• (Partie 28) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Michelle Sentuary, par son mariage Madame Guesnon de Bonneuil (1748-1829) : Elle appartient au Cercle Anacréontique dit de « la Caserne », à Marly, institution fort libre inspirée de la maçonnerie. Franc-maçonne. Elle fut initiée aux mystères de Cagliostro et aux rites de la maçonnerie égyptienne dont son beau-frère, Jean Jacques Duval d’Eprémesnil, était l’un des maîtres. Elle a sans doute été initiée dans une des loges d’obédience féminine.

    (Partie 28) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

     

    Louis René François Bienvenue (1761-1834) : Avocat. Révolutionnaire. Vice-président du Tribunal de saint-Brieuc. Député des Côtes-du-Nord durant les Cent Jours. Franc-maçon. Membre de la loge « La Vertu Triomphante », orient de saint-Brieuc. Vénérable, 18° (Chevalier Rose-Croix).

     

    Bigonnet :

     

    Félix Bigot Préameneu (1747-1825) :

     

    Edme-Louis Billardon de Sauvigny (1736-1812) : Ecrivain. Romancier. Auteur dramatique. Censeur royal (-1777). Membre de la Commune (1789). Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs », orient de Paris (1781-1783).

     

    Etienne-Louis Billardon de Sauvigny (1734-1809) : Historien. Frère du précédent. Prêtre. Curé de Jarnac (Charente). Il prêta serment à la Constitution civile du clergé. Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs », orient de Paris (1784).

     

    Armand Louis de Gontaud, duc de Lauzun, Duc de Biron (1745-1793) : Officier de la guerre en Amérique. Capitaine (1767). Colonel (1778)Général en chef. Maréchal de camp (1783). Lieutenant général (1792). Franc-maçon. Il appartint aux loges « Saint Jean de Montmorency-Luxembourg », orient de Paris (1773), dont il fut secrétaire,  et « La candeur », orient de Paris (1777), à Paris avant 1789, et en 1791, à la loge « Les Pyrénées » à Bagnères de Bigorre. Second Grand surveillant du Grand Orient (1773). Elu député des Etats-Généraux de 1789, par la noblesse de Quercy, il se rallia à la Révolution, et entra dans le parti du duc d’Orléans. Général commandant en chef de l’armée du Rhin, puis de l’armée d’Italie, et enfin de celle des Côtes de La Rochelle (1793). Accusé de trahison par le Comité de salut public, pour avoir offert sa trahison, il est guillotiné le 31 décembre 1793, place de la Révolution à Paris.

     

    Jean François Bissy (1756-1831) : Avocat à Paris, puis à Mayenne. Juge, député de la Mayenne à la Législative, à la Constituante, aux Cinq-Cents. Franc-maçon. Initié à la loge « La Trinité », orient de Paris. Membre de la loge « La Belle Amitié », orient de Mayenne.

     

    Blessig :

     

    Blücher :

     

    Bode :

     

    Jacob Böhme :

     

    François Adrien Boïeldieu (1775-1834) : Artiste. Musicien. Compositeur. Membre de l’Académie des Beaux-Arts (1818). Maître de chapelle de la Cour impériale russe, accompagnateur de la musique particulière de Louis XVIII (1816).  Franc-maçon. Il fut initié à la Loge « Les Arts et l’Amitié » du Grand Orient de France à l’orient de Paris. Membre de la Loge « La Palestine » à l’orient de Saint-Pétersbourg et membre d’honneur de la loge « Les Amis Réunis ».

     

    Docteur Etienne Boileau : Auteur du Livre des Mestiers (1286).

     

    François Antoine Comte de Boissy d’Anglas (1756-1826) : Franc-maçon. Il demande son affiliation à la Loge « La Vrai Vertu » d’Annonay, afin de renforcer ses liens avec les privilégiés. Membre officiel de la loge le 14 juillet 1788. Dès les élections aux Etats-Généraux, il vit à Paris, et en 1791, il fréquente la Société des Amis de la Constitution ou les divers clubs de la ville d’Annonay qui se sont substitués aux loges. Président de la Convention,. Député aux Cinq Cents (1795). Membre du Tribunat. Sénateur (1806). Pair de France (1815). Comte de l’Empire (1808). Membre de l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres (1816). Officier d’honneur du Grand Orient. 33° (1820).

