• (Partie 62) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Félix Aimé Pyat (1810-1889) : Avocat (1831). Ecrivain. Journaliste. En 1848, commissaire de Ledru-Rollin, dans le Cher. Député montagnard (1848-1849), membre de la Constituante et de la Législative. Proscrit sous l’Empire. Franc-maçon. Membre de la loge « La Clémente Amitié », orient de Paris. Initié en 1844, puis est radié, probablement à la suite de conflits politiques. En 1870, il se considère toujours comme maçon, et le fait savoir. . Dramaturge et publiciste. Le 8 février 1871, il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire (Député de la Seine). Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune et fait partie de la commission exécutive et de celle des Finances. Il est élu au Comité de Salut public (du 1° au 8 mai). Il déclare le 30 mai : « La France de la noblesse est morte en 89, avec le drapeau blanc ! La France bourgeoise est morte en 1870, avec le drapeau tricolore. Plus de castes, plus de classes ! La France du droit, la France du devoir, la France du travail, la France du peuple, la France de tous commence, jeune, rieuse, vive, ardente comme son drapeau écarlate. » Fondateur du journal La Commune. Député d’extrême gauche des Bouches-du-Rhône en 1888.

    Dans une lettre à Kugelmann du 5 décembre 1868, Marx écrit : « Ou c’est un maniaque, ou c’est un agent de la police ».

     

    (Partie 62) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Félix Aimé Pyat (1810-1889) : Avocat (1831). Ecrivain. Journaliste. En 1848, commissaire de Ledru-Rollin, dans le Cher. Député montagnard (1848-1849), membre de la Constituante et de la Législative. Proscrit sous l’Empire. Franc-maçon. Membre de la loge « La Clémente Amitié », orient de Paris. Initié en 1844, puis est radié, probablement à la suite de conflits politiques. En 1870, il se considère toujours comme maçon, et le fait savoir. . Dramaturge et publiciste. Le 8 février 1871, il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire (Député de la Seine). Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune et fait partie de la commission exécutive et de celle des Finances. Il est élu au Comité de Salut public (du 1° au 8 mai). Il déclare le 30 mai : « La France de la noblesse est morte en 89, avec le drapeau blanc ! La France bourgeoise est morte en 1870, avec le drapeau tricolore. Plus de castes, plus de classes ! La France du droit, la France du devoir, la France du travail, la France du peuple, la France de tous commence, jeune, rieuse, vive, ardente comme son drapeau écarlate. » Fondateur du journal La Commune. Député d’extrême gauche des Bouches-du-Rhône en 1888.

    Dans une lettre à Kugelmann du 5 décembre 1868, Marx écrit : « Ou c’est un maniaque, ou c’est un agent de la police ».

     

    Q

     

    Quatre sergents de La Rochelle : Trois, parmi les célèbres conspirateurs exécutés le 21 septembre 1822, étaient francs-maçons, et appartenaient à la loge « Les Amis de la Vérité », orient de Paris : Bories, Pommier et Goubin. Bories aurait aussi appartenu au Temple des « Amis de l’Honneur Français ». Le quatrième sous-officier de La Rochelle est Raoulx.

     

    Edgar Quinet (1803-1875) : Professeur de littérature au Collège de France (1841). Député (1848). Proscrit après le 2 septembre 1851. Auteur de : La Révolution (1865). Franc-maçon. Membre du Grand Orient de France. Elu député aux élections du 10 septembre 1870.

     

    Le marquis Adolphe de Quinsonas (1813-1891) : Combattant comme chef de bataillon, pendant la guerre de 1870. Il participa, auprès du général de Cissey à la lutte contre les fédérés. Elu représentant de l’Isère, en 1871, il fit partie de la peu généreuse Commission des Grâces.

     

    R

     

    Fernand Rabier :

     

    Lucien Rabuel : Collaborateur de La Marseillaise de Rochefort en 1869. Communard. Fondateur du journal Gavroche. Puis Boulangiste.

     

    Radigue : Franc-maçon. De la Loge de « l’Etoile polaire ». Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Ragaigne : Franc-maçon. Vénérable. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.

     

    Rama : Délégué de la Société de l’Ecole Nouvelle. Membre de la commission pour l’organisation de l’enseignement, créée fin avril par la Commune près la délégation à l’Instruction publique. Responsable pour les questions de l’enseignement communal dans le XVII° arrondissement.

     

    Arthur Ranc (1831-1908) : Franc-maçon. Chartiste. Journaliste et essayiste. Rédacteur au Radical, à La Dépêche et à l’Aurore. Elu député de l’Assemblée nationale (représentant de la Seine) le 8 février 1871, il démissionne le 2 mars pour protester contre la signature des préliminaires de paix avec les Allemands. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il démissionne le 6 avril pour protester contre le décret sur les otages que vient de prendre la Commune. Animateur de la « Ligue d’Union républicaine des Droits de Paris ». A fondé la Société des Droits de l’Homme et du Citoyen. Poursuivi pour sa participation à la Commune, il préfère s’exiler. Fait partie de l’aile gauche de l’opportunisme. Député, puis sénateur sous la III° République. Représentant du Rhône (1873). Député de la Seine (1881-1885). Sénateur de la Seine (1891-1900). Sénateur de la Corse (1903-1908). Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient. Initié en 1865 à la loge parisienne « La Renaissance ». En 1869, membre de la loge « La Mutualité », dépendant du Suprême Conseil et en 1886, aux « Amis Bienfaisants » (Grand Orient).

     

    Gabriel Ranvier (1828-1879) : Franc-maçon. Initié le 7 décembre 1863. Blanquiste. Ouvrier peintre et décorateur sur porcelaine. Membre du conseil général de l’Internationale jusqu’au congrès de La Haye en 1872. Maire du 20° arrondissement de Paris en 1870. Membre du Comité central de la Garde nationale. Elu le 26 mars au Conseil de la Commune, siégeant dès le 30 mars à la commission militaire. Ranvier prend part à l’expédition contre Versailles le 3 avril. Le 1° mai, il vote pour l’institution d’un Comité de salut public. Il est élu au Comité de Salut public. Réfugié en Angleterre, condamné à mort par contumace, il mourut à son retour en France. Initié en 1863, à la loge « La Ligne Droite », du Rite Ecossais. En exil, visite des loges anglaises et belges.

     

    François Vincent Raspail (1794-1878) : Séminariste. Président de la Société des Amis du Peuple. Membre de la Société des Droits de l’Homme.  Fondateur du journal Le Réformateur (1834-1835). Franc-maçon. En 1821, il est admis aux « Amis de la Vérité ». On le retrouve, en 1821, orateur adjoint de la loge « Les Amis Bienfaisants », soupçonnée d’être républicaine. Il appartenait aussi à la loge écossaise de Paris « la Justice », orient de Paris Membre de la loge « Les Amis Bienfaisants et Imitateurs d’Osiris Réunis », orient de Paris de 1828 à 1878. Après 1830, il est convoqué à une tenue de la Loge « Les Trois Jours », fondée par des amis de La Fayette. En 1835, Raspail faisait partie du Conseil Supérieur de la loge «écossaise des « Trois Jours ». Chimiste et médecin. Membre du Parti républicain. Il prit part aux révolutions de 1830 et 1848. Proclame le premier la République à l’Hôtel de Ville (25 février 1848). Député à la Constituante en 1848. Candidat à la présidence de la République contre Louis Napoléon Bonaparte (1848). Député (1869). Adhère au carbonarisme. Elu député des Bouches-du-Rhône, de 1876 à 1878, il vota contre la déclaration de guerre à la Prusse. Il fustigea la répression des Versaillais et fut condamné à deux ans de prison.

    Son fils, Camille (1823-1883), appartenant à la loge « La Justice n° 133 », orient de Paris. Député du Var (1885-1893).

     

    Barthélémi Paul Emile Philémon Rastoul (1835-1875) : Fils d’agriculteur, reçu docteur en médecine de l’université de Montpellier en 1862. Il sert dans le 9° bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871). Il préside le club des Montagnards et organise à ses frais une ambulance. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission des Services publics et est nommé le 9 avril inspecteur général des Ambulances. Il vote contre la création du Comité de salut public préférant un dictateur. Déporté en Nouvelle Calédonie, il se noie avec 19 autres déportés lors d’une tentative d’évasion.

