• Les classes sociales d’un système donné forment un tout : on ne peut les séparer, les isoler. Il en est ainsi de la bourgeoisie et du prolétariat. Marx et Engels dissocient bourgeoisie et prolétariat pour les besoins de l’étude et de l’analyse. Ils s’interrogent : d’où vient la bourgeoisie, comment est-elle née ? Comment s’est-elle développée ? Quel est son avenir ?

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  • Ainsi, depuis le communisme primitif, toutes les sociétés sont structurées hiérarchiquement en classes sociales : d’une part, les deux classes essentielles, irrémédiablement antagoniques, oppresseurs et opprimés, et d’autre part, les classes intermédiaires, les classes moyennes. Ces classes sociales sont en lutte constante, cette lutte pouvant être ouverte, déclarée, menée les armes à la main (comme par exemple les luttes des esclaves dirigés par Spartacus (40), les jacqueries du moyen âge, les révolutions, etc.) ou bien secrètes, larvées, non apparentes (comme la résistance passive, le refus de travailler, l’absentéisme, la destruction des outils, des récoltes, les grèves, les révoltes, le suicide, etc.). Le résultat de cette lutte est, quand les conditions sont mûres, la transformation du système social, et son remplacement par un système nouveau.

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    • La spirale :

     

     

    C’est la conception marxiste de l’histoire.

    L’histoire a un sens : l’humanité progresse. Mais il y a également des boucles, des « retours en arrière » : les sociétés naissent, se développent et meurent.

    L’homme sort de l’état animal : il naît. Au début et à la fin de l’histoire, on retrouve une étape similaire, que l’on peut appeler du terme général de communisme (société sans classes sociales). L’humanité se dégage de l’état animal, passe par le stade du communisme primitif (société sans classes sociales, pénurie, besoins élémentaires) et à l’issue de l’histoire, à travers différentes étapes, parvient au communisme supérieur (société de nouveau sans classes sociales, abondance, besoins complexes satisfaits).

    Entre ces deux bornes se trouvent, en ce qui concerne les pays européens (France, Angleterre, etc.) différentes étapes : esclavagisme, féodalisme, capitalisme. Ce sont des sociétés de classes. On peut schématiser simplement cette évolution :

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  • Toute chose bouge, évolue, que ce soit dans la nature, dans la société ou dans la pensée humaine. Qu’est-ce qui fait que la société existe, vit, évolue, régresse ou progresse ? C’est le fait qu’en son sein existent différentes classes sociales, distinctes, des groupes humains ayant des intérêts divers et opposés. Il y a de multiples contradictions qui expliquent l’existence et le changement des choses, de la réalité. La cause du changement n’est pas à chercher à l’extérieur ; mais à l’intérieur des choses elles-mêmes. Une contradiction résolue fait place à une nouvelle contradiction, et ceci à l’infini. Sans contradiction, c’est le néant.

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  • Le communisme (idéal des ouvriers) constitue déjà une force, dont on ne peut pas ne pas tenir compte. Il constitue un spectre et fait peur aux classes dirigeantes de tous les pays qui se liguent contre lui, car il constitue l’ennemi abhorré commun de tous les privilégiés. Souvent, ce mot joue un rôle de repoussoir, d’injure, d’épouvantail entre ennemis politiques. Ceci démontre que la classe ouvrière, à l’étape de sa formation en tant que classe, constitue déjà une puissance.

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