• Un aboutissement inévitable au XXI° siècle en France : le socialisme ; (Partie 6)

    • Mais l'homme ne peut ni concevoir, ni expérimenter , d'un seul coup, d'un seul clin d’œil, un Infini absolu et une Éternité absolue. En conséquence, la seule façon d'entrer en contact avec Dieu, avec l’Éternité et l'Infini absolus, c'est que Dieu se communique à l'homme, et que l'homme fasse l'expérience d'un être absolu qu'il ne comprend pas. C'est effectivement ce qui s'est produit pour les saints d'Israël (Moïse, les prophètes, etc.), les saints chrétiens (Saint Jean de la Croix, Sainte Thérèse d’Avili, etc.) , les saints musulmans, les saints hindous (Krishnamurti, Raman Maharashtri, etc. ) etc.

    Un aboutissement inévitable au XXI° siècle en France : le socialisme ; (Partie 6)

    Pour d'autres, Spinoza est un mystique , qui a , en quelque sorte, « nettoyé » la notion de Dieu de tout caractère anthropocentriste, pour aller directement à son être réel. Dieu est alors un être réel, vivant, qui « porte » le monde, l'univers, la réalité matérielle, vivante et la pensée. Dans ce cas, Spinoza a enfreint une tradition séculaire juive : il a expliqué Dieu, Yahvé, « Celui qui est ce qu'il est ». Il a émis de façon claire et distincte un enseignement que l'on trouve de façon ésotérique, dans la Kabbale (Ferry Transira, Zohra, etc.) , mais aussi dans les enseignements soufis, hindous, etc.

    Que penser de ces deux conceptions de Dieu, l'une que l'on va appeler le « Dieu empirique », l'autre le « Dieu spirituel » ?

    Le point clé : Dieu a deux caractéristiques : il est Infini et Éternel (Dieu est la Dimension Infinie et éternelle de l'Univers°. Or :

    • l'homme est un être fini et temporel. Il vit dans le temps et dans l'espace.

    • L'homme a une conscience et un entendement ; Ces « puissances » ne peuvent concevoir l'Infini et l’Éternité absolus, qui sont hors du temps et de l'espace.

    • Bien évidemment, l'homme peut concevoir un temps qui ne s'arrête pas, qui a commencé avant sa naissance et qui continue après sa mort, qui n'a jamais commencé et qui ne s'arrête pas ; et aussi, il peut concevoir un espace sans bornes, qui ne s'arrête pas et qui n'a pas de bout. On peut appeler cette éternité et cet infini, l' « éternité empirique » et l' « Infini empirique ».

    • Mais l'homme ne peut ni concevoir, ni expérimenter , d'un seul coup, d'un seul clin d’œil, un Infini absolu et une Éternité absolue. En conséquence, la seule façon d'entrer en contact avec Dieu, avec l’Éternité et l'Infini absolus, c'est que Dieu se communique à l'homme, et que l'homme fasse l'expérience d'un être absolu qu'il ne comprend pas. C'est effectivement ce qui s'est produit pour les saints d'Israël (Moïse, les prophètes, etc.), les saints chrétiens (Saint Jean de la Croix, Sainte Thérèse d’Avili, etc.) , les saints musulmans, les saints hindous (Krishnamurti, Raman Maharashtri, etc. ) etc.

    • De manière imagée, ce qui s'est produit : Une graine a donné naissance à une plante. La graine, c'est Dieu. La plante, c'est l'univers (ou un être humain). Il n'y a pas de relation entre les deux : la graine est sous le sol, la plante est à la fois sous et au-dessus du sol, mais pour que la plante puisse naître, la graine doit mourir et disparaître. Pour connaître l'Origine de la plante, il faut que la graine se révèle à la plante … alors que la graine est contenue dans la plante, ou que la plante est contenue dans la graine...

    • Ou bien : Un film est projeté sur un écran blanc. Le film, c'est l'univers, et l'écran blanc, c'est Dieu.

    • Pour l'athée, il n'y a pas d'écran blanc, ni de graine. Le peintre est contenu dans le tableau. Pour le croyant, il y a le mystère de l'écran blanc et de la graine, le peintre est hors du tableau, et il doit se révéler, car hors du temps et de l'espace. Alors que la conscience et l'entendement sont enfermés dans l'espace et le temps limités. Donc : Spinoza, mystique ? Un mystique est une personne qui adhère à un ensemble de croyances et de pratiques se donnant pour objet une union intime de l'homme et du principe de l’Être divin.

    • Il y a une distance infinie entre Dieu et sa créature.

    • La créature « homme » est à l'image et à la ressemblance de Dieu : l'union est donc possible entre l'homme et Dieu.

    • Comment ? Cela n'est pas à la portée de l'homme, mais à la portée de Dieu L'homme doit se rendre semblable à Dieu à son niveau, c'est-à-dire se purifier. C'est une vitre salie qui ne laisse plus passer la lumière : il convient de la nettoyer (mort du Vieil Homme, du pécheur). Ensuite, la lumière peut traverser la vitre.

