• LE PERE DUCHESNE -- NUMERO SIX -- JANVIER 2018 Partie 5

    Il est certains que la prise de conscience de ce système capitaliste à bout de souffle se prend lorsque apparaît une maladie (cancer, imputable aux diverses pollutions générées par un développement anarchique, comme par exemple les nombreux agriculture intoxiqués par l’épandage de produits dangereux dans les champs,…°), la pauvreté croissante (en raison de l’expansion rapide des situations précaires, et du chômage de longue durée,…), ou la vieillesse (solitude et abandon des personnes âgées, livrées à elles-mêmes dans les divers mouroirs, étant donné qu’elles ont devenues inutiles pour une économie productiviste à outrance, à la recherche des profits maximums).

     

    LE PERE DUCHESNE -- NUMERO SIX -- JANVIER 2018 Partie 5

     

    Conclusion :

    Aucun parti, depuis le Front national, nouveau ou ancien, jusqu’à la France insoumise, n’est prêt à remettre en cause le modèle bourgeois de la représentation anti-démocratique : certains se contentent d’aménager ce système, alors qu’il faudrait le mette à bas, pour le remplacer par un système socialiste, véritablement démocratique.

    Actuellement, tous les électeurs sont considérés comme des mineurs assistés et dépendants : ils ont déposé tous leurs droits politiques de citoyens adultes dans les mains de représentants élus qui exercent ces droits en leurs noms, en usant et abusant au profit de la classe bourgeoise et des grands monopoles.

    Prenons l’exemple du maire de la ville de Metz, potentat local représentatif des 500 000 « élus » qui gèrent les affaires publiques : tous les cinq années, il remet en jeu son mandat électoral, mais ensuite, il a les coudées franches et ne consulte plus en rien la majorité des électeurs, qui subissent dans la vie quotidienne toutes les mesures prises, au nom d’une fantomatique « démocratie », bien illusoire ! Il ne rend aucun compte de toutes les mesures qu’il peut prendre.

    L’ancien système est si peu démocratique qu’il permettra demain, si la classe bourgeoise en ressent la nécessité, d’instaurer un Etat fasciste, comme cela a été le cas  avec l’Etat de Vichy en 1940, lorsque la troisième république bourgeoise a fait faillite : c’est donc bien en respectant la « légalité « bourgeoise que la fraction la plus brutale de la bourgeoise pourra prendre le pouvoir, si les grands monopoles ont besoin d’un tel système, ou si les circonstance internationales l’exigent (guerre mondiale, crise révolutionnaire,…).

    Il est certains que la prise de conscience de ce système capitaliste à bout de souffle se prend lorsque apparaît une maladie (cancer, imputable aux diverses pollutions générées par un développement anarchique, comme par exemple les nombreux agriculture intoxiqués par l’épandage de produits dangereux dans les champs,…°), la pauvreté croissante (en raison de l’expansion rapide des situations précaires, et du chômage de longue durée,…), ou la vieillesse (solitude et abandon des personnes âgées, livrées à elles-mêmes dans les divers mouroirs, étant donné qu’elles ont devenues inutiles pour une économie productiviste à outrance, à la recherche des profits maximums).

    Il convient par ailleurs de redonner aux notions de « gauche » et de « droit » (dont le « centre ») leur véritable signification, concernant l’échiquier politique. Lors de la révolution française (1789-1794), le groupe des « Montagnards » était classé à gauche, alors que le groupe des « Girondins » était classé à droite. Entre les deux groupes se trouvait le centre ou « marais ». Mais ces groupes étaient composés de représentants de la bourgeoisie et uniquement de la bourgeoisie. Le peuple était représenté par divers groupes de sans-culottes, dont les enragés et les partisans de Gracchus Babeuf. Ainsi, il convient de bien réinterpréter l’histoire, et au XX° siècle, la gauche et la droite désignent au niveau politique des représentants de la bourgeoisie, seuls les communistes et certains socialistes pouvaient prétendre représenter véritablement les intérêts de peuple et de la classe ouvrière.

    Les médias dominants font beaucoup de publicité concernant une légère diminution du nombre des chômeurs, ou bien un demi point supplémentaire de la progression du produit intérieur brut : mais tout cela est vain. Car la seule chose qui compte, c’est à la fois rétablir la qualité de citoyen, pour tous les individus vivant sur le territoire national (à savoir, donner à chacun une véritable prise sur sa vie quotidienne, que ce soit à l’entreprise, dans les quartiers, et dans la vie sociale) et en conséquence de rétablir une véritable égalité entre tous les citoyens (par l’expropriation des moyens de production, actuellement détenus par la bourgeoisie, en les attribuant à l’ensemble de la société) !

    Il serait donc juste de faire un bilan de chaque homme politique, tant au niveau national que local, par rapport aux critères de liberté et d’égalité (supprimer l’aliénation et rétablir l’égalité, notamment « un homme (ou une femme) / une voix ». Si le peuple avait le pouvoir, la souveraineté, sans aucun doute, de nombreux hommes et femmes politiques seraient « élevés sur la planche, la tête passant par la lucarne » !

    La seule issue possible est forcément révolutionnaire, et cette révolution prolétarienne ne saurait tarder ! Socialisme ou barbarie !

     

     

    « LE PERE DUCHESNE -- NUMERO SIX -- JANVIER 2018 Partie 4 LE PERE DUCHESNE -- NUMERO SIX -- JANVIER 2018 Partie 6 »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter