• ( Partie 7) Moi, résidente en maison de retraite

    Le lundi 12 décembre 2022, vers 12 heures 32, mon fils reçoit un appel téléphonique, de la part de l'infirmière de la résidence pour personnes âgées de la Grange aux Bois, à Metz, avec le message suivant : « C'est l'infirmière de l'EHPAD AMAPA de la Grange aux Bois. Je vous appelle pour vous prévenir que votre maman a fait une petite chute dans la salle de bain. Voilà, c'était juste pour vous tenir informé. Au revoir. »

     

    ( Partie 7) Moi, résidente en maison de retraite

     

     

    ANNEXE 4 : Un exemple parmi d'autres :

    Le lundi 12 décembre 2022, vers 12 heures 32, mon fils reçoit un appel téléphonique, de la part de l'infirmière de la résidence pour personnes âgées de la Grange aux Bois, à Metz, avec le message suivant : « C'est l'infirmière de l'EHPAD AMAPA de la Grange aux Bois. Je vous appelle pour vous prévenir que votre maman a fait une petite chute dans la salle de bain. Voilà, c'était juste pour vous tenir informé. Au revoir. »

    Le mardi 13 décembre , un peu après 10 heures , la secrétaire de l'EHPAD laisse le message suivant sur la messagerie de mon fils : « Bonjour monsieur X., c'est la secrétaire de la résidence de la Grange aux Bois . C'est pour vous prévenir que votre maman est toujours en isolement. Voilà. Au revoir, bonne journée. »

    Mon fils a l'habitude de venir me voir en début d'après-midi, tous les mardis après-midi. Donc, un peu paniqué, il se rend au secrétariat le mardi même, vers 14 heures 50. Au secrétariat, on lui indique que sa maman est en isolement, et que donc les visites sont impossibles. Sans autre explication. Ceci alors que la semaine précédent, je n'étais pas en isolement, en tout cas mon fils n'a pas été prévenu ce ce fait. Un agent interrogé à la sorti du secrétariat manifeste de la surprise à l'égard de ce fait quand mon fils lui demande si je suis à l'isolement. Mon fils demande à voir l'infirmière, ce qui lui est accordé. L'infirmière indique à mon fils que je suis tombé lundi matin , et que j'avais encore le peigne à la main. Ce qui laisse penser que j'étais seul dans la salle de bain, et il n'est indiqué aucune heure de ma chute, ni combien de temps je suis restée à terre.

    Quand mon fils l'interroge pour savoir si j'avais des douleurs, si je ne devais pas être hospitaliser, l'infirmière se saisit du dossier de ma mère et indique qu' un médecin m'a ausculté fin novembre ! Devant l'absurdité de l'argument, elle se reprend en disant qu'un médecin de service l'a observé , et qu'il n'y a pas lieu de l'hospitaliser . J'aurai une toux qui me contraint à garder la chambre.

    De retour au secrétariat, mon fils reçoit une réponse catégorique de refus de déjeuner avec moi le lendemain de Noël !

    Face à une telle situation, vous comprenez l'émoi de mon fils : Pourquoi est-il impossible de me voir ? Pourquoi ne pas lui permettre de me rencontrer avec toutes les mesures de protection d'usage, utilisées : masque, distanciation, etc.

    Moi -même et mon fils , sommes vaccinés de plus contre la COVID et contre la grippe. Cela laisse à mon fils, s'il ne me rencontre pas avant Noël toutes les pires hypothèses : ai-je été frappé, ai-je des blessures importantes (bleus, etc.) ? Pourtant lors des pires moments de la crise du COVID, il était organisé des rencontres entre les résidents et les familles, séparées par une vitre, avec port du masque ! Pourquoi ne pas effectuer une court rencontre, avec des images , avec un téléphone portable ou une tablette, permettant de rassurer mon fils ? Nous sommes traités, nous résidents , comme des prisonniers, avec un pouvoir discrétionnaire de l'administration, sans aucun recours possible pour les familles ! Le fait de payer tous les mois, plus de 2000 € , ne nous donne-t-il aucun droit ?

    Marie Ritt

    Chambre (Cellule) 22

    METZ

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE II : LE PROJET DE VIE

     

    A) Voici la demande de la famille ( 25 octobre 2023 )

    Voici ce que ma mère , Marie Ritt , peut déclarer, concernant son projet de vie:

    "Afin d'établir un projet de vie cohérent avec ce qu'est chaque personne, il est important de partir de ce qu'est devenu chaque personne, et notamment de son état et de sa situation lorsqu'elle est entrée en l'EHPAD.

