• Après la seconde guerre mondiale, le capitalisme monopoliste d’Etat connaît une période de développement plus ou moins « pacifique » dans les pays capitalistes avancés. L’impérialisme entreprend une offensive générale contre les peuples (par exemple au Vietnam), contre les pays socialistes et contre les partis communistes. Cette offensive de l’impérialisme rencontra un terrain propice chez certains membres des partis communistes plus enclins, après la terrible lutte de la seconde guerre mondiale, à chercher des voies plus « faciles » pour la victoire de la révolution (Togliatti en Italie, Thorez en France). L’ensemble de ces phénomènes aviva la lutte entre la voie bourgeoise et la voie prolétarienne dans les partis communistes. Le révisionnisme moderne se manifesta d’abord dans la Ligue des communistes de Yougoslavie avec la victoire de Tito. Puis le révisionnisme moderne, avec Krouchtchev à sa tête, s’empara du pouvoir dans le parti communiste (bolchevick) de l’U.R.S.S. et dans d’autres partis. Krouchtchev inaugura (dans son rapport au XX° congrès de l’U.R.S.S.) deux thèses révisionnistes d’importance mondiale pour le développement de la révolution :

    a)                 La guerre n’est plus inévitable (« coexistence pacifique » avec l’impérialisme) ;

    b)                 Le « passage pacifique » au socialisme est possible dans de nombreux pays capitalistes.

     

     

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  • Les opportunistes prêchaient ouvertement l’abandon de la lutte révolutionnaire, la théorie de l’ « intégration du capitalisme dans le socialisme ». Les partis de la Deuxième Internationale étaient atteints d’opportunisme dès avant la guerre de 1914-1918. La Deuxième Internationale se refusait à combattre l’opportunisme ; elle était pour faire la paix avec lui et le laissait se fortifier. En pratiquant une politique de conciliation avec l’opportunisme, la Deuxième Internationale était devenue elle-même opportuniste.

     

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  • Biens nantis, vous pouvez avec raison craindre la haine emmagasinée par les affamés et les opprimés ! Elle court, elle court, la violence cachée, et rien, ni vos prisons, ni vos frontières, ni vos camps de concentration, ni vos hôpitaux psychiatriques ne pourront l’empêcher de s’exprimer. Elle est suspendue au-dessus de votre société d’exploiteurs et d’oppresseurs, telle une épée de Damoclès, prête à la faire voler en éclat, et ceci avec d’autant plus de vigueur que vous aurez contenu longtemps cette violence.

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  • Le capitalisme présente de nombreux défauts, des contradictions internes, et une fraction éclairée de la bourgeoisie en est consciente : aussi cette fraction cherche-t-elle à apporter des remèdes à ces défauts, à amoindrir ces contradictions. Le but de ces bourgeois est d’aménager le capitalisme, en vue de le renforcer, et non de le détruire. Leur désir est de débarrasser la société de la lutte des classes, afin d’avoir un capitalisme avec des bourgeois et sans prolétaires, ce qui est impossible, car : « La bourgeoisie comme de juste, se représente le monde où elle domine comme le meilleur des mondes. » (84)

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    En somme, le fait que chacun se donne le titre de « socialiste » signifie que c’est là une doctrine d’avenir, et que le mouvement ouvrier porteur de celle-ci constitue une force montante. Au XIX° siècle, les principales classes sociales sont : la bourgeoisie, le prolétariat, la petite bourgeoisie et l’aristocratie. Que sont les différentes doctrines socialistes ? Lorsque l’aristocratie se réclame du socialisme, cela donne le socialisme féodal, qui est une critique de la domination bourgeoise, qui vise non à l’instauration d’une société socialiste, mais un retour à l’ancien régime. Le socialisme petit bourgeois reflète également les intérêts de la petite bourgeoisie : son idéal est une société de la petite production. Les bourgeois se réclamant du socialisme veulent empêcher l’instauration d’un socialisme réel et la révolution prolétarienne : en général, ce sont des réformistes. Enfin, dans son enfance, le prolétariat développe un socialisme utopique, imaginaire, instinctif, qui est abandonné au profit du socialisme scientifique quand le prolétariat accède à l’âge adulte.

     

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