     

    Charles Marie Bonaparte (1746-1785) : Conseiller du roi. Avocat au Conseil supérieur de Corse. Député d’Ajaccio à l’Assemblée provinciale de Corse (1776, 1778 et 1781). Député de la noblesse de Corse auprès de Louis XVI (1777). Père de Napoléon 1°. Franc-maçon. Membre de la loge à l’orient d’Ajaccio ;

     

    Napoléon Bonaparte, Napoléon 1  (1769-1821): Empereur L’appartenance à la franc-maçonnerie de Napoléon Bonaparte n’est pas démontrée, bien que qualifié par les loges de l’époque Très Illustre Frère. . Par contre son père, Charles Marie Bonaparte (1748-1785) fut sans doute membre d’une loge d’Ajaccio, de la Grande Loge dite de Clermont. L’empereur Napoléon 1° était intitulé « Napoléon, Protecteur de la Maçonnerie » et un hymne était composé en ce sens :

    « Gloire au Héros législateur,

    Qui régénère la Patrie

     Et protégea de la Maçonnerie

    Le travail civilisateur. »

     

    Joseph Napoléon Bonaparte (1768-1844) : Frère de Napoléon. Franc-maçon. Initié le 8 octobre 1793 à la loge « La Parfaite Sincérité » Orient de Marseille. Il devient le 12 octobre 1805, jusqu’en 1814,  Grand Maître du Grand Orient de France. Roi de Naples, et de Sicile, puis roi d’Espagne et des Indes. Il fut également Grand Maître des Grands Orients de Naples, puis d’Espagne.

     

    Louis Bonaparte (1778-1846) : Frère de Napoléon et père de Napoléon III. Général. Franc-maçon. Il fut Grand Maître Adjoint de 1803 à 1806, remplacé par Cambacérès. Il est initié le même jour, à très grande vitesse, du grade d’apprenti à celui du 33° par la grâce de Cambacérès. Roi de Hollande de 1806 à 1810. Père de Louis Napoléon Bonaparte (1808-1873), qui devint Napoléon III.

     

    Caroline Marie Annonciade Bonaparte (1782-1839) : Troisième sœur de Napoléon Bonaparte. Reine de Naples et des Deux Siciles. Franc-maçonne. Epouse, depuis le 20 juillet 1800, de Joachim Murat, elle exerce le rôle de Grande Maîtresse des loges d’adoption du royaume des Deux-Siciles.

     

    Jérôme Napoléon Bonaparte (1784-1860) : Plus jeune frère de Bonaparte. Franc-maçon. Initié depuis le 2 avril 1801 à « La Paix » (orient de Toulon). Reçu louveteau à 17 ans à la loge « La Paix », Orient de Toulon. En 1801, devient Grand Maître de la grande Mère Loge de Westphalie. Roi de Westphalie de 1807 à 1813, avant de se battre à Waterloo, puis d’être exilé jusqu’en 1848. Sous le Second Empire, il est nommé gouverneur des Invalides, maréchal de France et président du Sénat.

     

    Michelle Sentuary, par son mariage Madame Guesnon de Bonneuil (1748-1829) : Elle appartient au Cercle Anacréontique dit de « la Caserne », à Marly, institution fort libre inspirée de la maçonnerie. Franc-maçonne. Elle fut initiée aux mystères de Cagliostro et aux rites de la maçonnerie égyptienne dont son beau-frère, Jean Jacques Duval d’Eprémesnil, était l’un des maîtres. Elle a sans doute été initiée dans une des loges d’obédience féminine.

     

    Christophe de Bonneville : A créé le rite de Clermont (1754).

