• (Partie 70) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    René Bousquet (1909-1993) : Haut fonctionnaire. A exercé, sous le gouvernement de Pierre Laval, les fonctions administratives de Secrétaire général à la police du régime de Vichy du 18 avril 1942 au 31 décembre 1943, et à ce titre, fut l’organisateur de la Rafle du Vel d’Hiv. En septembre 1941, préfet régional dans la Marne, il se distingue en maintenant en fonction les élus radicaux et francs-maçons. A-t-il été lui-même franc-maçon ? Voir la lettre de Georges Marcou, Grand Maître de la Grande Loge de France du 21 octobre 1977, adressée à Bousquet : « Permettez-moi, cher Monsieur, de vous saluer comme un ami parce qu’en fait, je pense que vous pourriez être mon frère. ».

    Max Lagarrigue, dans 99 questions…La France durant l’Occupation, explique : « Ce haut-fonctionnaire applique méthodiquement la politique vichyste, à quelques exceptions près toutefois. En effet, Bousquet laisse en place des élus radicaux et surtout francs-maçons dont les maires de Vitry et de Reims. Ce dernier, Paul Marchandeau, n’est autre que l’auteur du décret-loi d’avril 1939, interdisant les propos antisémites – attitude qui laisse à penser que Bousquet a été initié à la franc-maçonnerie lorsqu’il exerçait à la préfecture de Montauban. ». Bousquet est assassiné de cinq balles le 8 juin 1993.

    (Partie 70) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Jean Boissel (1891-1951) : Sergent en 1914, aviateur, mutilé à 100 %. Architecte, journaliste et militant d’extrême droite. Directeur et fondateur de l’hebdomadaire collaborationniste parisien Le Réveil du peuple en 1943. En 1934, il crée une légion frontiste dénommée Front franc (Racisme International Fascisme) se voulant « antimaçonnique, antiparlementaire et antijudéométèque ». En 1936, il fonde la Ligue mondiale antijuive. C’est « Neuneuil » dans D’un château l’autre de Céline. Vichyste.

     

    Jacques de Boistel :

     

    Emile Bollaert (1890-1978) : Carrière préfectorale de 1919 à 1940. En septembre 1940, ayant refusé de prêter serment au maréchal Pétain, il est relevé de ses fonctions. Il entre dans la Résistance en 1941. Le général de Gaulle, par décret du 1° septembre 1943, le nomme délégué général du Comité français de la Libération nationale auprès du Conseil national de la Résistance, pour remplacer Jean Moulin.

     

    Abel Bonnard

     

    Louis Carle Bonnard (1896-1953) : Avocat à la cour de Paris. Homme de lettres. Franc-maçon. Initié en 1929 à la loge « Honneur et Union », orient de Paris. Fondateur de la loge « La Marseillaise » (1936) et de la loge « Patriam Recuperare » (sous l’occupation allemande). Grand Maître du Grand Orient (1948-1949).

     

    Arsène Bonneau :

     

    Gaston Bonnaure (1886-1942) : Avocat. Conseil de Stavisky. Député de la Seine (1932-1936). Franc-maçon. Membre de la loge « Le réveil Ancien », orient Le Puy.

     

    Stanislas Bonnet :

     

    Jules Boucher (1902-1955) : Ecrivain. Auteur de : La Symbolique maçonnique (1948). Franc-maçon. Initié en 1943, dans la clandestinité, à la loge « L’Arche d’Alliance », orient de Paris (Grande Loge).

     

    Berthe Bouchet, née Boulanger (1896-1945) : Franc-maçon. Initiée en 1930 à la Loge n° 36 « Paix-Humanité » du droit Humain, à l’Orient de Nancy. Première femme de la loge à être vénérable en 1937. Arrêtée le 20 mai 1943 par la Gestapo pour fait de propagande et de résistance, elle est déportée à Ravensbrück et gazée au printemps de 1945.

