• (Partie 69) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Raoul François Régis Aubaud (1881-1966) : Journaliste. Conseiller général de l’Oise. Député radical de l’Oise de 1928 à 1942. Secrétaire général du Parti radical-socialiste en 1934. Sous-secrétaire d’Etat à l’Intérieur (juin 1936-avril 1938). Le 10 juillet, il vote en faveur du projet de loi constitutionnel accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Franc-maçon. Membre de la loge « L’Etoile de l’Espérance », orient de Beauvais. 33° du Grand Collège des Rites. Conseiller de l’Ordre GODF (1927-1929) et (1930-1933).

    (Partie 69) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Emmanuel d’Astier de La Vigerie (1900-1969) : Issu d’une famille anoblie en 1929, sous la Restauration. Ses années de lycée seront marquées par son adhésion à l’Action française. Ecrivain et politique. Résistant, il fonde le mouvement de résistance Libération-Sud et le journal Libération. Il devient, en novembre 1943 et jusqu’en septembre 1944, commissaire à l’Intérieur de la France libre. Après-guerre, il sera l’un des compagnons de route du PCF, puis gaulliste de gauche.

     

    Raoul François Régis Aubaud (1881-1966) : Journaliste. Conseiller général de l’Oise. Député radical de l’Oise de 1928 à 1942. Secrétaire général du Parti radical-socialiste en 1934. Sous-secrétaire d’Etat à l’Intérieur (juin 1936-avril 1938). Le 10 juillet, il vote en faveur du projet de loi constitutionnel accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Franc-maçon. Membre de la loge « L’Etoile de l’Espérance », orient de Beauvais. 33° du Grand Collège des Rites. Conseiller de l’Ordre GODF (1927-1929) et (1930-1933).

     

    Julien Aubart Obarjansky (1921-1977) : Julien est déporté en 1943 à Auschwitz. Il sera du nombre des survivants de ce camp d’extermination.

     

    Lucie Aubrac, de son vrai nom Lucie Samuel, née Bernard (1912-2007) : Résistante. Epouse de Raymond Aubrac.

     

    Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel (1914-2012) : Fils de commerçants juifs aisés. Résistant. Ingénieur civil des ponts-et-Chaussées. Il participe, dans la région lyonnaise, à la création du mouvement Libération-Sud, plus tard intégré dans les Mouvements unis de la Résistances (MUR), dont le bras armé fut l’Armée secrète : Aubrac y secondera le général Delestraint.

     

    Jean Paul Aubriot (1873-1959) : Syndicaliste CGT. Journaliste. Député de la Seine (1920-1928). Franc-maçon. Membre de la loge « Emile Zola » n° 382, orient de Paris, Grande Loge, et de la loge « La Fédération maçonnique », n° 326, orient de Paris, Grande Loge.

     

    Gabriel Auphan (1894-1982) : Officier de marine, contre-amiral. Il fut secrétaire d’Etat à la Marine du gouvernement de Vichy. Il défendit la thèse du double-jeu de Vichy, restant loyal à la mémoire du maréchal Pétain.

     

    Jules Vincent Auriol (1884-1966) : Avocat. Ministre socialiste des Finances, de 1936 à 1937, dans le cabinet du Front populaire dirigé par Léon Blum, puis garde des Sceaux de 1937 à 1938, dans le troisième et quatrième, cabinet de Camille Chautemps. Il est l’un des 80 parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, le 10 juillet 1940. Président de la République sous la IV° République.

     

    François Aussoleil (1861-1928) : Député de Corrèze (1919-1924). Il devient communiste après le Congrès de Tour (1920). Franc-maçon. Annuaire du Grand Orient (1907).

     

    B

     

    Henry Barabant (1874-1951) : Cheminot à Dijon. Maire et député (1914-1918), puis (1924-1928). Socialiste tendance PSOR, puis SFIO, communiste, « pupiste » (membre du Parti d’Union Prolétarienne). Franc-maçon. Membre de la loge « L’Enseignement Mutuel », orient d’Ancy-le-Franc (89).