     

    Nicolas de Bonneville (1760-1828) : Ecrivain. Président d’un district de Paris dès le début de la Révolution, et le premier à avoir l’idée de la formation de la Garde nationale. Franc-maçon. Initié à Londres en 1786. A traduit l’Essay on the origins of freemasonery de Thomas Paine, dont il deviendra l’ami. Il joua un rôle assez important dans les débuts de la Révolution comme journaliste (La Bouche de Fer), puis en 1793, il fut arrêté pour ses activités girondines. A fondé le 13 octobre 1790, avec l’abbé Fauchet, le Cercle social, dont les rapports seront publiés dans le journal La Bouche de fer. On peut noter d’assez fortes influences maçonniques dans le Cercle Social. Il fonde aussi avec Fauchet, La Bouche de fer et La Chronique du jour. Auteur de « Les jésuites chassés de la franc maçonnerie et leur poignard brisé par les francs-maçons ». (1788). Membre de la loge « La Réunion des Etrangers », orient de Paris (avant 1795), de la loge « Le Centre des Amis », orient de Paris (1796), et de la loge « Les Neuf Sœurs » (selon Barruel). Partisan de l’illuminisme de Louis-Claude de Saint-Martin.

     

    Adrien Louis de Bannières, duc de Guines, Comte de Souastres (1735-1806) : Lieutenant général des armées du roi. Franc-maçon. Membre de la loge « L’Olympique de la Parfaite Estime », orient de Paris et de « La Société Olympique », Paris (1786).

     

    Charles François Bertrand de Boucheporn (1741-guillotioné le 2 ventôse an II, 20 février 1794) : Conseiller au Parlement de Metz, puis avocat général. Franc-maçon. Orateur de la loge « Saint-Jean de l’Amitié de Saint-Etienne », orient de Metz (1763).

     

    Théophile de Bordeu (1722-1776) : Médecin, représentant important du vitalisme. Auteur de poésies béarnaises en occitan. Il rédigea u article pour l’Encyclopédie de Diderot. Propagateur zélé d’idées nouvelles, il eut de vifs démêlés avec plusieurs de ses confrères et fut quelque temps interdit. Franc-maçon.

     

    Louis Antoine comte de Bougainville (1729-1811) : Franc-maçon. Navigateur. A participé à la guerre d’indépendance des insurgents américains.

     

    Jean Nicolas Bouilly (1763-1842) : Franc-maçon. Ecrivain, librettiste et auteur dramatique. A écrit Explication des douze écussons qui représentent les emblèmes et les symboles des douze grades symboliques du rite écossais dit ancien et accepté, par l’ill.°. F.°. Bouilly, 1837.

     

    Antoine Boulay de la Meurthe (1761-1840) :

     

    Charles Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (1778-1820 : assassiné à Paris par Louvel). Prince héritier de rance Second fils de Charles X. Franc-maçon. Orient La Trinité, Orient de Paris.

     

    Jean Simon Berthellemy (1743-1811) : Peintre du roi. Membre de l’Académie de peinture. Franc-maçon. Membre des loges « Le Choix », orient de Paris (1775) et « Saint-Jean d’Ecosse du Contrat Social », orient de Paris (1778-1779).

     

    Louise Marie Adélaïde de Bourbon dite « Mademoiselle d’Ivry », puis « Mademoiselle de Penthièvre » duchesse de Chartres (1769-1785), puis duchesse d’Orléans (1785-1821), (1753-1821) : Fille de Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre et sœur du prince de Lamballe, elle épousa le cousin du Roi, Louis Philippe d’Orléans, alors duc de Chartres. Franc-maçonne. Elle fit partie de la Loge « La Candeur ». Louise de Bourbon et Louis Philippe d’Orléans eurent pour enfant Louis Philippe, qui devint Roi de Français en 1830.

     

    Louis François Joseph de Bourbon, Comte de Busset et de Chalus (1749-1829) : Maréchal de camp (1815). Lieutenant général (1825). Franc-maçon. Membre de la loge « Saint-Jean d’Ecosse du Contrat Social », orient de Paris (1780-1789) et du Souverain Chapitre de la Respectable Mère loge écossaise (RMLE) (1780-1782).

