• a-                 Le quatrième point du programme communiste, c’est l’abolition de la patrie et de la nationalité. ;

    La nation est une création bourgeoise : les nations sont nées et se sont développées en même temps que la bourgeoisie. Les luttes entre les diverses nations sont souvent des luttes entre les bourgeoisies des divers pays, et les travailleurs n’y ont aucun intérêt : ils servent de chair à canon.

    « Les ouvriers n’ont pas de patrie » (71) car l’exploitation est la même partout. L’objectif du prolétariat mondial est, à long terme, la suppression des frontières entre les différents pays. A court terme, l’objectif de chaque prolétariat est de lutter contre sa propre bourgeoisie, et en ce sens là, les ouvriers sont patriotes : ils doivent se débarrasser de leur bourgeoisie nationale, et combattre l’exploitation d’autres peuples par leur propre bourgeoisie : « Abolissez l’exploitation de l’homme par l’homme, et vous abolissez l’exploitation d’une nation par une autre. » (72).

    Souvent les luttes nationales, les luttes d’une nation pour sa libération lorsqu’elle est occupée et opprimée par une nation plus forte, contribuent à l’avancée vers le socialisme.

     

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  • Un caractère commun entre la bourgeoisie et les classes exploitantes antérieures (maîtres d’esclaves, nobles) est qu’elle aussi s’imagine fermement que son système social et ses valeurs morales sont les seuls possibles et sont donc éternels : la bourgeoisie cherche à inculquer cette idée à tout le peuple afin de l’empêcher d’envisager toute transformation de la société.

     

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  • QUEL EST LE PROGRAMME DES COMMUNISTES ?

     

    a-                 Le premier point de ce programme, c’est l’abolition de la propriété privée.

    Il ne faut pas être abstrait et parler de la propriété en général. Si l’on traite le problème de l’abolition de la propriété, que peut-on en dire ?

    L’abolition de la propriété privée n’est pas un fait nouveau dans l’histoire, car le régime de propriété a sans cesse évolué. Par exemple : la propriété, à l’origine, n’existait pas. Ou bien encore : la bourgeoisie a contribué à supprimer la propriété de type féodal en 1789, en France, pour implanter la propriété bourgeoise que nous connaissons encore à l’heure actuelle. Et que supprime le communisme ? C’est la propriété bourgeoise.

    Dans notre société, qui repose sur les mêmes principes généraux qu’à l’époque de Marx et Engels, il existe deux types de propriété :

    ·                    D’une part, la propriété personnellement acquise, fruit du travail de l’individu.

    ·                    D’autre part, la propriété acquise par le vol d’autrui.

    C’est la seconde forme qui caractérise le mieux le capitalisme : le bourgeois capitaliste vole la plus-value à l’ouvrier. Quant à l’idée que le travail génère la richesse, produit de la propriété, elle est de moins en moins vraie : la preuve c’est que la plus grande partie des travailleurs s’escriment toute leur vie, et sont parfois plus démunis à la fin qu’au début de leur existence (ils épuisent leur force physique ou intellectuelle à la reproduction et à l’accumulation du capital).

     

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  • Quels sont les caractères qui distinguent le mode de production capitaliste des deux modes de production antérieurs, esclavagisme et féodalisme ?

    Le premier point, c’est que le capitalisme est un système en révolutionnarisation permanente. Sans cesse, il faut innover, appliquer la science à la production, ceci en raison de la concurrence entre capitalistes et de la poursuite du profit maximum. C’est une remise en cause permanente, rien n’est définitivement acquis et le résultat en est un développement considérable des richesses.

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  • Dans cette première étape, qui est celle de l’accession de la bourgeoisie au pouvoir politique, celle-ci joue un rôle révolutionnaire : elle guide et dirige l’ensemble du peuple vers la destruction de l’ancien régime. En effet, en face de la cible à abattre, le féodalisme, les intérêts de la bourgeoisie fusionnent avec les intérêts de l’immense majorité du peuple. Le mérite des premiers bourgeois est très grand : au lieu de dépenser leurs richesses en plaisirs, ou de les thésauriser, ils l’investissent, et par là, ils sapent la base du féodalisme, et préparent de nouveaux rapports sociaux.

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