     

    Barangé :

     

    Henri Barbé (1902-1966) : Ouvrier métallurgiste. Il adhère à 15 ans aux Jeunesses socialistes. Partisan de l’adhésion à la III° Internationale, il opte pour le Parti Communiste Français, à la scission de Tours de décembre 1920. En 1926, il est promu secrétaire général des Jeunesses Communistes. En 1928, il est membre de l’exécutif de la III° Internationale. En avril 1929 et jusqu’en juillet 1930, il remplace Pierre Sémard à la tête du PCF, dans une équipe qui comprend également Maurice Thorez, Benoît Frachon et Pierre Celor. En 1931, il est éliminé du Bureau Politique, et remplacé par Thorez. En 1934, il rejoint Jacques Doriot, avec lequel il fonde le Parti populaire français (PPF). Sous l’Occupation, il rejoint le RNP de Marcel Déat. Condamné aux travaux forcés à la Libération, il est relâché à la fin de 1949. Il participe à la revue anticommuniste Est et Ouest. En 1959, il se convertit au catholicisme et se fait baptiser.

     

    Charles Barlet, ou François Charles Barlet, nom de plume d’Albert Faucheux (1838-1921) : Occultiste. Directeur de l’Enregistrement. Un des premiers membres de la branche française de la Société Théosophique. Franc-maçon.

     

    Désiré Barodet (1823-1906) : Instituteur. Communard. Nommé maire de Lyon (23 avril 1872). Représentant à l’Assemblée national (1873-1876), député de la Seine (1876-1896), sénateur de la Seine (1896-1900). Franc-maçon. Membre de la loge « Le Travail et la Persévérante Amitié ».

     

    Pierre Barrucand (1919- ) : Maître de recherches. Résistant. Franc-maçon. Initié le 5 juin 1950 à la loge « Franche Amitié », Grand orient. Membre de la loge « Chéops », Grande Loge. Fondateur de la loge « Théléma », Grande Loge, dont il est vénérable d’honneur.

     

    Joseph Barthélemy (1874-1945) : Juriste. Vichyste. Ministre de la justice sous le régime de Vichy. Docteur en droit en 1900, puis agrégé en 1906. Député du Gers en 1919. Ennemi du Front populaire, et opposé au soutien de la France aux républicains espagnols. Il justifie la cession des Sudètes à l’Allemagne nazie en 1938. Il rallie le régime de Vichy dès août 1940, et il est ministre de la justice du 27 janvier 1941 au 26 mars 1943. Signataire de la loi sur le statut des juifs du 2 juin 1941.

     

    Bernard Louis Bassot :

     

    Paul Louis Arthur Baudouin (1894-1964) : Inspecteur des Finances. Ministre des Affaires étrangères du 17 juin au 26 octobre 1940 dans le gouvernement Philippe Pétain, puis dans celui de Laval. Il signe la loi en date du 3 octobre 1940 portant statut des juifs aux côtés de Philippe Pétain, Pierre Laval, Raphaël Alibert, Marcel Peyrouton, Charles Huntziger, Yves Bouthillier et François Darlan.

     

    Alfred Baudrillard (1859-1942) : Fils de l’économiste Henri Baudrillard. Cardinal en 1935. Universitaire. Historien. Ecrivain. Recteur de l’Institut catholique de Paris. Membre de l’Académie française en 1918. Apprécié du président Raymond Poincaré, du maréchal Foch et d’Aristide Briand. Vichyste. En 1940, son anticommunisme le fait basculer dans la collaboration. Il ^participe à plusieurs manifestations de collaborateurs parisiens.