     

    Claude Bouchinet-Serreulles (1912-2000) : Résistant et diplomate. Il embarque sur le Massilia à destination du Maroc. Il s’engage le 23 juillet 1940 dans les Forces françaises libres. Adjoint de Jean Moulin en 1943.

     

    Berthe Bouchet, née Boulanger (1896-1945) : Initiée en 1930 à la Loge n° 36 « Paix-Humanité » du droit Humain, à l’Orient de Nancy. Première femme de la loge à être vénérable en 1937. Arrêtée le 20 mai 1943 par la Gestapo pour fait de propagande et de résistance, elle est déportée à Ravensbrück et gazée au printemps de 1945.

     

    Charles Louis Boudet :

     

    René Boulanger :

     

    Duchesse de Bourbon :

     

    Claude Bourdet alias Lorrain dans la résistance (1909-1996) : Déporté, écrivain, journaliste, polémiste. Militant politique de l’UGS puis du PSU. Il participe à la fondation de Combat avec Henri Frenay, dont il sera membre du comité directeur puis représentant en 1943, lors du départ de Frenay à Londres puis à Alger. Il est l’un des fondateurs du parti socialiste unifié (PSU) en avril 1960. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    René Bousquet (1909-1993) : Haut fonctionnaire. A exercé, sous le gouvernement de Pierre Laval, les fonctions administratives de Secrétaire général à la police du régime de Vichy du 18 avril 1942 au 31 décembre 1943, et à ce titre, fut l’organisateur de la Rafle du Vel d’Hiv. En septembre 1941, préfet régional dans la Marne, il se distingue en maintenant en fonction les élus radicaux et francs-maçons. A-t-il été lui-même franc-maçon ? Voir la lettre de Georges Marcou, Grand Maître de la Grande Loge de France du 21 octobre 1977, adressée à Bousquet : « Permettez-moi, cher Monsieur, de vous saluer comme un ami parce qu’en fait, je pense que vous pourriez être mon frère. ».

    Max Lagarrigue, dans 99 questions…La France durant l’Occupation, explique : « Ce haut-fonctionnaire applique méthodiquement la politique vichyste, à quelques exceptions près toutefois. En effet, Bousquet laisse en place des élus radicaux et surtout francs-maçons dont les maires de Vitry et de Reims. Ce dernier, Paul Marchandeau, n’est autre que l’auteur du décret-loi d’avril 1939, interdisant les propos antisémites – attitude qui laisse à penser que Bousquet a été initié à la franc-maçonnerie lorsqu’il exerçait à la préfecture de Montauban. ». Bousquet est assassiné de cinq balles le 8 juin 1993.

     

    Eliane Brault :

     

    Jacques Brengues :

     

    Joseph Brenier :

     

    Robert Breyer :

     

    Aristide Briand (1862-1932) : Diplomate, onze fois Président du Conseil et vingt trois fois ministre. Député socialiste de Saint-Étienne en 1902.

     

    Jean Bricaud (ou Joanny Bricaud) (1881-1934) : Occultiste. Franc-maçon (irrégulier) du rite Memphis Misraïm.

     

    Martial Brigouleix :

     

    Michel Brille (1895-1973) : Avocat. Il fait partie des animateurs des sections de jeunesse de l’Alliance démocratique, le grand parti du centre-droit libéral et laïc sous la Troisième République. En 1936, il est élu député de la Somme et siège au sein du groupe unifié de l’AD, l’Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants. Il vote le 10 juillet 1940, en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il adhère ensuite aux idées de la Révolution nationale, et devient, en janvier 1943, vice-président du Rassemblement national populaire de Marcel Déat.

     

    Fernand de Brinon (1885- exécuté le 15 avril 1947 au fort de Montrouge, près de Paris) : Issu de la noblesse de robe. Avocat, journaliste. Agent de la collaboration avec les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale. Traître à la Nation et espion au service de l’Occupant. Il a épousé au début des années 1930, Jeanne Louise Rachel Franck, juive et divorcée, connue sous le nom de Lisette de Brinon (1896-1982).