     

    Louis de Bourbon, Comte de Clermont (1709-1771) : Franc-maçon. Grand Maître de la Grande Loge de France (1737-1771).

     

    Louis Joseph duc de Bourbon, prince de Condé (1735-1818) : Chef de l’émigration. Il forma l’armée des émigrés, dite « Armée de Condé ». Franc-maçon. Membre de la loge « Saint-Jean de Montmorency-Luxembourg », orient de Paris (1773), de la loge « L’Olympique de la Parfaite Estime », orient de Paris et de « La Société Olympique », Paris (1786).

     

    Louis François Joseph de Bourbon, prince de Conti (1717-1776) : Grand Prieur de France. Franc-maçon. Membre de la loge de « l’Hôtel de Bussy », orient de Paris. Adversaire malheureux en 1738 du Comte de Clermont à la Grande Maîtrise de la franc-maçonnerie française.

     

    Edme Martin Bourdois de Champfort (1750- ?) : Général de brigade. Garde du corps du comte d’Artois (1773). Franc-maçon. Membre de la loge « Les Trois Frères Unis », orient de la Cour (1776-1782), de la loge « Le Vrai Zèle », orient d’Auxerre, de la loge « La Vraie Lumière », orient de Saint-Fargeau, et du Grand Chapitre général. Député au Grand Orient.

     

    Bourgeois : Maître à Paris.

     

    Charles Léon Bouthillier Marquis de Chavigny (1743-1818) : Commandant du régiment de Picardie-infanterie. Député de la noblesse aux Etats-généraux (1789). Maréchal de camp (1790). Il sert dans l’armée de Condé. Lieutenant général sous la Restauration. Franc-maçon. Membre de la loge « La Fidélité », orient de Paris (1782-1787) et de la loge « La Franchise », orient Régiment de Picardie-infanterie (1786), dont il fut vénérable. Député au Grand Orient. Officier du Grand Orient.

     

    Henri Joseph Brest de La Chaussée (1733- ?) : Directeur de la Loterie royale. Premier commis de la Marine. Secrétaire interprète de la reine. Franc-maçon. Vénérable de la loge « L’Ecossais et l’Exactitude », orient de Paris (depuis 1763). Garde des Sceaux et archives de la Grande Loge (1763). Se rallie au Grand Orient (1773), dont il devient officier honoraire. Membre de la loge « Saint-Etienne de la Vraie et Parfaite Amitié », orient de Paris (1778-1781), dont il devint vénérable (1781). 

     

    Pierre Joseph Briot (1771-1827) : Franc-maçon. Volontaire dès 1792. Il fut membre de la franc-maçonnerie de Besançon et aussi membre des Bons cousins Charbonniers du rite du Grand Alexandre de la Confiance. Il aurait été initié à la société républicaine des Philadelphes, composée de nombreux francs-comtois pro-républicains. Lors de son séjour à l’île d’Elbe, il fonde à Portoferrio la loge « Les Amis de l’Honneur français ». De 1804 à 1806, Briot se livre à certaines activités clandestines et a des contacts avec Philippe Buonarroti, alors exilé à Sospel, qui prépare discrètement l’élaboration d’une société secrète italienne à des fins révolutionnaires. Il y introduit la Charbonnerie franc-comtoise, sorte d’opposition à la franc-maçonnerie encouragée par Napoléon. En Calabre, il lance la loge « La Concorde » à Luciano. En 1810 il s’affilie au rite de Misraïm des frères Bédarride auquel il restera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. Il y deviendra rapidement « Grand Maître ad vitam 90° degré » dès 1815 et fondera la loge mère « Arc-en-ciel ». Il fut également membre de la loge « La Constellation Napoléon » à Naples. De retour en France, il intègre la loge maçonnique misraïmique de Besançon « Les Sectateurs de la Vérité ».

     

    Nicolas Bricaire de la Dixmerie (1731-1791) : Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs » où il est très actif. Admirateur de Voltaire, il en parraine l’initiation dans la loge. .

     

     

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