    Je suis entrée à la maison de retraite le 3 juillet 2018, à l'âge de 96 ans. Voici donc les différents paramètres dont il convient de tenir compte:

    MANGER

    - Nourriture : Pour ce qui est de la nourriture, j'ai toujours effectué trois repas par jour, composé d'une alimentation variée. Longtemps, au moins jusqu'à 85 ans, j'ai réalisé moi-même les repas, en faisant les courses pour l'achat des denrées. Puis , c'est diverses assistantes maternelles de l'AMAPA qui se sont chargées, à la fois de faire les courses, et de préparer les repas. Il s'agissait du petit déjeuner (café au lait et tartines , pain , beurre et confiture), un repas chaud à midi, avec un hors d’œuvre et un dessert, et pour le soir une assiette froide, avec de la charcuterie et divers légumes , plus un dessert (yogourt ou fruit).

    La nourriture est le premier médicament, et il ne faut pas économiser les herbes et les épices , qui regorgent de substances médicales.

    Pourquoi ne pas utiliser plus souvent les médecines douces, comme l'homéopathie ? Par doctrine , et par appât du gain concernant la médecine allopathique ?

    Lors de mon arrivée à l'EHPAD, j'ai été placé à droite du réfectoire , en entrant, à une table avec deux autres résidents. La nourriture , de collectivité, était néanmoins plutôt variée, avec des repas chauds à midi et le soir. Mais ensuite, j'ai été placé à gauche du réfectoire, et je pense que la nourriture s'est un peu dégradée, car , plus que souvent, je mange seule dans ma chambre.

    Il est connu que je mange lentement, ce qui est un facteur permettant la bonne digestion.

    Je demande à manger un peu de pain, et aussi du fromage, du camembert découpé en petits morceaux, et pas seulement des aliments sans saveurs , moulus. Et ceci doit se passer dans le réfectoire ! N'est-il pas recommander de manger cinq fruits et légumes par jour, et de varier au maximum les nutriments ?

    Un diététicien devrait se pencher sur la nourriture qui est servie.

    DORMIR

    Il s'agit de dormir suffisamment. Le corps a besoin de sept à neuf heures de sommeil pour fonctionner de façon optimale. Mais la façon de "mettre au lit" , en traitant la personne comme une plante verte est contre-productif ...

    -Sommeil : A mon domicile, j'avais un bon sommeil, de sept à neuf heures par nuit. Maintenant , étant donné que l'on me laisse dans ma chambre, plus que de raison, parfois la journée entière, en particulier le week-end , et le reste de la semaine, on me couche bien tôt , je passe mon temps à dormir et je n'ai plus sommeil la nuit. Outre les risques d'escarres , étant toujours couché , même si le sommier est adapté, je passe les nuits éveillées. Il serait utile, sans que cela ne coûte rien à l'EHPAD, qu'un spécialiste du sommeil puis analyse celui-ci (apnée , etc.) Dire que "je suis toujours fatigué" ne peut être un argument valable.

    On ne peut justifier le fait de scinder les résidents en deux groupes: un groupe qui continue d'être nourri un peu près normalement, à table, au réfectoire, et un groupe qui demeure dans sa chambre, souvent au lit, ce n'est pas justifié par des raisons médicales, ou de fatigue, etc. Mais c'est bien le manque de personnel ( deux ou quatre personnes, les week-end, pour s'occuper de l'ensemble des résidents, cela ne permet plus un fonctionnement normal , et donc près de la moitié de l'effectif est condamnée çà des conditions de vie indignes et inhumaines. Mouroir, vous avez dit mouroir ?

    ETRE PROPRE

    -Toilette: Il est important d'effectuer au moins une douche complète par semaine et ne pas se contenter d'une bassine avec une éponge ou un gant de toilette. Surtout , ne pas demander à la famille d'acheter un flacon d'eau de Cologne, pour faire disparaître les odeurs par temps très chaud ! Les inconvénients semblent toujours reportés sur le maillon faible, à savoir les résidents les plus vulnérables: mais pourquoi, en cas de fortes chaleurs, ne pas donner une douche en plus , et changer plus souvent la couche ? Par manque de personnel ?

    Mon placement en maison de retraite a été fait surtout en raison de porter des couches, car je ne tenais plus l'urine et les excréments, ni ,la nuit, ni la journée. C'est pourquoi, les agents de l'AMAPA ont proposé mon placement en résidence , car les membres de la famille ne pouvaient assurer ce service 24 heures sur 24. j'ai longtemps pu me rendre seule au WC. Maintenant que l'on m'a imposé une grenouillère, cela n'est plus possible, et je garde les urines et les excréments, soit pendant le reste de la nuit, soit trop longtemps en journée.

    Un jour, par exemple, j'avais envie de déféquer, vers quatre heures du matin. Mais en raison , à la fois de la barrière installée sur le lit, de la grenouillère, et du manque d'effectif;, j'ai du faire le besoin dans ma couche, et n'être changée que le lendemain matin : où est la dignité ?



     

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