    L'homme n'est pas un « état dans l'état ». Être libre et heureux (Béatitude), c'est vouloir ce que Dieu veut, c'est être un avec Dieu. Dieu donne des règles, des lois (Loi divine), mais en même temps, il laisse la possibilité à l'homme de mal faire, de refuser sa voie (son amour). S l'homme (ou le peuple) choisit la mauvaise voie, Dieu sanctionne (guerre, peste et famine).

    Dieu n'agit, ni na parle, ni ne pense comme l'homme, d'où des incompréhensions. On se moque des messagers de Dieu, ou on les tue (prophètes, Jésus-Christ).

    La pierre lancée en l'air a une trajectoire, une voie, qu'elle suit. Mais elle peut rencontre un obstacle, ou épuiser sa force initiale. Donc elle n'atteindra pas son but « naturel ». Mais immanquablement, elle va aller vers le centre de la terre. On peut imaginer que la pierre « pense ». Ne va-t-elle pas penser : « Je suis libre » ?

    La vraie liberté de l'homme, c'est de comprendre, connaître, adhérer au plan de Dieu. Connaître, c'est aimer. Deux façons de connaître Dieu : Les Écritures saintes La religion est la science des relations entre Dieu et les hommes) ou la science (étude de la réalité , de la nature)



    Spinoza (Page 596)

    Fin de l'"Éthique " :

    « Le Sage, dont l'âme s'émeut à ^peine, par une certaine nécessité éternelle, est conscient de lui-même, de Dieu et des choses, ne cesse jamais d'être, possède toujours la vraie satisfaction de l' âme.

    La voie que je viens d'indiquer paraît très ardue, on peut cependant la trouver. Et cela certes doit être ardu, qui se trouve si rarement. Car comment serait-il possible, si le salut était là, à notre portée et qu'on pût le trouver sana grande peine, qu'il fût négligé par presque tous ? Mais tout ce qui est très précieux est aussi difficile que rare. »

    1. Voltaire

    Selon Voltaire, la liberté d'indifférence ou libre-arbitre est la faculté de se décider en l'absence de toute raison.

    « B.- Mais , encore une fois, je ne suis donc pas libre ?

    A.- Votre volonté n'est pas libre, mais vos actions le sont. Vous êtes libres de faire quand vous avez le pouvoir de faire.

    B.- Mais tous les livres que j'ai lus sur la liberté d'indifférence …

    A.- Sont des sottises : il n'y a point de liberté d'indifférence ; c'est un mot destitué de sens, inventé par des gens qui n'en avaient guère. » (page 258)

    Le culte de l’Être suprême et de la Raison (1794). Foi et Raison.

    1. L'Ancien Testament :

      A) Les deux voies . Les limites de la liberté humaine.

    Deutéronome (30.15-20) : « Vois, je te propose aujourd'hui : vie et bonheur, mort et malheur. Si tu écoutes les commandements de Yahvé ton Dieu que je te prescris aujourd'hui, et que tu aimes Yahvé ton Dieu, que tu marches dans ses voies, que tu gardes ses commandements, ses lois et ses coutumes, tu vivras et tu multiplieras, Yahvé ton Dieu te bénira dans le pays où tu entres pour en prendre possession. Mais si ton cœur se détourne , si tu n'écoutes point et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d'autres Dieu et à les bénir, je vous déclare aujourd'hui que vous périrez certainement et que vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre où vous pénétrez pour en prendre possession en passant le Jourdain. Je prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. »

    Dieu est présent dans l'univers, par ce que l'on appelle la Providence. Comme l'écrit Voltaire : « Le dogme de la Providence est si sacré, si nécessaire au bonheur du genre humain, que nul honnête homme ne doit exposer ses lecteurs à douter d'une vérité qui ne peut faire de mal en aucun cas , et qui peut toujours opérer beaucoup de bien. Nous ne regardons point ce dogme de la Providence universelle comme un système , mais comme une chose démontrée à tous les esprits raisonnables . » (Page 19)

    Ainsi, pour les trois religions monothéistes révélées (judaïsme, christianisme, islam), tout est écrit : pour les hommes, par exemple, il y a un livre de vie, présent dès avent la création de l'univers.

    Cependant, Dieu a voulu créer un être « à son image et à sa ressemblance », donc un être foncièrement libre et responsable, c'est l'être humain. Cet être a donc un libre arbitre. De plus il fallait expliquer l'origine du mal. Bien évidemment, Dieu est le créateur de tout, il est omniscient, omnipotent, omniprésent.

    Qui est Satan ? C'est un ange déchu, Lucifer, vaincu au ciel et précipité sur la terre. Il lui est donné un temps pour faire le mal. Il est parfois présenté comme un lieutenant de Dieu, membre du conseil divin (Livre de Job). A noter que le mal existe partout où existent des êtres pensants et libres , y compris au ciel (avant et après la création de l'homme : Lucifer et anges mauvais, enfer, etc.) et dans le paradis terrestre (existence de Satan, le Serpent mauvais, etc.).

    Dieu a voulu être aimé librement par l'homme, par libre choix. C'est pourquoi on trouve, tant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau Testament, la théorie des deux voies , la voie du bien et de la vie et la voie du mal et de la mort.

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