• L’Etat, cet appareil bureaucratique, économique, policier, militaire, ne peut pas être transféré tel quel, sans changement d’une classe dominante à une autre classe dominante. Il est nécessaire de le briser pour en construire un autre, approprié à de nouvelles fonctions. Le prolétariat ne saurait prendre le pouvoir en détournant l’Etat bourgeois de son cours normal : il doit le casser pour se doter lui-même de l’outil politique dont il a besoin, adapté à ses propres besoins.

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  •  La fonction des parlementaires est fortement dégradée : ils représentent les intérêts des classes aisées et de ce que l’on appelle pudiquement la France qui réussit. Ils sont en divorce complet avec les habitants très majoritaires des campagnes et des banlieues. Mal élus, soumis aux diktats du pouvoir exécutif, drivés par les hauts fonctionnaires des ministères, nouveaux venus en politique, les parlementaires sont inaudibles. De plus, en limitant leurs mandats, en les cadrant un peu mieux au niveau de leurs ressources financières, et bientôt peut-être, en limitant leur nombre, les députés ne pèsent plus très lourds dans les diverses décisions publiques. Etant choisis par le président de la république et son entourage, par rapport aux habitants qu’ils sont censés représenter, ils ne subissent de la part de ceux-ci aucun contrôle.

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  • Il est certains que la prise de conscience de ce système capitaliste à bout de souffle se prend lorsque apparaît une maladie (cancer, imputable aux diverses pollutions générées par un développement anarchique, comme par exemple les nombreux agriculture intoxiqués par l’épandage de produits dangereux dans les champs,…°), la pauvreté croissante (en raison de l’expansion rapide des situations précaires, et du chômage de longue durée,…), ou la vieillesse (solitude et abandon des personnes âgées, livrées à elles-mêmes dans les divers mouroirs, étant donné qu’elles ont devenues inutiles pour une économie productiviste à outrance, à la recherche des profits maximums).

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  • Par exemple, entre deux votes, tous les cinq années, les députés et les sénateurs s’estiment les seuls à même d’exercer des droits politique, privant du même coup l’immense majorité du peuple de ces droits. Alors qu’ils sont souvent mal élus, les députés, ne représentant qu’une infime minorité d’électeurs de leur circonscription, estiment pouvoir légiférer au nom de tout le peuple, sans lui rendre de compte. Pendant cinq années, le peuple doit se contenter de suivre les divers débats concernant sa vie privée et personnelle, dur les écrans de télévision. C’est là l’ombre de la démocratie.

     

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  • Il est absurde d’affirmer que le possesseur de capitaux a les mêmes « droits » que le prolétaire, qui n’a que son cerveau et ses mains pour vivre. Donc, le précepte « un homme (ou une femme) / une voix » est une pure illusion.

    Les principes démocratiques ne pourront véritablement être mis en œuvre qu’à partir du moment ou les moyens de production seront expropriés et deviendront des bien communs, propriété de l’ensemble de la société. Alors, il y aura véritablement égalité entre tous.

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