     

    Jean Marie Raymond :

     

    David Raynal (1840-1903) : Fit partie de la majorité opportuniste.

     

    Eugène Angèle Razoua (1830-1879) : Spahi. Avec Delescluze, il contribua à la fondation du Réveil (1868). Elu chef du 61° bataillon de la Garde nationale, il se montra hostile au gouvernement de la Défense nationale. Elu le 8 février 1871 député d’extrême gauche. Il vota contre les préliminaires de la paix. A la tête de son bataillon, il prit une part active à la lutte de la Commune contre Versailles, fut nommé commandant de l’Ecole militaire, et siégea parmi les juges de la cour martiale de la Commune. Il réussit à passer en Suisse, qui refusa son extradition.

     

    Famille Reclus : elle donnera cinq communards : Elisée, Elie, Noémie, femme d’Elie, Onésime et Paul, le cadet. Le père, Jacques Reclus, pasteur protestant périgourdin, eut treize enfants.

     

    Elie Reclus (Jean-Pierre Michel Reclus) (1827-1904): Franc-maçon. Au début des années 1860, il fut admis franc-maçon à la loge « les Emules d’Hiram », mais très rapidement déçu par l’esprit hiérarchique qui y régnait, il s’en éloigne progressivement. La loge-mère d’Elie était la loge « Renaissance ». Journaliste, ethnologue et militant anarchiste. Mêlé au mouvement républicain (1848). Exilé (1851). Lors de la Commune, handicapé par un accident antérieur à la main droite, il ne peut servir la cause qu’en se faisant employer comme brancardier de la Garde nationale, en septembre 1870, puis il est nommé le 29 avril 1871 directeur de la Bibliothèque nationale. Après la chute de la Commune, il est condamné à l’exil. Professeur à Bruxelles. Auteur de Mémoires sur la Commune.

     

    Elisée Reclus (Jean Jacques Elisée Reclus) (1830-1905) : Frère cadet d’Elie Reclus. Franc-maçon. Géographe, militant et penseur de l’anarchisme. Poursuivit pour ses idées républicaines, il quitte la France en 1851. Revient en France en 1857. Il participa à des congrès d’organisations ouvrières (notamment AIT ; l’Internationale, à laquelle il est affilié, Ligue de la Paix et de la Liberté). En 1860, en compagnie d’Elie, Elisée est admis dans une loge maçonnique (« Les Emules d’Hiram »). Il n’y fut jamais actif et au bout d’un an, il quitte la franc-maçonnerie, ne supportant pas l’esprit qui y régnait. Membre de la loge « La Renaissance ». Publication en 1908 de La Commune au jour le jour. Il servit dans la garde nationale pendant le siège de Paris et se rallie à la Commune. Fait prisonnier le 5 avril, il fut condamné le 16 novembre 1871 à la déportation par le 7° Conseil de guerre. Le 4 janvier 1872, sa peine est commuée en celle de bannissement, et il se réfugie en Suisse. Professeur à Bruxelles.

     

    Noémie Reclus (1841-1915) : Très liée à André Léo, c’est chez elle qu’est créée en 1869 la « Société (mixte) de revendication des droits de la femme ».

     

    Paul Reclus (1858-1841) : Fils d’Elie Reclus. Anarchiste. Franc-maçon. Membre de la loge « Les Elus d’Hiram », orient de Paris.

     

    Frédéric Régamey (1849-1925): Artiste et écrivain, peintre, graveur, lithographe.

     

    Dominique Théophile Régère (1816-1893) : Vétérinaire à Bordeaux. En juin 1870, il s’installe à Paris et adhère à l’Association internationale des travailleurs. Pendant le siège de Paris (septembre 1870-mars 1871), il est élu capitaine au 248° bataillon de la Garde nationale. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune, et siège à la commission des Finances, puis à celle des Services publics. Il vote pour la création du Comité de salut public. .

     

    Albert Adrien Regnard (1832-1903) : Leader des étudiants blanquistes. Médecin. Libre-penseur anticlérical, représentant de la France à l’anti-concile de Naples de 1870. Communard. Il participe à la Commune comme chirurgien-major. Réfugié à Londres, puis il se rallie à Gambetta. Il devient inspecteur de l’Asistance publique. Franc-maçon.

