• Elle étayait l'affirmation de cette aisance passée par ceci : son père embauchait lors des grands travaux, dans les bonnes périodes d'entre les deux guerres mondiales, deux ou trois ouvriers agricoles parfaitement heureux de s'activer pour lui parce qu'ils étaient mieux rémunérés que chez les autres paysans de la contrée et aussi se régalaient à la table du maître des lieux de rôti de boeuf et de lard de cochon à profusion, ce qui était alors un signe de superflu ; également lorsque des romanichels étaient de passage dans le village au printemps ou en été, ils recueillaient immanquablement dans la maison de son père des laitues de jardin, des fruits de saison, des oeufs et même parfois une poule.

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  • Rompu dès le plus jeune âge aux travaux des champs le bagage scolaire de Pierre Quader se restreignait au strict minimum : « J'ai appris à lire et à écrire à l'école buissonnière des péquenots » plaisantait-il plus tard. Son père lui déclarait pour ses quatorze ans : « Maintenant débrouilles toi et gagnes ton pain » et illico le plaçait comme apprenti chez un patron boulanger d'un village voisin ; ce patron ne le ménageait nullement puisqu'il le réveillait à coups de bâton la nuit l'obligeant à se lever tôt pour trimer longtemps.

     

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    Les amis de Pierre Quader publient in extenso les cinq cahiers retrouvés par hasard.

    Pierre Quader (1915-1985), père de famille et ouvrier, dessine un cheminement spirituel qui expérimente les voies de l’amour, du travail et de la prière.

    Le premier cahier décrit la matière première, le fils d’homme, la personne telle qu’elle est vue par les autres. Puis le second cahier dépeint sous diverses formes l’outil de transformation qu’est le pur amour ou feu divin. Ensuite le troisième cahier représente la méthode, ou fils de Dieu, c’est-à-dire la personne telle qu’elle est en Soi. C’est la répétition d’une méditation quotidienne dans le cadre d’un cycle annuel. Enfin dans le quatrième cahier apparaît la personne telle qu’elle se voit elle-même dans le miroir de son journal, ainsi que la fusion avec le Soi par réintégration progressive de l’Un.

    « Dieu est mort » annonçait un philosophe à la fin du XIX ° siècle. « Je suis Dieu. Je n’ai ni naissance ni mort. Je ne suis pas le corps, mais j’ai un corps » répond Pierre Quader, ouvrier et oeuvrant.

    Ce témoignage, qui s’adresse à l’homme de la rue et au voyageur en quête, dans la lignée des « Récits du pèlerin russe » publiés pour la première fois en 1870, est une aide pour le chercheur d’absolu en ce début du XXI ° siècle.

    C’est une illustration de la maxime de Ramana Maharshi : « Le corps est la croix. Jésus, le fils de l’homme, est l’ego ou l’idée « Je suis le corps ». Après avoir été crucifié, il est ressuscité comme le Soi glorieux – Jésus le fils de Dieu ! ».

     

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  • La question n’est pas tant d’aménager le statut de salarié, en augmentant, de bien peu, les miettes distribuées ; mais d’aller vers la suppression de l’esclavage salarié, notamment en restaurant la démocratie populaire dans les quartiers, mais aussi en introduisant la démocratie et les droits de l’homme dans l’entreprise, en brisant le pouvoir autocratique du patronat. Au lieu de cela les Républicains bourgeois en marche renforcent le pouvoir de la bourgeoisie !

    « Révolution » déclare Emmanuel Macron, Rendons aux mots leur valeur réelle ! La Révolution, c’est forcément donner le pouvoir politique à une classe en le prenant à une autre classe. Aussi il s’agit soit d’une révolution réactionnaire, qui aménage au mieux le pouvoir de la bourgeoisie (de façon fasciste, comme la Révolution nationale de Philippe Pétain et Pierre Laval) ou bien d’une révolution progressiste et prolétarienne, comme la Commune de Paris de 1871. A lire son ouvrage, Emmanuel Macron est indubitablement un valet au service de la grande bourgeoisie. Ce n’est sûrement pas mon président !

    Emmanuel Macron déclare vouloir faire la « Révolution », comme nombre de ses affidés, dont ceux qui ont trahi le parti pseudo socialiste. Or la révolution est un mouvement qui vient du bas, du peuple donc, et qui ne se décrète pas par en haut, par une élite bureaucratique. De même, en 1789, des aristocrates éclairés ont participé au mouvement révolutionnaire du tiers état, en ayant à l’esprit la transformation de l’ancien régime, de monarchie absolue en monarchie constitutionnelle. Ces premiers apprentis sorciers furent emportés les premiers par le mouvement authentiquement révolutionnaire, qui voulait, non pas aménager l’ancien régime, mais le détruire de fond en comble, pour le remplacer par une république bourgeoise. Par parallélisme des formes, il en va de même aujourd’hui : les macronistes lancent un mouvement qui les dépasse : les masses populaires ne veulent pas, ni réformer, ni moderniser, ni aménager, le système ancien, la république bourgeoise, mais le bouleverser de fond en comble (« renverser la boule »), c’est-à-dire le remplacer par un système nouveau, populaire, démocratique et socialiste. C’est pourquoi les macronistes, s’ils se mettent en travers du chemin, avec des mesures en faveurs des bourgeois privilégies, comme la « loi travail », vont être emportés par le mouvement comme des fétus de paille !

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