     

    Jean Félix Baylot (1897-1976) : Carrière administrative dans la poste, puis préfet. Franc-maçon. Il reçoit entre 1921 et 1923 les trois degrés maçonniques dans la loge parisienne « La Fraternité des Peuples » et s’affilie en 1929 aux « Amis de l’Humanité ». A partir du printemps 1941, il devient l’un des principaux animateurs de la résistance maçonnique. Ecrivain, partisan de l’Algérie française, rallié au général de Gaulle, Baylot fait campagne pour le oui au référendum de 1958. Durant ces années, Baylot est réélu deux fois au Conseil de l’Ordre. Il est également cofondateur des loges « Rectitude » (Marseille) et « Europe Unie » (Paris). En 1958, il rompt avec le Grand Orient et rejoint la Grande Loge Nationale Française, dite « Bineau ». Il cofonde plusieurs ateliers, dont la loge de recherches n° 81 Villars de Honnecourt (1966). Auteur de La voie substituée (1968), ouvrage sur l’évolution du Grand Orient de France au XIX° siècle. Préfet de police de Paris de 1951 à 1954, c’est sous sa responsabilité que la police réprime violemment une manifestation d’Algériens, le 14 juillet 1953, où sept manifestants sont tués.

     

    Armand Bedarride (1864-1935) : Ecrivain maçonnique. Avocat au barreau de Paris. Franc-maçon. Initié le 29 avril 1891. Membre de la loge « La Réunion des Amis Réunis », orient de Marseille. Vénérable, Très Sage, Grand Maître. Membre du Grand Collège des rites jusqu’à sa mort.

     

    Serge Behar :

     

    René Belin (1898-1977) : Syndicaliste. Syndicaliste CGT, élu en 1933 au Bureau confédéral, il anime une tendance très anticommuniste autour de l’hebdomadaire Syndicats. Vichyste. En 1940, il choisit la voie de la Révolution nationale et devient ministre du travail de Pétain du 14 juillet 1940 au 18 avril  1942. Il signe la loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs. Il est le principal rédacteur de la Charte du travail, un corporatisme à la française qui doit unir patrons et salariés.

     

    Pierre de Bénouville (1914-2001) : Résistant. Ecrivain. Général de brigade. Pendant sa jeunesse, il milite aux Camelots du roi (17° section), organisation de jeunesse de l’Action française. Il participe aux émeutes du 6 février 1934. Maréchaliste dans un premier temps, il part en janvier 1941, pour l’Afrique du Nord rejoindre les Forces françaises libres. Il devient membre du comité directeur des Mouvements unis de la résistance (MUR). Catholique traditionaliste, fidèle de Mgr Lefebvre, royaliste.

     

    Georges Bérard-Quélin (1917-1990) : Franc-maçon. Journaliste. Fondateur du club Le Siècle. Membre du parti radical à partir de 1936. En septembre 1940, il est secrétaire général du quotidien collaborationniste La France au travail. En 1942, il entre dans la Résistance (mouvement Espoir). Coresponsable du journal clandestin Le Jacobin (1942). Président directeur général de la Société générale de presse. Cofondateur le 12 novembre 1939 de la loge « Eole », orient de Paris, Grand Orient.

     

    Jean Bergeret (1895-1953) : Général. Secrétaire de l’Air dans le gouvernement de Vichy du 6 septembre 1940 au 19 avril 1942. Le 24 décembre 1942, après l’Opération Torch, il se rallie au général Henri Giraud et la France libre.

     

    Gaston Bergery (1892-1974) : Sera élevé par sa mère dans un milieu bourgeois. Avocat. En 1928, il est élu député-maire radical de Mantes. Ses prises de position contre le capitalisme et pour la nationalisation des monopoles lui valent le, qualificatif de « radical-bolchevik » de la part de ses adversaires. Bergery entre en rapport avec la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme en 1932 par l’entremise de Georges Pioch, qui était dreyfusard et philosémite, dirigeant de la LICA. Il fonde en 1933 un mouvement antifasciste, le « front commun contre le fascisme, contre la guerre et pour la justice sociale » proche du mouvement Amsterdam-Pleyel et de la Ligue des droits de l’homme, puis, en décembre 1933, le bimensuel frontiste La Flèche. Bergery est élu député du Front populaire. Il approuve les Accords de Munich. La défaite consommée, il rédige le 6 juillet 1940, une motion instaurant un « ordre nouveau, autoritaire, national, social, anticommuniste et anti ploutocratique ».Le 10 juillet, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.  Ambassadeur du régime de Vichy à Moscou d’avril à la rupture des relations diplomatiques en juin 1941. Vichyste. En 1951, il participe à la fondation de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain.