     

    Pierre Joseph Briot :

     

    Pierre Brossolette (1903-1944) : Initié franc-maçon, le 23 avril 1927, par la Loge « Emile Zola », n° 382, orient  de Paris (Grande Loge). Il est maître le 26 juin 1928, 4° le 10 juillet 1930. Chapitre « La Perfection latine ». Il  s’affilie à l’ « Aurore Sociale » orient de Troyes (Grand Orient) en novembre 1936. Il a fait parti de l’Association fraternelle des journalistes. Résistant. Professeur au lycée d’Amiens. Sous-chef de cabinet au ministère des Colonies, journaliste au Populaire (1936-1939). Résistant dès la formation des premiers réseaux, il assure la coordination entre le gouvernement provisoire et les réseaux. Il fut à l’origine du Conseil National de la Résistance. Arrêté en 1944, il se suicida le 22 mars, respectant jusqu’à la mort la loi du silence. Adhère à la Section française de l’internationale ouvrière (SFIO) en 1929. Il est également membre de la Ligue des droits de l’homme et de la Ligue internationale contre l’antisémitisme.

     

    Henri Brousse (1893- 1943 décès à Buchenwald) : Fonctionnaire des Postes. Résistant et victime de la déportation. Franc-maçon. Initié le 16 mars 1924 à la loge « Les Amis de l ‘Humanité », orient de Montrouge (1933), dont il fut vénérable.

     

    Brugh :

     

    Antoine Frédéric Brunet (1868-1932) : Député républicain-socialiste du département de la Seine de 1914 à 1919 et de 1924 à 1932. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF.

     

    Gilbert Brustlein (1919-2009) : Militant communiste et résistant. Il a participé, auprès de Fabien, à l’attentat antiallemand du métro Barbès, le 21 août 1941 et surtout, le 20 octobre, à l’attentat de Nantes qui déclencha en représailles l’exécution des 48 otages de Nantes et de Châteaubriant. Auteur en 1989 de Le Chant d’amour d’un « terroriste à la retraite ».

     

    Marcel Bucard (1895-1946) : Membre du Faisceau de Georges Valois, premier parti à se revendiquer ouvertement du fascisme, dès 1925. Il fonde en 1933 le mouvement fasciste, s’inspirant du fascisme italien et participe aux émeutes du 6 février 1934. Vichyste. En 1941, il se range du côté de la Collaboration et reforme son mouvement sous le nom de Parti Franciste. Il est cofondateur de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF°. Il est condamné à mort le 21 février 1946, et fusillé le 19 mars dans les fossés du fort de Châtillon.

     

    Benjamin Buchez :

     

    Maurice James Buckmaster (1902-1992) : Homme d’affaires et journaliste britannique. Chef, pendant la Seconde guerre mondiale, de la section F du service secret britannique SOE (Spéciale Opérations Exécutive), section chargée des actions de sabotage et du soutien de la Résistance intérieure française.

     

    Suzanne Buisson, née Lévy : Secrétaire du Comité national des femmes socialistes. Sur la plaque érigée à sa mémoire dans le square qui porte son nom dans le 18° arrondissement de Paris, on peut lire : « Héroïne et martyre de la Résistance, membre du comité directeur du parti socialiste SFIO clandestin, secrétaire nationale des femmes socialistes, morte en déportation ». Bertrand de Jouvenel, collaborateur notoire, a écrit, la concernant : « Puis apparut Suzanne Buisson, un édifice immense couronné de cheveux blonds follets. Je regrettai de n’avoir pas de croûton de pain dans ma poche pour nourrir cet étrange animal ».

     

    Jean Burger, alias « Mario » (1907-1945) : Issu d’une famille de commerçants grainetiers assez aisée. Instituteur. Militant communiste et résistant. 3000 hommes et femmes auraient participé aux activités du groupe Mario, et parmi les 752 « membres potentiels » de Mario, on compte 22 % d’étrangers.

     

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