• « Avec l’époque nouvelle, l’impérialisme qui porte en elle et est grosse de la révolution prolétarienne, alors que l’Europe va au-devant de batailles décisives entre le capital et le travail, les anciennes méthodes de lutte économique et politique du prolétariat sont insuffisantes. Or, ces méthodes consistaient précisément à faire usage de la démocratie bourgeoise. » (189)

    La classe ouvrière ne lutte pas pour des négociations, ni ne quémande des négociations comme le font les dirigeants révisionnistes et réformistes. La classe ouvrière sait par son expérience que ses revendications économiques, sociales et politiques s’obtiennent dans le dur combat classe contre classe, classe ouvrière contre classe bourgeoise. C’est seulement, lorsque les forces en présence s’affrontent dans ce combat de classe (lorsque les usines sont occupées, que les comités de grève et les piquets de grève sont en place, que les moyens de production sont immobilisés, que l’action des masses est en plein essor) c’est seulement alors qu’il est possible suivant le développement des luttes, que des représentants de la classe ouvrière, élus et révocables, mandatés par la classe ouvrière négocient. C’est ce que le marxisme-léninisme appelle négocier avec un rapport de forces favorable aux intérêts immédiats de la classe ouvrière. La vie différente menée pendant la lutte, la grève, fait entrevoir ce que serait une vie en collectivité avec des décisions prises en commun. Elle nous fait aussi prendre conscience, ainsi qu’à la classe ouvrière, du rôle de l’ouvrier dans la société actuelle (où il est un outil de travail au même titre que la machine).

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  • « Le système soviétique c’est la destruction du mensonge bourgeois qui appelle « liberté de la presse », la liberté de soudoyer la presse, la liberté pour les riches, pour les capitalistes, d’acheter les journaux, la liberté pour les capitalistes de se rendre acquéreurs de centaines de journaux et de truquer ainsi la soi-disant « opinion publique ». (…) Ceci est aussi valable pour la liberté de réunion (qui est mensonge, aussi longtemps que les riches disposent des meilleurs édifices ou achètent les édifices publics), l’ « armement du peuple », la liberté de conscience (=la liberté pour le capital d’acheter et de soudoyer les organisations ecclésiastiques afin d’intoxiquer les masses avec l’opium de la religion) et toutes les autres libertés de la démocratie bourgeoise. » (186)

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  • Selon le marxisme-léninisme, le prolétariat révolutionnaire doit agir sur les organisations d’Etat et sur l’Etat, doit les utiliser en vue de la réalisation de ses intérêts de classe propres : sans négliger aucune forme de lutte (revendications économiques, luttes idéologiques et politiques, …) il doit rassembler ses forces, se développer en vue de la lutte finale, du combat pour le tout, c’est-à-dire la prise du pouvoir et l’édification socialiste.

     

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  • Qu’est-ce que les appareils, notamment les appareils et branches d’Etat ? Quel est leur rapport aux classes sociales ?

    On peut énumérer ces appareils. Ils comprennent :

    ·                    D’une part l’appareil répressif au sens strict et ses branches (armée, police, magistrature, administration) ;

    ·                    D’autre part les appareils idéologiques d’Etat (l’appareil scolaire, l’appareil religieux – les Eglises --, l’appareil d’information – radio, télévision, presse --, l’appareil culturel – cinéma, théâtre, édition --, l’appareil syndical de collaboration de classe, les partis politiques bourgeois et petits bourgeois, etc.) – sous un certain aspect, dans le mode de production capitaliste, la famille.

     

    Outre les appareils d’Etat, on trouve également l’appareil économique au sens strict, l’ « entreprise » ou l’ « usine ». Comme centre d’appropriation de la nature, l’appareil d’Etat matérialise et incarne les rapports économiques dans leur articulation aux rapports politico-idéologiques.

     

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  • Dans la société socialiste, peut-il y avoir égalité entre exploités et exploiteurs ? A cette question Lénine répondait :

    « L’exploiteur ne peut être l’égal de l’exploité. Cette vérité fait le fond même du socialisme. »

    Il est illusoire de penser que les capitalistes laisseront les travailleurs prendre le pouvoir sans réagir. Ils chercheront à imposer leur maintien au besoin par la force. Prétendre assurer l’ « égalité » entre exploités et exploiteurs, c’est en fait assurer à la bourgeoisie toutes les possibilités lui permettant de maintenir sa domination ; c’est créer les conditions pour que se perpétue l’ « inégalité » au profit de la bourgeoisie :

    « Il ne saurait y avoir d’égalité entre les exploiteurs qui, durant de longues générations, s’étaient distingués par leur instruction, par leur train de vie et par les habitudes acquises, et les exploités dont la masse, même dans les républiques bourgeoises les plus avancées et les plus démocratiques, reste accablée, inculte, ignorante, craintive, divisée. Longtemps après la révolution, les exploiteurs conservent nécessairement une série de réels et notables avantages… Jamais les exploiteurs ne se soumettront à la volonté de la majorité des exploités, sans avoir fait jouer – dans une bataille suprême, désespérée, dans une série de batailles -- leur avantage. » (177)

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