionnaire, puis réélu le 8 février 1871,

     

    Adèle Esquiros : Epouse d’Alphonse Esquiros. Auteure de plusieurs romans.

     

    Etienne : Communard de la Commune de Marseille, fusillé en même temps que Gaston Crémieux. Radical, un des 12 membres de la commission départementale de Marseille. Sa condamnation à mort fut commuée en déportation à perpétuité.

     

    Eugène Etienne (1844-1921) : Député d’Oran, il fut à plusieurs reprises ministre de la Guerre, en 1905, 1906 et 1913. Un des principaux leaders du « Parti colonial ».

     

    Emile François Désiré Eudes (1843-1888) : Etudiant en pharmacie. Employé. Franc-maçon. Libre-penseur anticlérical. Initié en 1868 à la loge « l’Ecossaise 133 ». Leader blanquiste. Héritier spirituel de Blanqui. Membre du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu membre du Conseil de la Commune. Tendance « jacobine ». C’est sur sa proposition que l’Assemblée prend le nom de Commune. Le 9 mai 1871, il devient membre du Comité de Salut public. Nommé général par le Comité central de la Commune, il fut, lors de l’entrée des Versaillais dans Paris, promoteur des incendies. Condamné à mort par contumace, il rentra en France après l’amnistie. C’est lui qui entraîne les blanquistes dans l’aventure boulangiste, avec l’entremise de Rochefort.

     

    La Générale Eudes, née Victorine Louvet : Communarde. Epouse d’Emile Eudes. Le correspondant du Times voit en elle une autre Jeanne Hachette.

     

    Julia Béatrix Oeuvrie épouse Excoffon (1849-décédée après 1905) : Animait le club des femmes de la Boule-Noire à Montmartre. Responsable d’une ambulance, elle n’hésite pas à traverser les lignes versaillaises pour porter secours aux combattants du fort d’Ivry.

     

     

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