• « Rassure-toi, mon ami ; il est encore des Français qui, loin de penser que les vérités religieuses aient eu à souffrir du renversement de la ci-devant église, sont persuadés qu’elles ne peuvent qu’y gagner infiniment. Je suis du nombre de ces Français : tu verra même, dans cette Lettre, à quel degré je porte la confiance sur ce point ; et d’avance, je t’avoue que je crois voir la Providence se manifester à tous les pas que fait notre étonnante révolution ».

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  • Avec lucidité, il n’y a que deux solutions possibles aux questions que vous posez : l’incitation, et la persuasion, (le marketing) que vous semblez privilégier, et la contrainte, la directive par la loi, la carotte et le bâton.

    La carotte : donner de meilleurs salaires et de meilleures conditions de vie et de travail, persuader les personnes concernées de rester en France, par « patriotisme »… Etant donné le monde dans lequel nous vivons, je ne crois pas du tout à l’efficacité de ces solutions.

     

    Le bâton : Par exemple, chiffrer ce qu’a coûté à la société la formation d’un spécialiste, puis l’obliger, soit de servir son pays, dans le cadre de sa spécialité, pendant un nombre d’années correspondant à ce coût, avec un salaire conséquent, en plus, bien sûr, ou bien, avant son départ pour l’étranger, le contraindre, par une reconnaissance de dette, à rembourser ce coût. Je ne crois pas les autorités gouvernementales libérales motivées pour ce genre de solution. Je rappelle qu’il est voté, presque chaque année, une nouvelle loi relative à l’immigration, qui a un contenu idéologique et d’annonces, mais une efficacité nulle. Qu’est-ce qui empêche d’utiliser les solutions du Canada et de la Suisse. La « fuite des cerveaux » (dont certains prix Nobel) est un problème récurrent bien ancien ! 

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  •  La république bourgeoise représentative n’est pas le nec plus ultra de la démocratie. Rappelons ce que disaient Montesquieu et Rousseau, pères fondateurs de la république bourgeoise, en Amérique et en France. Pour Montesquieu, prenant exemple sur l’Angleterre, alors le pays le plus avancé en matière de régime politique (monarchie constitutionnelle) la représentation est l’idéal : car cela permet à une minorité de prendre le pouvoir sur une majorité avec une certaine légitimité. Par contre Rousseau a pointé l’insuffisance de la représentation, dans le « Contrat social » : il indique ainsi que le peuple anglais est esclave avant les élections, qu’il est libre pendant la période électorale, puis qu’il redevient esclave après les élections. Ceci est encore plus vrai aujourd’hui, à l’heure de la collusion de l’Etat et des monopoles : une fois élus, tous les cinq ans par exemple, même par une minorité d’électeurs, le peuple n’a plus voix au chapitre : d’où l’abstention massive ! C’st ce qu’on appelait autrefois le « crétinisme parlementaire » !  L’Assemblée veut-elle refléter la réalité de la nation ? Alors, appliquons des quotas, non seulement entre hommes et femmes, mais aussi avec 40 % d’ouvriers (réels) et d’employés, et 10 % de chômeurs, etc. Dans ce cas, certains problèmes seraient véritablement mis en discussion et trouveraient une solution. S’agit-il d’être antiparlementaire ?

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  • Il faut donc distinguer la réalité, qui est une, la même pour tous, et le jugement que l’on porte sur la réalité, qui reflète plus ou moins bien cette réalité. De plus, ton jugement renvoie à la réalité (la chose en soi), mais aussi à toi-même (la chose pour nous) : ta façon de voir, ton regard sur les choses.

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    Marx : Pour juger Marx, il faut tenir compte de l’œuvre à laquelle il a consacré sa vie, à savoir « le Capital », qui, je rappelle, comporte quatre livres : Marx n’a eu le temps de publier que le premier livre. Il a laissé le soin, à partir de ses notes, à son ami Engels, de publier les livres suivants. Engels a publié les livres 2 et 3. Après son décès, c’est Kautsky et d’autres « disciples »qui ont publié le livre 4. Cela nécessite trois remarques : a) Marx a fait preuve d’esprit scientifique, et a contribué à développer l’histoire, la sociologie et la science. Il correspond à une « rupture épistémologique », au sens de Bachelard, avec ce qui se faisait précédemment dans ces domaines. b) Marx, en vrai savant, a toujours privilégié la vie et la pratique sur la théorie. Par exemple, il n’a pas hésité à réviser son ^point de vue sur la théorie de l’Etat, après la Commune de Paris, en 1871, dans la préface du « Manifeste du Parti communiste » (qui date de 1848), en déclarant que c’est cella (ce qu’a fait la Commune de Paris), qui est la dictature du prolétariat, et qu’il ne faut pas se contenter de prendre tel quel l’Etat bourgeois, mais le briser, pour le remplacer par un Etat socialiste. c) Marx ne se considérait pas comme un prophète et un devin. Etant donné que la vie continue son chemin, il savait pertinemment que l’idéologie du prolétariat était appelée à se développer en conformité avec la vie. Lénine a déclaré : « Nous ne regardons nullement la théorie de Marx comme quelque chose d fini et d’intangible ; nous sommes convaincus, au contraire, qu’elle a simplement posé la pierre angulaire de la science que les socialistes doivent pousser plus loin dans toutes les directions, s’ils ne veulent pas se laisser distancer par la vie. (...) La théorie de Marx ne donne que des principes directeurs généraux »

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