     

    Raymond Bernard (1923-2006) : Légat suprême de l’Ordre Rosicrucien AMORC. Officier d’artillerie. Docteur en philosophie. Franc-maçon. Initié en 1955. Orient de Romme (Italie). Rejoint la GLNF Opéra.

     

    Bernardeau :

     

    Charles Bernardin (1860-1939) : Ecrivain maçonnique. Auteur de Notes pour servir à l’histoire de la franc-maçonnerie à Nancy jusqu’en 1805 (1910). Franc-maçon. Membre de la loge « Saint-Jean de Jérusalem », orient de Nancy. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient. Restaura la franc-maçonnerie du Grand Orient dans les territoires « libérés » d’Alsace-Lorraine et reprit ses tentatives de rapprochements maçonniques avec l’Allemagne, jusqu’en 1933.

     

    Bertier de Sauvigny :

     

    William Bertrand (1881-1961) : Avocat. Député radical de Charente-Inférieure de 1914 à 1919 et de 1924 à 1939. Plusieurs fois ministre. Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF.

     

    Georges Augustin Bidault (1899-1983) : Résistant. Issu d’une famille de propriétaires ruraux fortement attachés au catholicisme. Professeur d’histoire. Résistant dans le réseau Combat à Lyon. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943. Un des fondateurs du MRP pendant la IV° République. Il mène une politique anticommuniste. Partisan de l’Algérie française, membre de l’Organisation de l’armée secrète.

     

    Jean Baptiste Bidegain (1870-1926) : Franc-maçon. Personnalité du Grand Orient de France impliquée dans l’affaire des fiches. Il devint par la suite militant et essayiste anti maçon. Il se suicida en 1926. Initié en 1893 à la loge « Le Travail et Vrais Amis Fidèles » de la Grande Loge symbolique écossaise. Il est accueilli au Grand Orient de France par le docteur Blatin président de l’obédience en 1894, et en devient secrétaire rue Cadet. Il fonde en 1902 la très républicaine Revue du XX° siècle, et avec le collectiviste Lucien Deslinières, la loge L’Action Socialiste. Initié au 18° grade, et secrétaire adjoint de l’Ordre. En 1904, sous le sigle « G.T. », il contacte le député nationaliste Jean Guyot de Villeneuve, « écœuré de l’usage que l’on faisait des fiches, voulant, dans un but patriotique, quitter la franc-maçonnerie en criant tout haut la vérité ». Le but est de faire tomber Combes. Pour Bidegain, le GODF refusera toujours d’intégrer des ouvriers, qui selon les directives de l’Ordre, ne doivent être initiés que très exceptionnellement afin de na pas nuire à sa puissance financière. Il a écrit : Le Grand-Orient de France. Sa Doctrine et ses Actes, 1905, Librairie antisémite. .

     

    Pierre Billotte (1906-1992) : Général. Représentant de la France libre à Moscou. Chef d’état-major du général de Gaulle et secrétaire du Comité de défense nationale à Londres. En 1957, il écrit un article paru dans Le Monde contre la torture en Algérie : «  On n’obéit pas à des ordres contraires aux lois de la guerre… La torture, sous quelque forme que ce soit, est condamnable ». Gaulliste de gauche sous la V° République.

     

    Jacques Bingen (1908-1944) : Ingénieur. Figure éminente de la Résistance française, membre de la France libre dès 1940 puis délégué du général de Gaulle auprès de la Résistance intérieure française, du 16 août 1943 à son arrestation par la Gestapo, le 12 mai 1944. Il se suicida pour ne pas parler, et son corps n’a jamais été retrouvé. Il est le beau-frère d’André Citroën.

     

    Pierre Bloch :

     

    André Léon Blum (1872-1950) : Issu de la grande bourgeoisie. Un des dirigeants de la SFIO, parti socialiste.

     

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