• (Partie 61) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) : Economiste petit-bourgeois, sociologue et publiciste. Franc-maçon. Le 8 janvier 1847, il est initié franc-maçon à la loge « Sincérité, Parfaite Union et Constante Amitié Réunies » de Besançon, loge de filiation chrétienne, résultant d’une tentative de réveil du Régime Ecossais Rectifié. Il est parrainé par son oncle, Melchior Proudhon, prêtre constitutionnel défroqué, devenu président local du Club des Jacobins. Ancien Très Sage du Chapitre de « La Constante Amitié », 90° du Rite de Misraïm, ce dernier est âgé de 80 ans. Lors de la Commune, six ans après son décès, les « fédéralistes » (Varlin, Vallès, Malon, Courbet) se réclament de lui. Il prône l’ « infériorité intellectuelle naturelle » des femmes. « La femme est inférieure à l’homme par la conscience autant que par la puissance intellectuelle et la force musculaire. (…) Elle est à l’homme comme 3X3X3 est à 2X2X2 soit 27 et 8. » Antisémite.

    Il a donné en 1858, une définition du dieu des maçons :

    « Le Dieu des Maçons, n’est ni Substance, ni Cause, ni Ame, ni Monade,

    Ni créateur, ni Père, ni Verbe,

    Ni Amour, ni Paraclet, ni Satan,

    Ni rien qui correspond à un concept transcendantal :

    C’est la personnification de l’équilibre universel.

    Dieu est Architecte,

    Il tient le Compas, le Niveau, l’Equerre, le Marteau,

    Tous les instruments de travail et de mesure.

    Dans l’ordre moral, il est la Justice.

    Voilà toute la théologie maçonnique. »

    (« De la Justice dans la Révolution et dans l’Eglise ». VI° étude. Chapitre 5.).

    (Partie 61) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Le général Percin :

     

    Agricol Perdiguier, dit Avignonnais-la-Vertu (1805-1875) : Compagnon du Tour de France. Représentant ouvrier à la Constituante de 1848. Franc-maçon. Initié le 21 décembre 1845 ; au rite écossais, loge « 107 des Hospitaliers de la Palestine », orient de Paris. Maître le 12 octobre 1849. Hostile à la Commune de Paris. Il écrit dans un livre, Patriotisme et modération, (1871) : « Que je te parle encore des francs-maçons. Deux ses leurs, en cabriolet découvert, portant des paquets de déclarations ou manifestes de la Commune, sont venus chez moi le jeudi 27 avril. Ils m’ont dit que les francs-maçons se portaient conciliateurs entre Paris et Versailles, entre la Commune et le gouvernement ; qu’ils allaient donc planter, le samedi 29, en grande procession, leurs bannières sur les remparts, et que si Versailles ne les écoutait pas, que si ses balles perçaient les bannières maçonniques, sans doute sacrées, ils prendraient le fusil et se battraient en faveur de la Commune. Ils me priaient de convoquer tous les compagnons de Paris, ceux du Devoir comme ceux de la Liberté, afin qu’ils viennent se joindre à cette grande manifestation.

    Je leur répondis que je m’en garderais bien ; que du moment qu’ils répandaient le Manifeste de la Commune et se préparaient à prendre les armes en sa faveur, ils étaient bien loin de faire de la conciliation ; qu’ils se jetaient dans la politique et la guerre civile, ce qui est grave, ce qui est défendu par les statuts des francs-maçons et par ceux des compagnons ; que comme individu chacun est libre de suivre son penchant, mais que comme corps nous ne devions pas sortir de nos anciennes règles et que je les désapprouvais radicalement.

    Je fis en leur présence la critique du Manifeste de la Commune, dont ils m’avaient remis quelques exemplaires, et cela sans pouvoir les convaincre ; j’entrais dans d’autres raisonnements sur la République et la conduite à suivre pour la conserver sans être plus heureux, et nous nous séparâmes assez brusquement.

    Je dis à tous les compagnons qui vinrent me voir, car ils avaient été avertis par d’autres : Ne suivez pas les francs-maçons ; respectez vos règles et restez chez vous, ce qu’ils firent généralement. » (Page 57).

     

    Clara Perrier (ou Périer) : André Léo, Anna Jaclard, Noémie Reclus et Clara Perrier participent à la commission créée par Vaillant « pour organiser et surveiller l’enseignement dans les écoles de filles ».

     

    Georges Charles Frédéric Hyacinthe Périn (1838-1903) : Avocat, voyageur, journaliste.

     

    Arthur Pernollet (1845-1915) : Elève de l'École centrale, puis ingénieur, il siégea ensuite à l'Union des gauches et vota en 1886 contre le boulangisme.

     

    Charles Pernolet : Maire du 13° arrondissement de Paris en 1870.

     

    Fialin de Persigny :

     

    Albert Pétrot :

     

    Perusset : Capitaine au long cours. Communard.

     

    Alphonse Peyrat (1812(1890) : Journaliste. Elu député à l’Assemblée nationale le 8 février 1871.

     

    Philippe (Jean Philippe Fenouillas, dit) (1830-1873) : Commerçant en vin. Il est membre de la Garde nationale pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871). Aux élections complémentaires du 16 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Il vote pour la création du Comité de salut public. Condamné à mort par le Conseil de guerre, il fut exécuté à Satory, le 22 janvier 1873, en même temps que Decamps et Bénot, qui incendia les Tuileries.

     

    Paul Honoré Pia ou Piat (1831-1897) : Dirigeant du trafic ferroviaire à la compagnie d’Orléans. Fait la guerre au 1189° bataillon de la Garde nationale, en tant que capitaine. Durant la Commune, il est nommé membre de la commission d’enquête chargée d’attribuer des pensions aux veuves et aux orphelins des gardes nationaux tués au combat. Il assura le contrôle général des chemins de fer.

     

    Louis Joseph Ernest Picard (1821-1877) : Franc-maçon. Avocat. Député républicain au Corps législatif (1857-1870). Ministre des Finances au gouvernement de la Défense nationale (septembre 1870). Participe à l’armistice de Versailles (janvier 1871). Député républicain (1871-1875). Thiers le prit comme ministre de l’Intérieur (1871). Sénateur (1875-1877).

     

    Ernest Pichiot : Artiste qui fait partie des 47 membres élus au suffrage universel du Comité de la Fédération. Il s’exila en 1872. Auteur de Le Mur des Fédérés, cimetière du Père-Lachaise, dimanche 28 mai 1871.

     

    Piconel : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Lieutenant colonel Picquart :

     

    Pie IX Giovanni Maria Mastai Ferelli (1792-1878) : A condamné la Commune.

     

    Victor Pilhes (1817-1882) : Blanquiste. Un des principaux rédacteurs du journal de Blanqui, La Patrie en danger, quotidien publié entre le 7 septembre et le 8 décembre 1870. Pendant la Commune, il prend la tête d’un régiment de la Garde nationale et devient capitaine du XII° régiment, au sein duquel il est surnommé le « Bayard de la démocratie ».

     

    Jean Jacques Pillot (1808-1877) : Ancien prêtre, médecin. Ecrivain socialiste. Figure du communisme néo-babouviste des années 1840, athée. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il se fait remarquer comme orateur au Club de l’Ecole de médecine. Il est membre de l’Association internationale des travailleurs et favorable au blanquisme. Aux élections complémentaires du 16 avril 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Il vote pour le Comité de salut public.

     

    Georges Raoul Eugène Pilotelle, connu sous le pseudonyme de Pilotell (1845-1918) : Caricaturiste engagé. Appelé à des fonctions de commissaire spécial de la Commune. Participe aux exécutions de Veysset et de Chaudey.

     

    Jean Louis Pindy (1840-1907) : Ouvrier menuisier.  Anarchiste. Menuisier. Membre de l’Association internationale des travailleurs. Il participe aux congrès de l’AIT de Bruxelles (1868) et de Bâle (1869). Membre du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Le 31 mars, il est nommé gouverneur de l’Hôtel de Ville de Paris (où siège le Conseil de la Commune). Il vote contre la création d’un Comité de salut public. Il devient par la suite anarchiste. Condamné à mort par contumace, il meurt en Suisse.

     

    Louis Joseph Place (1847- ?), connu sous le pseudonyme de Henry Varlet : Typographe, puis journaliste. Franc-maçon. Blanquiste. Membre de l’Internationale. A publié en 1869, le Peuple et la Révolution, où il se déclare partisan de la République démocratique et sociale. Il appartient au Comité central provisoire du 8 au 15 mars. Elu commandant du 192° bataillon.

    Candidat boulangiste en 1890. Libre penseur voltairien et antisémite notoire. « Le tort de Sarcey, en cette occurrence, est de ne pas nous avoir expliqué comment il peut être à la fois un « vieux disciple de Voltaire » et aller contre la campagne antisémitique dont le nommé Voltaire fut un des plus brillants coryphées » écrit-il dans Le réveil du peuple, n° 13.

     

    Alexandre Marie Sébastien, marquis de Ploeuc (1815-1887) : Sous-gouverneur de la banque de France dont il fut le responsable pendant la Commune de Paris. Il fut aussi député de la Seine.

     

    Sophie Poirier (née Doctrinal) (1830-1879) : Préside le Comité de Vigilance du XVIII° arrondissement. Elle préside également un club, la Boule noire. Animait le club des femmes de la Boule-Noire à Montmartre. A recruté 80 ambulancières dans le XVIII° arrondissement. Durant la Commune elle milite pour les droits de la femme, propose la création d’écoles professionnelles féminines et se bat pour la suppression de la prostitution. Elle est également ambulancière.

     

    Antoine Marie Gabriel baron de Ponnat (1840-1905) : Franc-maçon. Ce descendant authentique d’une grande famille dauphinoise, devenu blanquiste, appartenait à la loge « Les Elus d’Hiram, n° 145 », à la fin de l’Empire.

     

    Pothier : Membre du Conseil de la Commune, élu le 16 avril (II° arrondissement).

     

    Louis Pierre Alexis Pothuau (1815-1882) : Vice-amiral. Ministre de la Marine et des Colonies dans le gouvernement Thiers.

     

    Eugène Edme Pottier (1816-1887) : Dessinateur sur étoffes, devenu chansonnier. Anarchiste. Participe aux Révolutions de 1830, 1848 et 1871. Franc-maçon. En exil il demande son admission à la loge maçonnique « Les Egalitaires » de New-York en 1875, qui comprend des proscrits de la Commune. . Revenu en France, il s’affilia en 1887 à la loge « Le Libre Examen » de Paris. Créateur de l’Internationale. Membre du Conseil de la Commune. Elu le 16 avril, il exercera les fonctions de maire du 2° arrondissement. Il jouera un rôle important dans l’organisation de la Fédération des artistes, présidée par Gustave Courbet. Membre de l’Internationale, il devient dans les années 60 un leader influent de la section parisienne de l’Internationale et de la fédération des sociétés ouvrières. Partisan de la Majorité. . Condamné à mort par contumace, il se réfugia aux Etats-Unis, et rentra en France en 1880.

     

    Pouchain : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Malvina Poulain : Communarde. Amie de Louise Michel.

     

    Louis Poulle :

     

    Stanislas Xavier Pourille : voir Blanchet.

     

    Augustin Thomas Pouyer-Quertier (1820-1891) : Fonda à Rouen une fabrique de cotonnades. Ministre des Finances du gouvernement Thiers. Député à l'Assemblée nationale (1871), il devint ministre des Finances (25 février 1871) et prit part aux négociations du traité de Francfort. Il permit aux communes de Villerupt et de Thil de rester françaises. Il préconisa une série d'impôts nouveaux, fit voter et émit avec succès l'emprunt permettant la libération anticipée du territoire.

     

    Prache :

     

    Joséphine Prat : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes. (Union des Femmes).

     

    Gustave Simon Préau de Védel (1844-1872) : Ingénieur. Exécuté à Satory le 19 mars 1872.

     

    Edmond Dehault de Pressensé (1824-1891) : Pasteur protestant et théologien.

     

    Louis Proal :

     

    Henry Louis dit le colonel Henry Prod’homme (1844-1924) : Ingénieur. La Commune le nomme colonel d’état-major et gouverneur de la place.

     

    Victor Prost (1847-1891) : Horloger à Gevrey-Chambertin. Député radical de Côte d’Or en 1889. Franc-maçon. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France en 1889, il fut considéré comme « boulangiste », ce qui n’alla pas sans créer des difficultés dans son département. Initié en 1868 à la loge « SUPAR », orient de Besançon, affilié en 1872 à la loge « Solidarité et Progrès », orient de Dijon. Prost avait participé aux Congrès ouvriers de 1876 et 1878.

     

    Eugène Louis Charles Protot (1839-1921) : Franc-maçon. Initié le 3 mai 1866 à la loge « L’Alliance Fraternelle », orient de Paris, dont il fut orateur (1869). Avocat. Blanquiste. Il fut l’architecte du nouveau système judiciaire fondé sur les principes de démocratie et de justice égale et gratuite pour tous. Elu au Conseil de la Commune le 26 mars, il fut délégué de la justice. Condamné à mort par contumace, il rentra en France en 1880, mais ne fut pas admis à reprendre sa robe d’avocat. Après l’exil, devint anarchiste, mais resta un maçon actif au sein de sa loge et de la loge « La Prévoyance », rattachée au Suprême Conseil.

     

    Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) : Economiste petit-bourgeois, sociologue et publiciste. Franc-maçon. Le 8 janvier 1847, il est initié franc-maçon à la loge « Sincérité, Parfaite Union et Constante Amitié Réunies » de Besançon, loge de filiation chrétienne, résultant d’une tentative de réveil du Régime Ecossais Rectifié. Il est parrainé par son oncle, Melchior Proudhon, prêtre constitutionnel défroqué, devenu président local du Club des Jacobins. Ancien Très Sage du Chapitre de « La Constante Amitié », 90° du Rite de Misraïm, ce dernier est âgé de 80 ans. Lors de la Commune, six ans après son décès, les « fédéralistes » (Varlin, Vallès, Malon, Courbet) se réclament de lui. Il prône l’ « infériorité intellectuelle naturelle » des femmes. « La femme est inférieure à l’homme par la conscience autant que par la puissance intellectuelle et la force musculaire. (…) Elle est à l’homme comme 3X3X3 est à 2X2X2 soit 27 et 8. » Antisémite.

    Il a donné en 1858, une définition du dieu des maçons :

    « Le Dieu des Maçons, n’est ni Substance, ni Cause, ni Ame, ni Monade,

    Ni créateur, ni Père, ni Verbe,

    Ni Amour, ni Paraclet, ni Satan,

    Ni rien qui correspond à un concept transcendantal :

    C’est la personnification de l’équilibre universel.

    Dieu est Architecte,

    Il tient le Compas, le Niveau, l’Equerre, le Marteau,

    Tous les instruments de travail et de mesure.

    Dans l’ordre moral, il est la Justice.

    Voilà toute la théologie maçonnique. »

    (« De la Justice dans la Révolution et dans l’Eglise ». VI° étude. Chapitre 5.).

     

    Jean Pierre Proudhon :

     

    Prudent Dervillers (1849-1896) : Maître tailleur. L’un des fondateurs du Parti Ouvrier. Conseiller municipal de Paris. Député du XIX°arrondissement de Paris (1893-1896). Franc-maçon.

     

    Léon Prud’homme (1833-1921) : Général versaillais.

     

    Prudhomme : Membre de la section de Bordeaux de l’Internationale.

     

    Alfred Ernest Puget (1836- ?) : Peintre en porcelaines, puis comptable. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il commande le 157° bataillon de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission du Travail et de l’Echange. Mais il consacre l’essentiel de ses activités à la XIX° légion de la Garde nationale qu’il commande.

     

    Gustave Puissant : Opposant à l’Empire.

     

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