• (Partie 4) Comment comprendre cette affirmation : « La vie est un don de Dieu » ?

    Dans la seconde étape, nous abordons la purification de l'esprit : C'est une nuit encore plus obscure que les trois nuits précédentes , et il ne nous serait pas possible d'y pénétrer et de continuer à poursuivre la montée, si nous n'avions pas fait le travail de purification de la première étape. La souffrance est encore plus grande. Mais cette fois-ci, l'âme est passive, elle n'intervient plus. C'est Dieu lui-même, Jésus-Christ, qui vient à notre rencontre et nous tire vers le haut. Comme on dit , le premier pas nous appartient, ensuite Dieu fait dix pas vers nous.

    (Partie 4) Comment comprendre cette affirmation : « La vie est un don de Dieu » ?

    Dans la seconde étape, nous abordons la purification de l'esprit : C'est une nuit encore plus obscure que les trois nuits précédentes , et il ne nous serait pas possible d'y pénétrer et de continuer à poursuivre la montée, si nous n'avions pas fait le travail de purification de la première étape. La souffrance est encore plus grande. Mais cette fois-ci, l'âme est passive, elle n'intervient plus. C'est Dieu lui-même, Jésus-Christ, qui vient à notre rencontre et nous tire vers le haut. Comme on dit , le premier pas nous appartient, ensuite Dieu fait dix pas vers nous.

    Dans cette étape également, nos ennemis , qui auparavant étaient dans le monde extérieur, sont maintenant dans le monde intérieur : il s'agit en particulier des sept péchés, mais d'un point de vue spirituel : l'avarice spirituelle, la gourmandise spirituelle, etc. Ne pas oublier que , tant que nous sommes sur terre, et que nous avons un corps physique, le diable cherche à nous entraver et à nous faire revenir en arrière, à nous détacher de Dieu, pour nous rattacher au monde.

    La troisième et dernière étape, c'est celle de l'union avec Dieu, c'est l'entrée dans le royaume de Dieu, dès ici bas , c'est l'union amoureuse avec Dieu , c'est l'intimité avec Dieu et la familiarité, de la même façon qu'il y a amour au sein de la Trinité, entre les Père, Fils et Saint-Esprit, qui sont un. Nous sommes un avec Dieu, tout comme le Fils et le Père sont un. Nous sommes transformés en enfants ou fils et filles de Dieu, conscients et certains de la vraie vie, la vie éternelle. C'est d'abord un temps de fiançailles, suivi du mariage spirituel, où l'âme est quasiment absorbée, dès la vie terrestre en Dieu.

    On sort de l'état des commençants pour entrer dans l'état des avancés.

    Si Dieu entre en scène, par sa grâce, au cours de la troisième étape, il est évident que Dieu est présent depuis le début du processus. Dieu nous donne et nous aide pour progresser en fonction de nos capacités à atteindre un degré défini de l'échelle de la sainteté.

    Gravir le mont Carmel, c'est comme monter au clocher d'une église, qui s'amenuise de plus en plus ; plus nous montons et moins de choses ne nous sont permises. Ceci pour atteindre le sommet, qui est le lieu de la Croix, ou nous connaissons notre ascension dans le monde spirituel, celui du Royaume de Dieu. Il est certain que le but atteint n'est pas encore totalement parfait : il ne le sera que lorsque nous serons vêtu du corps glorieux.

    Lors de cette étape, le sentier débouche sur le sommet de la montagne du Carmel. Tout dépend de la générosité de ceux qui font l'ascension et du degré d'union que Dieu leur destine.

    C'est d'abord les fiançailles entre l'âme et l’Époux, le Christ. Ce sont les visites, les dons et les grâces du Bien-Aimé à l'âme, qu'il traite comme son égale, mais non encore l'égalité et la fusion du mariage.

    Puis, il y a la Porte étroite. Pour la passer, seul la grâce de Dieu peut opérer. Tous ne passent pas , seul le petit nombre, passe à la divine union d'amour de Dieu. C'est la voie illuminative ou de contemplation infuse, par laquelle la contemplation de Dieu de soi, repaît et sustente l'âme , sans aucun discours ni intervention de l'âme , mais intervention de la grâce de Dieu.

    Matthieu 7. 13-14 : [Les deux voies : La doctrine des deux voies, du bien et du mal, entre lesquelles l'homme doit choisir, est un thème ancien et répandu dans le Judaïsme.] «  Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s'y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent. »

    Et enfin l'union totale, la plus haute que se puisse goûter ici-bas, dans un corps physique, avant que l'absolu ne se réalise dans un corps glorieux, après la transition. Déjà, l'âme goûte : la connaissance toujours plus profonde des inépuisables mystères du Christ, l'apaisement parfait d'une âme rectifiée jusque dans ses premiers mouvements, joie d'un amour parvenu à une égalité pleine dans une solitude absolue, l'innocence retrouvée et la docilité d'une sensibilité qui ne connaît plus aucune révolte.

    C'est l'étape spirituelle des âmes qui arrivent à la perfection et à qui la grâce de l'union – provisoirement dans les fiançailles, définitivement dans le mariage – est accordée ici-bas d'une façon pleine.

    Saint Jean de la Croix dit qu'ici-bas il est possible de trouver un état d'innocence comparable à celui d'Adam au paradis terrestre, ou à celui du néophyte qui sort des eaux du baptême.

    Un être est parvenu à ce point où sa volonté et celle de Dieu ne font plus qu'un, il n'est plus question de contrainte intérieure. D'instinct (instinct divin de l'âme), l'amour fait ce que la loi commande. Toutes les prières, toutes les démarches de l'âme sont celles que veut l'Aimé. Elle ne fait plus qu'un esprit avec lui. Elle est libre.

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