    Antisémite de choc. Il écrit dans son article Aryens et Sémites, paru dans La Revue Socialiste n° 30 de juin 1876, page 499 : « La haine du sémitisme était à l’ordre du jour parmi les jeunes révolutionnaires de la fin de l’empire ». « La réalité et l’excellence de la race aryenne (…) et qui seule est en mesure de préparer et d’accomplir l’achèvement suprême de la rénovation sociale. ».

     

    Reidenhdreth : Communarde d’origine autrichienne. Elle collabora au journal Populaire.

     

    Joseph Herman Reinach (1856-1921) : Avocat. Chef de Cabinet de Gambetta (1881). Député des Basses-Alpes (1889-1898) et (1906-1914). Militant de la révision du procès de Dreyfus. Auteur de : Histoire de l’Affaire Dreyfus (7 volumes, 1901-1911). Franc-maçon. Membre de la loge « Les Amis du Peuple ».

     

    J. Rémy : Franc-maçon. Loge de « la Californie », orient de Paris. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Joseph Ernest Renan (1823-1892) : Ecrivain, philologue, philosophe.

     

    Elisabeth Rétiffe (vers 1833- ?) : Communarde. Cartonnière du 135° bataillon. Puis infirmière.

     

    Eugène Reveillaud :

     

    Rexès :

     

    Jules Emile Aristide Rey (1834-1901) : Socialiste et révolutionnaire. Il doit interrompre en 1865 ses études de médecine, étant exclu à vie de l’université de Paris. Etabli en Allemagne, il asiste au congrès de l’Internationale de 1866 à Genève et de 1869 à Bâle. Il joue un rôle actif pendant la Commune aux côtés d’Elisée Reclus à la Bibliothèque nationale. De 1871 à 1876, il est en Italie. En 1882, il est un membre du comité exécutif de la Ligue pour la séparation des Egises et de l’Etat. Il est conseiller municipal de Paris en 1879 et député de l’Isère en 1885.

     

    Rheims : Délégué de la Société de l’Ecole Nouvelle.

     

    Edouard de Ribaucourt :

     

    Louis Xavier de Ricard (1843-1911) : Poète écrivain et journaliste. Ami de Verlaine, qui lui a dédié le poème Les Vaincus. Pendant le siège de Paris, il est incorporé au 69° bataillon de la Garde nationale, commandé par Blanqui, puis il s’engage dans le 14° bataillon des Mobiles de la Seine. Il se range parmi les partisans enthousiastes de la Commune. Il est nommé sous-délégué du Jardin des Plantes. Il collabore au Journal officiel de la Commune. Le 7 avril 1871 paraît son article Une Révolution populaire, signé de son nom, vibrant hommage à l’avènement de la classe ouvrière.

     

    Albert Marie Richard (1846-1918) : Elu en 1870 à la tête de la section de Lyon de l’AIT. Rallié à Bakounine. Membre du Comité central du salut de la France, Commune de Lyon. A ensuite offert ses services à Napoléon III, avec Gaspard Blanc, dont ils voulaient faire l’empereur des ouvriers et des paysans. L’ex-empereur finança leur brochure : l’Empire et la France nouvelle. Appel du peuple et de la jeunesse à la conscience française (Bruxelles, 1872).

     

    Pierre Ambroise Richebourg (1810-1875) :Franc-maçon, il accueille avec bienveillance la révolution de 1848 avant de se rallier au bonapartisme.  Photographe.

     

    Luc-Pierre Riche-Gardon (1811-1885) : Tour à tour saint-simonien puis fouriériste. Franc-maçon. Membre de la loge « La Renaissance par les Emules d’Hiram ». Il crée le 15 avril 1860, à Paris, l’association du « Temple des Familles », qui fonctionna en alternant des tenues mixtes, masculines et féminines jusqu’en juillet 1863, certaines réunions étant mêmes ouvertes aux enfants. Elle ne compta jamais plus d’une trentaine de membres.

     

    Léon Richer :

     

    Charles Richet :

     

    « (Partie 61) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Partie 63) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter